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mardi 26 novembre 2013

INSALUBRITÉ A BAMAKO : LES DÉPÔTS D’ORDURES SE MULTIPLIENT DE JOUR EN JOUR

Bamako la capitale du Mali, est très sale, un fait qui saute à l’œil dès que tu te promènes au centre-ville. Des endroits très propres avant sont devenus de poubelles géantes. Le vrai « problème » est qu’il n’y a personne pour les nettoyer.

Les poubelles géantes se multiplient au centre de Bamako, la capitale du Mali. Avant, c’était plutôt les quartiers périphériques qui sentaient la puanteur, mais de nos jours, c’est le cœur même de la capitale qui est extrêmement pollué.

Pourtant, il y a tout un ministère et son arsenal de personnel pour l’environnement et l’assainissement du Mali. « Désolé, je ne savais pas qu’il y avait un Ministère de l’environnement et de l’assainissement du Mali, vu l’état de la capitale surtout pendant l’hivernage, certains quartiers sont vraiment répugnants», déclare Ali Togo, étudiant.

A Badalabougou, en allant au Campus universitaire se trouve un dépotoir immonde qui rappelle, de vue, une absence de politique d’assainissement de la ville. « Les autorités n’arrivent même pas à assainir la seule ville de Bamako, à plus forte raison les autres localités du Mali », martèle Moustapha Camara, étudiant.

Les activités de balayages entreprises par les agents municipales ne concernent que les voies routières empruntées régulièrement par les autorités en place. Une manière de cacher la réalité.
Les dépotoirs se multiplient de jour en jour, aux yeux et aux sus des autorités en charge de l’assainissement de l’environnement. Pourtant les bons discours ne manquent pas, ce qui fait défaut, c’est la volonté de bien faire.

Une autre montagne d’ordures s’expose, de par sa hauteur, juste en face du cimetière du quartier Lafiabougou à Bamako. Son odeur nauséabond envahi toute l’entourage, surtout pendant l’hivernage. Mais, ni la mairie, ni les habitants ne s’en occupe.
Nous assistons chaque jour à une recrudescence des cas de paludisme dans la capitale et partout d’ailleurs au Mali.

Il faut aussi noter le manque de civisme au Mali. Certaines familles déversent leurs saletés dans la rue. D’autres ne se soucient même pas des eaux usées qui forment des flaques d’eau devant leurs concessions ; ces marres d’eaux pourrie servent de nids aux moustiques responsables du fléau qui menace l’humanité : le Paludisme.

Ce qui est surtout irresponsable, c’est qu’à l’approche des élections, les candidats ne promettent que des emplois aux jeunes, des motos, des tee-shirts et autres cadeaux fictifs. Mais, aucun d’eux ne pensent à leur santé, aux dépotoirs, aux immondices qui marinent la ville de Bamako.

Si chaque candidat aux élections législatives 2013 pouvait nettoyer sa commune, Bamako serait une ville très propre avant 2014. Cela est non seulement une preuve de bonne citoyenneté mais aussi un argument solide pour convaincre les électeurs.

Djibril Elhassane TRAORE
www.baobab-news.com

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