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jeudi 7 juin 2012

AZAWAD VS MALI, LE LINGE SALE SE LAVE EN FAMILLE



CRISE AU NORD DU MALI : MIEUX VAUT CÉDER LE NORD PLUTÔT QUE DE DEMANDER DE L’AIDE AUX ÉTATS-UNIS D’AMERIQUE OU A LA FRANCE

Modibo KEITA, Premier Président de la République du Mali
          La crise au nord du Mali est une erreur de la diplomatie Malienne depuis le 22 Septembre 1960. Si le gouvernement de Modibo KEITA avait su faire le partage du « GATEAU COMMUN », on n’aurait pas assisté à cette GUERRE D’HERITAGE entre des frères d’une même Famille. Donc, au lieu de demander des armes aux autres, pourquoi ne pas chercher à communiquer avec l’adversaire qui n’est autre que LE FRERE ET LA SŒUR.

         Aller au nord pour combattre n’est qu’une utopie. Non seulement, c’est n’est pas une solution, mais en plus la guerre n’a jamais résolu une crise de ce genre nulle part dans le Monde. L’aide provenant de la France et les Etats-Unis d’Amérique ne fera qu’empirer les choses ; il suffit de voir chez le voisin pour s’en rendre compte. Le Mali vaut mieux que La Libye actuel de Moustafa Abdel Jalil qui n’est que l’ombre de lui-même. Pourtant, il a lui aussi reçu de l’aide provenant du « monstre », c'est-à-dire L’OTAN (Organisation du Traité de l'Atlantique Nord). Un monstre conçu par les plus riches pour détruire uniquement les pauvres et  ceux qui ne sont pas du même avis qu’eux. rien de plus. Dieu !!! 

Quand est-ce les Africains vont se réveiller pour comprendre cela ? Certains ont déjà compris, mais impuissant face à leur force dévastatrice. Parmi ceux-ci, Mouammar Kadhafi faisait parti, il fut liquidé tout simplement. Ne souhaitons pas la même chose pour notre chère patrie. La crise du nord n’est qu’une guerre d’héritage entre les membres d’une même famille. Un héritage se partage équitablement. Soit on le partage, ou on le gère ensemble. C’est là les deux questions à traiter avec intelligence. C’est le résultat de l’échec de la diplomatie Malienne depuis le 22 Septembre 1960.  Si jamais la France et les Etats-Unis s’impliquent, le Mali est foutue à jamais. C’est leur objectif depuis des années : Brulé le Mali. Qu’est-ce qu’ils vont faire ? Nous fournir de l’armement pour tuer nos parents du nord ? Alors, dans ce cas, ils n’ont qu’à nous doter en armement nucléaire, nous pourrons gérer le reste nous-mêmes. 

          Le Mali est une famille, nul besoin de le répéter. Une famille qui doit son harmonie et sa beauté à sa diversité culturelle. Il n’ya pas une ethnie dominante, mais des ethnies qui vivent ensemble et qui ont lutté ensemble pour la guerre de libération.  A la fin de la lutte, chacun s’attend à sa part de butin. Après notre accession à l’indépendance, qu’à fait le gouvernement pour que les uns et les autres ne se sentent pas rejeter ? On n’a nullement besoin d’encyclopédie  pour comprendre cela, les erreurs du passé émergent sur les événements du présent. C’est ce que nous assistons actuellement au nord du Mali. Le partage n’a pas été bien observé entre nordiste et sudiste. Alors, qu’avez-vous fait papa ? 

      Ce qui est sure, l’instauration de la seule langue de Bamanakan comme langue nationale parmi des centaines dans un pays multiculturel comme le Mali est l’une des « ultimes erreurs » qui a provoqué ce sentiment de rejet chez beaucoup d’ethnies non bambara, tel que les arabes, les touarègues, les tamasheqs, les sonrais, peulhs…..Mais, l’erreur fut si minime aux yeux des pères de l’Independence qu’elle fut oubliée complètement pendant 50 ans. Aucun autre chef d’état n’a VU mieux que Modibo KEITA. Nous nageons dans du cendre chaud pendant ces 50 années écoulées, ce sentiment de rejet continue de travailler les mentalités de beaucoup de parents nordistes. A cela s’ajoute, la « Grande Erreur » de Modibo KEITA : le « socialisme à la Malienne ». Il voulait instaurer ce système de gouvernement dans un pays où même les intellectuels ne peuvent pas écrire leur propre nom dans leur langue. Perdition ? Ou ignorance ? Le socialisme ne marche jamais dans aucun état où les langues nationales ne sont pas une priorité dans le système éducatif national. La chine devait lui servir d’exemple. Une seule langue n’était pas suffisante comme langue nationale. Vous allez certainement poser la question de savoir quelle autres langues pouvaient s’y ajouter ? Très simple, si le Bamanakan est la langue parlé par la majorité des Maliens, quelle langue pouvait la remplacer au nord. Il fallait tout simplement faire la part des choses en faisant de l’enseignement des langues nationales une priorité dans notre système éducatif tout jeune. Revenons en arrière.

        La première République du Mali fut marquée par une tentative de transformation radicale de la société : il s'agissait de s'affranchir des structures laissées par la colonisation, et d'affirmer l'indépendance du pays. Le parti de Modibo Keita, l'U.S.-R.D.A., devint parti unique de fait. Il était censé jouer un rôle de premier plan dans la construction du socialisme : c'était en son sein qu'étaient définies les grandes options économiques, sociales et politiques ; c'était lui qui était chargé d'encadrer la population….. Cependant, cette politique se solda par un échec retentissant. Les sociétés d'État devinrent un gouffre financier et aboutirent à une bureaucratisation stérile de la vie économique pour le seul profit d'une classe pléthorique de fonctionnaires. La production agricole stagna, et l'État dut avoir recours à d'importants achats à l'étranger, déséquilibrant ainsi la balance des paiements […].

      En tout cas le temps file, Ils sont encore présent, ces pères de notre indépendance. Allez-y leur poser la question. Certains d’entre eux crient au racisme chaque fois que Nicolas Sarkozy trébuchait dans la langue française à l’encontre des Africains. Dès fois, ces sois disant Intellectuels mobilisaient des historiens Africains contre Sarkozy. Mais, ils se sont tus pendant que le Mali brule. Nous leur jetons à la figure en disant ceci « Professeur, votre agrégat n’a rien servi pour le Mali ».
Djibril ElhassaneTRAORE

dimanche 3 juin 2012

RELIGION: « Ançar dine Haidara » et « Ansardine du Satan » à ne pas comparer


Qui ose comparer Ançar dine du Cheick Cherif Ousmane Madani Haidara (la vraie et la seule existant depuis plus de 20 ans dans notre pays) à celui du « Satan » Iyad ag ghali ? Les deux tendances sont diamétralement opposés bien que se réclamant toutes de  « défenseur de l’Islam ». Aux musulmans de faire la part des choses.
Le Cheick Chérif Imam Ousmane Madani HAIDARA Guide Spirituel de "Ançar dine HAIDARA" à Bamako au Mali.
             Ançar dine du Cherif Ousmane Madani Haidara a pour objectif d’éclaircir la voie de l’Islam presque obscurcit par des années d’ignorance des musulmans.  La lutte principale de « Ançar dine Haidara » est de se protéger soi-même, sa famille  afin d’être un exemple, un modèle enviable pour attirer les autres vers la voie de Dieu. Les combattants de « Ançar dine Haidara » ont pris l’engagement devant Dieu et les Hommes d’être correcte envers  soi-même et envers les autres. Pour lui, avant d’être musulman, il faut d’abord connaitre l’Islam en l’apprenant. On ne nait pas musulman mais on devient musulman par la pratique. Pour devenir musulman, il faut alors se convertir. D’où la Bay’a en six étapes.
1-      Ne rien associer à Dieu.
2-      Ne jamais voler.
3-      Ne jamais commettre ni l’adultère, ni inceste, ni fornication.
4-      Ne jamais tuer son enfant.
5-      Protéger ses gestes : les mains et les pieds de tout ce qui est illicite.
6-      Ne jamais désobéir le prophète Mohamed (P.S.L.).

Qui peut faire la Bay’a ? « N’importe qui ».  Quand ? « Au moment même où tu apprends que tu es sur la mauvaise voie, contraire à l’Islam ». Avec qui on peut se convertir ? « Avec n’importe qui déjà convertie à l’Islam et en qui tu as entière confiance ». Propos d’un initié ; On ne peut plus claire. Alors, restez derrière le Chérif, le vrai, pour atteindre Dieu de façon pacifique, sans effusion de sang.

              Par contre, Ansar dine du « Satan » personnifié d’Iyad Ag Ghali, fait son apparition à l’attaque du camp d’Alguel-hoc où au moins 70 militaires maliens ont été froidement exécutés et aussi après la prise de Ménaka par la Rébellion du nord associée aux bandits armées et trafiquants de drogue.
 
Iyad ag Ghali est connu pour être celui qui a déclenché la rébellion dans la nuit du 28 juin 1990 à Ménaka à la tête du Mouvement populaire pour la libération de l'Azawad (MPLA), créé en 1988 et considéré comme le front historique de la rébellion touarègue au Mali. Il prend alors la tête du Mouvement populaire de l'Azawad (MPA), mouvement modéré composé d'un millier d'hommes essentiellement recrutés parmi les Ifoghas. C'est le seul groupe rebelle à soutenir le Pacte national de 1992. Il est dissous en mars 1996, à l'occasion de la Flamme de la paix à Tombouctou. En mai 2006, il participe au mouvement de l'Alliance démocratique du 23 mai pour le changement aux côtés de Hassan Fagaga et Ibrahim Ag Bahanga. Il en devient le secrétaire général. Il est expulsé en 2010 d'Arabie saoudite en raison de ses liens avec Al-Qaïda.

 Le groupe d’Iyad Ag Ghali est associé au groupe terroriste d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) et la Rébellion Touarègue au nord du Mali, MNLA (Mouvement Nationale de Libération De l’Azawad). Ansar dine d’Iyad Aghali a accepté de s’associer aux non-croyants pour s’emparer des trois grandes Régions au nord du Mali tuant et violant femmes et enfants sous le nom de Dieu. Comment être membre d’Ansar dine d’Iyad ag Ghali ? «Il faut juste être trafiquant de drogue, savoir s’exprimer en arabe, porter un turban permanemment, et savoir tuer et violer les femmes d’autrui et les enfants sans pitié », nous répond un ressortissant du nord. 
Les combattants Aqmi, MNLA, "Ansar dine Satan" tous confondue.
 Voila une autre forme de terrorisme qui s’installe au nord du Mali sous l’œil impuissant des grandes puissances, à savoir les  Etats Unis d’Amérique figure emblématique de la lutte contre Al-Qaïda d’Oussama Ben Laden. Cette menace terroriste qui sévit dans notre pays ne vise pas que le Mali mais toute la sous région et aussi le Monde entier. Car, un seul terroriste est une menace pour des milliers de vie innocente.

           Nous savons maintenant qui est qui dans cette histoire. Le Cheick Chérif Ousmane Madani Haidara ne doit pas être comparé à un vagabond de grand chemin comme Iyad Aghali en raison de ses liaisons avec le groupe terroriste Al-Qaïda. Les medias doivent faire attention en ce qui concerne les images qu’ils diffusent pour ne pas confondre « Ançar dine Haidara » et « Ansardine Satan ». 

Djibril Elhassane TRAORE