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lundi 9 décembre 2019

Aller ou ne pas aller à PAU.

IBK, ira bien répondre à la convocation de "son fils". Macron n'est pas plus âgé que Karim. Les Maliens le savent déjà, mais pour dire quoi? Pleurer? S'appitoyer sur son sort? Il en est capable; mais, l'histoire du Mali, lui aussi le sait bien. C'est son frère Modibo KEITA, qui a renvoyé l'Armée Française "à la poubelle".

S'il part à Pau pour une mise à niveau de Macron, qui n'a pas appris les leçons sur l'histoire de la France, cela est tolérable.

Un intellectuel Francais imbibé d'histoire, ne s'adresse pas de cette manière aux dirigeants de l'Afrique Francophone.

A la question qui a appelé qui, la réponse est déjà écrite dans les livres d'histoires. De la colonisation, en passant par les deux grandes guerres, tout bon élève Français sait qui a appelé qui.

A titre de rappel, c'est avec des larmes aux yeux que De Gaulle a appelé les combattants Maliens aux secours.

A Pau, C'est à la France d'éclaircir sa position: Le Mali ou l'Azawad?

Il faut savoir que le Mali n'a besoin ni de la France, ni des États Unis, ni la Russie, ni la Chine...nous n'avons besoin d'aucune force
étrangère, tout ce qui manque au Mali c'est un leader digne de ce nom.

Un vrai Malien qui fera de nos richesses les biens de la nation.

Le nord du Mali, qui est le nerf de la guerre est deux fois plus riche que le Qatar.

Avec une bonne gestion de nos ressources, le Mali pourra même aller sur la lune un jour comme les États Unis...

Aller à Pau pour dire oui, oui, au jeune Macron, malgré ces richesses dans notre sous sol un vrai Mandéka, "yèrè yèrè", "halala", aura honte de se livrer à une telle humiliation.

Au contraire, c'est à la France de nous dire s'il continu ou pas, puisque les Maliens ont compris cette politique d'hypocrisie.

Monsieur Macron, la France a déjà perdu le néocolonialisme. Quant à vous, vous avez déjà perdu un deuxième mandat, les Français ne vous aiment plus.

La nouvelle génération prendra la relève. IBK n'est pas le Mali, quoi qu'il dise à Pau, les choses vont changer, la France perdra et retournera bredouille.

Djibril Elhassane TRAORÉ

mardi 26 novembre 2019

Le règne des Thiam à Koulouba

Racine Thiam
Le règne des THIAM à Koulouba.

Il faut rappeler que Racine Seydou Thiam était sur la bonne voix en matière de communication à Koulouba.

Ancien directeur de communication de la société Orange Mali, Racine Seydou Thiam était le plus jeune directeur de la Cellule de communication de la présidence.

Il fait parti des jeunes cadres propres pour assurer la relève dans les jours à venir. Il faudra y songer, on aura besoin de lui.

Il avait réussi à rénover la cellule de communication. La rencontre mensuelle, "Rendez-vous avec Koulouba" était un succès. Il réunissait les journalistes autour de l'essentiel.

Mais, avec cette parenthèse furtive dans le brouillard, tout est mélangé. Communication et griotisme font deux.

Son Successeur a malheureusement opté pour le second qui est basé sur du mensonge éphémère. La vérité est revenu de loin avec son bâton vert et flexible...La suite est connue de tous.

Finalement, un autre Thiam reprend les affaires .

Adam Thiam
Adam Thiam, un vieux journaliste talentueux. Va t-il réussir à reprendre là où le jeune Tigre de Badalabougou a laissé? Question pour un champion.

Djibril Elhassane TRAORÉ

samedi 16 novembre 2019

Merci Professeur Ibrahim Ikassa Maiga


Merci Professeur Ibrahim Ikassa Maiga d'avoir soulevé la main droite de notre Salif et de lui dire "Keita".

Dieu même est avec celui qui défend sa patrie.

C'est ce qu'on appelle la fibre patriotique. Cette alerte qui se déclenche dès qu'on porte atteinte à la patrie. Mais, les hypocrites, les apatrides...les faux frères ne sentent rien de tout cela.

On vous attend les défenseurs de la culture Malienne. L'heure est arrivée de choisir entre le Mali et ailleurs. Soit vous vous levez sur le rempart comme Salif Keita et le Pr Maiga ou mourrez esclaves.

Dès fois, les mots suffissent pour mettre de l'ordre.

Chacun de nous suit les traces de son Ancêtre. S'il avait déjà fui devant l'ennemie, vous ferez autant. Quoi que disent les griots, on vous connaîtra à travers vos actes. Merci Pr. Maiga.

Rappelez-vous, les Français disent pire que ce que Salif a dit, sur leur Président. Les gilets jaunes brûlent tout en France et insultent les dirigeants Français chaque Samedi.

Le Pr. Maiga vient de se servir de la langue Française pour mettre de l'ordre dans le débat.

L'importance des langues étrangères n'est autre que de s'en servir pour atteindre le même niveau de développement que les autres. On ne s'en sert pas pour detruire chez soi.

Salif, tu n'es pas seul, encore...."kouma, i keita".

Djibril Elhassane TRAORÉ

Mise à niveau de l'Ambassadeur de France au Mali par le Pr. Ibrahim Ikassa MAIGA Enseignant / Faculté de Droit Privé (USJP/Bamako – Mali


Lettre à Monsieur l’Ambassadeur de France à Bamako

Monsieur l’Ambassadeur de France à Bamako,

C’est avec force indignation que je vous ai lu, au fil d’un communiqué faisant état de votre prétendu « étonnement » à propos du secret de polichinelle dont le Très Respecté Salif KEITA s’est fait porteur à l’intention du Président IBK.

De prime abord, votre statut de diplomate vous commande de remuer votre langue dix fois avant de choisir à qui vous adresser, sur quoi et comment. Et, ç’en est devenu votre exercice favori, autant je vous ai récemment entendu vous adresser – directement (quelle outrecuidance !) - au Président de l’Assemblée nationale du Mali à propos des déclarations d’un Honorable député du Mali faites au cours de débats en plénière (constitutionnellement couverts par l’immunité parlementaire malienne), et ce, avec une bien osée désinvolture de votre part.

Mais cette fois-ci, ç’en est trop ! Vous vous attaquez à notre SALIF KEITA NATIONAL, notre Monument Vivant ! Vous vous êtes autorisé au-delà de ce qui est permis à un simple représentant diplomatique !

Vous, vous êtes simple Ambassadeur de France à Bamako, tant pis !

Notre Respecté Salif KEITA est l’Ambassadeur du Mali auprès du reste du Monde, l’Ambassadeur de la Musique et de la Culture maliennes auprès de tous les Citoyens du Monde, titre qu’il arbore depuis des lustres !

C’est sans commune mesure, et cela est d’autant plus vrai et vérifiable que personne ne vous connaît ici qu’à travers vos piètres sorties médiatiques (un diplomate, vous dites !) qui n’ont d’égal que le dédain et l’indignation que le Peuple malien ressent, à votre endroit, en ces heures sombres de son histoire.

Au lieu pondre à la pelle vos communiqués aux relents néocolonialistes et condescendants, l’orthodoxie diplomatique vous aurait commandé, à tout le moins, de vous adresser au Ministère des affaires étrangères du Mali, ou au mieux à en référer à votre patron, son homologue français, qui se chargerait, s’il le juge nécessaire, d’en toucher mot à la chancellerie malienne. C’est « diplomatiquement » simple et basique !

Au demeurant, ne touchez plus à notre SALIF NATIONAL, un des Trois Plus Illustres KEITA que notre histoire connaît : Soundjata KEITA, le fondateur de l’Empire du Mandé au 13ème Siècle, Modibo KEITA, le Père de l’indépendance du Mali au 20ème Siècle, et bien sûr Salif KEITA NATIONAL, en ce 21ème Siècle, mondialement renommé et inscrit à l’équivalent de notre Panthéon (pour vous permettre d’apprécier l’ordre de valeur que cela pourrait représenter chez vous !),… Peut-être même, si la liste devrait s’égrener, arrive un autre KEITA, Salif le domingo du football malien, … et certainement pas celui que vous prétendez défendre dans votre fade communiqué… car sa forte soumission à la France macronienne le déclasse au loin, dans la liste de nos illustres KEITA à distinguer dans le combat pour l’honneur et la dignité du MALI. Souffrez que vous en soyez averti !

SALIF KEITA parle à son Kôrô, et qui plus en Malinké ! De quoi je me mêle ! Ce qu’il y dit en langue authentiquement malien, comme les textes de ses créations artistiques (c’est un véritable créateurs, et c’est peu le dire) et ses compositions musicales sont des universités pluridisciplinaires à côté des élucubrations d’un diplomate en mal d’inspiration !

Salif Kuma ! Parle et sois la voix des sans voix ! L’histoire retiendra que tu as joué ta « partition », autant en musique qu’en citoyenneté !

Mais venons-en au faits, Monsieur l’Ambassadeur de France à Bamako !

Nicolas NORMAND, votre illustre devancier a clairement écrit et défendu au fil de la presse que le gouvernement français « a donné le Nord du Mali aux séparatistes… » (TV5Monde : Nicolas NORMAND : https://youtu.be/jfvek70LxlY). Vous en dites quoi, Monsieur l’Ambassadeur de France à Bamako ?

Déclenchée en janvier 2013 pour stopper les colonnes djihadistes à l’entrée de Konna, l'Opération française "SERVAL" a été l’occasion de forcer la main au gouvernement malien de « redemander » une intervention au sol contre une intervention simplement aérienne, comme initialement demandé à la hiérarchie politico-militaire française (voir l'émission «Cellule de crise»  : https://youtu.be/YhRg3DGq6u4). C’est d’ailleurs, vous le verrez plus bas, ce qui lui a permis de mettre des garrots aux mollets de l’armée nationale. Vous en dites quoi, Monsieur l’Ambassadeur de France à Bamako ?

Quelques semaines après l’intervention française de l’opération Serval, l’Ambassadeur français, Christian ROUYER, qui avait fortement déconseillé et s’était catégoriquement opposé à la collaboration de l’armée française avec les rebelles touarègues, a été démis de ses fonctions (voir idem «Cellule de crise»  : https://youtu.be/YhRg3DGq6u4). Vous en dites quoi, Monsieur l’Ambassadeur de France à Bamako ?

Monsieur l’Ambassadeur de France à Bamako, je vous demande de voir le déroulé des faits et les circonstances de l’intervention française au Mali, et de son évolution subséquente.

Cette émission télévision, Cellule de crise, ci-haut citée, est commentée par le journal Le Parisien comme suit : « Cellule de crise revient avec son atmosphère high-tech crépusculaire pour révéler la genèse de l’opération Serval ».

Et c’est bien à propos de le dire ainsi, car il y est expliqué (en réel et par reconstitutions) comment les autorités françaises avaient pu suivre, depuis des mois, l’évolution en temps réelle de la situation dans les Régions du Nord du Mali, dans une « atmosphère high-tech », de renseignements technologiques, de satellites, de drones à vision nocturne et thermique, d’écoutes téléphoniques et satellitaires, d’avions de surveillance et d’escadrilles supersoniques, d’opérations « combinées » utilisant divers moyens plus ou moins complémentaires, etc. Nous étions en 2012 et début 2013, et il y avait quasiment pas de moyens de renseignement humain bien élaboré au sol.

Pourtant, c’est à partir de postes d’observation et de renseignement en France ou d’autres pays de la sous-région sahélienne que l’armée français est arrivée, en appui avec les troupes maliennes ragaillardies par cette aide salvatrice, à stopper net avec une fulgurante efficacité la percée djihadiste sur le verrou de Konna et les goulots de Nampala et Diabaly, et de mener une chasse à l’homme systématique des colonnes terroristes en débandade, jusque la vallée de l’Amétataye, dans les confins des montagnes de l’Adagh des Ifoghas ou de l’Adagh d’Ouzzeïne et au-delà dans le Tanezrouft à la frontière algérienne ou même dans leur fuite vers les forêts du Wagadou à la lisière de la Mauritanie, voire en repli vers le Sahara Occidental.

En une dizaine de jours, le tour est joué : mission accomplie ! Sauf qu’à quelques encablures de Kidal, l’armée malienne est éconduite… au nom de quoi ! Allez savoir ! Et même là, certains djihadistes furent triés sur le volet et adoubés, d’abord en Mouvement islamique de l'Azawad (MIA) vite converti en Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA), aux apparences djihadistes moins criardes.

Soit ! Le cauchemar de Konna est passé, un Accord préliminaire a permis d’installer des nouvelles autorités élues, la Minusma s’installe, l’Opération Serval se reconvertit en Opération Barkhane dédié uniquement à la lutte contre le terrorisme ambiant, avec plus de 4.200 hommes au Mali.

Soit ! Un Accord dit pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger est signé, mettant définitivement fin aux belligérances entre l’armée malienne, les groupes armés rebelles et les groupes armés d’autodéfense.

A ces trois catégories de protagonistes maliens (Armée malienne, Groupes armés rebelles et Groupes armés d’autodéfense) s’ajoutent donc les forces onusiennes de la Minusma, du Tchad, la Force française Barkhane, et plus tard la Force G5-Sahel, avec comme vocation d’aider le Mali à se stabiliser et à lutter résolument contre le terrorisme national et transfrontalier.

Je fais ce rappel fort élogieux pour l’intervention française, pour simplement montrer que la superpuissance militaire française est à la pointe de la technologie, de la stratégie et de la tactique militaire.
L’armée française a pu facilement débarrasser, à partir de Konna et Diabaly, les régions septentrionales maliennes des forces obscurantistes terroristes, parce qu’elle a pu, avec ses moyens de renseignement et ses opérations combinées, localiser, identifier, suivre à la trace, traquer et neutraliser les combattants terroristes aussi nombreux que disparates sur plus des trois-quarts du territoire malien.

Alors, maintenant des questions avec d’innombrables zones d’ombre !

Comment l’armée française, qui a si facilement réussi avec une stratégie tactique payante d’identification des positions et itinéraires des terroristes en vue de leur neutralisation, a accepté de s’accommoder avec la présence de toutes sortes de troupes éparpillées sur tout le septentrion malien, si tant est l’intention d’être efficiente comme aux premières heures de l’Opération Serval ?

Pourquoi avoir abandonné la recette gagnante qui a consisté à maîtriser le terrain par les moyens de renseignements technologiques, aériens, humains et logistiques, en confinant toutes forces non belligérantes dans des zones et sites bien identifiés, pour pouvoir facilement traquer les terroristes qui auront l’obligation de se mouvoir et de se découvrir pour être frappés et neutralisés ?

Pourquoi on a l’impression que toutes conditions sont créées et entretenues pour maintenir l’enclave de Kidal, alors qu’il est de notoriété qu’une bonne partie des attaques djihadistes s’y préparent ou s’y replient, comme l’a moult fois décrié le courageux Président Mahamadou ISSOUFOU du Niger, et sous la bienveillante couverture de la Force française ?

Comment comprendre que les attaques djihadistes ne visent que les positions des troupes gouvernementales maliennes ou des autres troupes qui ne sont pas en odeur de sainteté avec la Mnla/Cma telles que celles du Tchad ou du Groupe autodéfense touareg Imghad et alliés (GATIA) ou même du Mouvement pour le salut de l'Azawad (MSA), dissident de la Cma ?

Comment comprendre qu’avec toute cette armada de moyens de renseignements technologiques, humains et logistiques, aériens, la Force Barkhane n’assiste pas les militaires maliens, lors des attaques meurtrières qui les déciment de Nampala, à Dioura, de Gourma-Rharouss à Tarkint, de Boulikessy à Mondoro, d’Indelimane à Konna ?

Comment comprendre qu’avec cette superpuissante (je dirais même hyperpuissante) force française militaire, aucun secours ne vient aux soldats maliens, et pire les terroristes auront eu, après leurs forfaits, le large temps de bivouaquer et d’écumer les camps asservis, durant des heures pour tourner leurs macabres vidéos de propagandes et se retirer gaillardement, sans aucunement être inquiétés ?

Comment comprendre qu’un Etat souverain, qui a accepté vos lettre de créances, accuse sans broncher des coups de semonces contre son statut d’Etat indépendant et souverain, à travers des atteintes diverses comme l’annonce d’une énième opération franco-européenne dite « Takuba, le Sabre Scélérate » ou comme l’« autorisation » donnée depuis Paris par Macron au Premier ministre du Mali de se rendre à Kidal… dans les prochains jours ?

Notre SALIF KEITA s’interroge sur le peu d’entrain et de courage politico-diplomatique dont font montre le Président IBK et son gouvernement face aux assauts répétés contre notre souveraineté d’Etat, en tant pays membre à part entière des Nations-Unies et « ami » de la France, certainement pour des raisons que vous et eux connaissent, puisque cela se peut s’expliquer, dans le Pays de Modibo KEITA et de son Excellence Aliou Blondin BEYE, que par le fait que votre Gouvernement tient le nôtre par « quelque chose qui ferait mal, très mal ». D’où certainement ce mutisme fort apathique : vous en direz-nous des nouvelles ?

Monsieur l’Ambassadeur de France à Bamako, c’est sur des aspects aussi ambigus que paradoxalement clairs pour nous que nous attendons le « chantre de l’amitié » France Mali, que vous êtes censé être, plutôt que de vous attaquer à notre SALIF KAITA NATIONAL. Soyez en sûr et ne pas vous méprendre à vous acharner encore sur lui, vous n’en serez que plus honni !

Commettez l’erreur d’y persister dans cette lugubre voie anti-diplomatique que vous serez déclaré persona non grata… au Mali, par le Peuple Malien !

Salutations sincères !

Bamako, le 16 novembre 2019.

Ibrahim Ikassa MAIGA
Enseignant / Faculté de Droit Privé (USJP/Bamako – Mali

samedi 9 novembre 2019

Qui sont ces bandits armés qui hantent nos camps militaires?

Qui sont ces bandits armés qui attaquent nos camps?

Nous connaissons tous leurs identités, ils ne sont ni de l'État islamique, ni d'Al-Qaïda, ce sont des Maliens qui parlent une langue bien connue....je m'arrête là.

Pour en savoir plus, il faut tout simplement réarmer les dozos et les remplacer par les militaires dans un camps au nord et attendre. Leurs bêtes noirs, ce sont des dozos.

Je suis Malien, j'ai donc droit à la parole. Voici ma solution pour une Armée Malienne forte et imbattable qui fera fuir n'importe quel ennemie interne et externe.

La technologie est une puissance moderne, mais il ne faut pas jeter la "ceinture de grand père".

Tout d'abord, il faut réformer la politique de recrutement de militaires. L'Ecole  Militaire Interarmes, (EMIA) n'est l'héritage de personne, c'est pour NOUS TOUS.

Nous savons tous que cette école n'est accessible que par les "fils à papa" des enfants des responsables militaires, des "riches fonctionnaires".

Au moment où le pays a besoin d'eux, ils disparaissent dans la nature soit avec des "arrêts maladies", "des indisponibilités", des voyages pour raison de santé, les arguments ne manquent pas pour ne pas aller défendre son honneur.

Au moment où le Mali brûle, certains se taisent, d'autres se réfugient dans d'autres pays, leurs "seconds patries".

Pendant ce temps, les fils dignes du pays prêts à se battre sont mis à l'écard pour la simple raison qu'ils ne savent pas écrire leurs noms en français, la langue du colonisateur.

Cette école qui agrandisse chaque jour la tombe des États Africains francophones doit enfin disparaître. Il faut réformer l'enseignement à tous les niveaux.

Recruter les illettrés volontaires y compris les dozos et les former au camps, ensuite faire le  suivi de cette opération en permanence.

Pourquoi les dozos?  la confrérie des dozos est fondée sur l'honneur et la justice. Ils ne se trahissent jamais, ils ne volent jamais, ne commettent ni adultère ni fornication. C'est la meilleure Armée depuis des temps immémoriaux. Ils ne ferons que renforcer le rempart qui protège le territoire.

Renvoyer tous les généraux et colonels inactifs hors de Bamako pour accompagner les soldats sur le terrain.

"Recycler" les prisonniers condamnés à mort pour les transformer en soldats défenseurs de l'honneur.

Fermer tous les pouponnières et créer un centre national d'hébergement d'enfants abandonnés afin de former des futures cadres et combattants patriotes; aucun enfant ne doit rôder entre les voitures pour mendier. Avant tout, ils ont droit aux logements, à l'éducation, à la santé. L'objectif est de créer un nouveau Malien.

Assainir l'administration en mettant tous les "sangsues" à la retraite anticipée avant qu'ils n'obstruent le passage aux jeunes cadres compétents et patriotes.

Lever et supprimer complètement l'immunité qui protège les députés et qui empêche la justice de faire son travail. On ne peut pas juger un voleur et laisser un autre comme s'il est innocent.

Limiter le nombre de partie politique à quatre au maximum. Les parties politiques sont budgetivores, ils finissent toujours par se relier autour du butin. L'objectif est de minimiser leur influence sur la politique de défense du territoire.

Ne plus autoriser un militaire à quitter l'armée pour faire la politique. C'est un acte de trahison et de lâcheté.

Honorer la mémoire des soldats disparus sans exception en remettant à leur famille tout ce dont ils ont droit.

Vive le Mali, vive l'armée Malienne.

Djibril Elhassane TRAORE

mercredi 2 octobre 2019

Les véhicules s'enflamment à Bamako. La population s'interroge.

Qui
 importe du carburant "frelaté" au Mali?

Après les dégâts causés par l'engrais frelaté, c'est le tour du carburant "frelaté" qui enflamme Bamako et ses habitants.

Ces véhicules qui prennent feu tout d'un coup n'est dû qu'à la mauvaise qualité du carburant.

Ces stations qui poussent à Bamako de façons illégales n'ont fait qu'augmenter la contrefaçon des hydrocarbures. 

A force de mélanger des liquides inflammables pour faire plus de bénéfices, on finit par produire une bombe. C'est le cas aujourd'hui à Bamako. Chaque jour c'est un véhicule qui s'enflamme.

Qui est là pour faire la lumière sur cette affaire???

Djibril Elhassane TRAORÉ

mercredi 3 avril 2019

Assemblée Nationale du Mali : Le Comité syndical en grève de 72 heures depuis Lundi 01 avril.


Ibrahim Mahamane Touré 
Le comité syndical de l’assemblée Nationale du Mali a entamé une grève de 72 heures depuis lundi suite à l’échec des négociations avec les responsables de l’institution parlementaire.

La possibilité d’une «grève illimité » n’est pas à écarter si les doléances ne sont pas satisfaites selon le secrétaire général du comité syndical, Ibrahim Mahamane Touré.

Qu’est ce qui a bien pu provoquer cette tension entre le personnel et les autorités parlementaires ?

Il faut noter que les points de réclamation concernent non seulement, le statut du personnel parlementaire, l’enrôlement de tous les travailleurs dans l’assurance maladie de l’Assemblée Nationale, la dotation en lait pour le personnel exposé aux produits toxiques, mais aussi la dotation en tenue des agents (chauffeurs, manœuvres, archivistes…). « La dernière dotation date de 2014 », a signalé Ibrahim Mahamane Touré.

Le secrétaire général est formel sur la question, « l’observation de cette grève découle d’un premier préavis déposé depuis le 28 Novembre 2018 qui a abouti à la signature d’un protocole d’accord entre l’Assemblée Nationale et le comité syndical » a-t-il expliqué. 

Malheureusement, l’exécution de ce protocole d’accord tarde à se réaliser. Les travailleurs ont donc décidé de déposer un 2ème préavis de grève le 28 février 2019. 

Suite à cela, les responsables ont engagé des pourparlers et ont promis de signer le statut du personnel parlementaire avant le 01 avril 2019. Une 1ère grève de 72 heures, les 18, 19 et 20 mars étaient prévus, mais qui a été suspendu suite à cette promesse faite par les responsables administratifs.

Selon M. Touré, les autorités de l’institution ont affiché leur « mauvaise foi », ce refus d’honorer leur engagement  les a finalement obligé à tenir une autre assemblée le vendredi dernier 29 mars suite à laquelle tous les travailleurs s’étaient mis d’accord pour entamer cette grève de trois jours à compter du 01 avril. 

« La grève a été observé à 100 % », affirme M. Touré
Pour lui, les députés votent des lois, mais c’est le personnel qui les examine et analysent afin de les remettre aux députés pour le vote en séance plénière.

« Nous lançons un appel aux parlementaires pour qu’ils sortent de cette situation qui ne les honore pas du tout, si les autorités parlementaires n’honorent pas leur engagement, le personnel de l’assemblée nationale ira en grève illimitée à partir du 10 avril 2019 » a conclu le secrétaire général.

Djibril Elhassane Traoré


mardi 2 avril 2019

G5 sahel ou G5 Bamako?

Le G5 Sahel fuit le champ de bataille à Mopti pour se faufiler entre les femmes et les enfants en plein centre ville à Bamako.

Le G5 Sahel n'a donc trouvé aucun endroit stratégique pour installer leur base si ce n'est Badalabougou.

Quel repli stratégique!!!
Une façon de dire aux djihadistes et bandits armés:" venez nous rejoindre au centre ville, ici il y a plus de civils innocents à massacrer".

Comment nos autorités ont-ils accepté une telle proposition?

Toutes les stratégies sont en place actuellement pour découper le Mali en mille morceaux.

Le terme "découpage"en dit long sur la stratégie mise en place.

On verra bien si le Mali a le même destin que les "autres pays".

D E TRAORE

samedi 23 mars 2019

Où est mon Maliba?

Au moment où les jeunes soldats meurent aux fronts, des civils innoncents sont massacrés sans que l'on ne sache par qui, d'autres font la fête comme si tout allait bien, comme si le Mali avance.
Cela s'appelle: de l'insouciance, de l'hypocrisie, de la traîtrise.

Un régime s'éfrite quand les hommes de confiance sont distraits, incompétents ou insouciants. C'est le cas au Mali aujourd'hui.

En temps de guerre, c'est le mieux renseigné qui emporte la victoire. C'est tellement facile de mettre sur écoute nous pauvres citoyens, mais qu'en est-il des réseaux de communication utilisés par ces bandits armés, ces traitres qui s'évissent sur notre propre territoire?

Un grand complot internationale est en cours pour détruire le Mali que nous connaissons tous.

Le Mali de la diversité culturelle, de la solidarité, du cousinage, le Mali de l'entente, le Mali de la paix, le Mali vaste, le Mali riche.

Il faut un dialogue, une concertation nationale impliquant leaders religieux, politiques, groupes armés, toutes les couches sociales pour retrouver ce Mali qui disparaît petit à petit devant nous en plus.

Il faut vite agir avant qu'il ne soit trop tard.

Des têtes sont tombées à dioura, le village de ogossagou-peulh dans le cercle de Bankass ravagé, d'autres villages dogons détruis, des têtes doivent aussi tombées à Bamako, des têtes incapables.

Les concertations en cours se déroulent dans un cadre trop restreints, trop politisés pour relever ce défi énorme de la paix.

Il n'y a pas que l'"azawad", il y a aussi le problème peulh-dogon à résoudre illico-presto.

Les groupes armés sont bien représentés, mais qui représente les peulhs, les dogons, les bambara, les autres ethnies. Il faut réunir tout ce beau monde pour parler du MALI.

S'il vous plaît, mettez la France en dehors de ce dialogue, c'est à huis clos. Lavez ce linge sale en famille.

D. E. Traoré

dimanche 10 mars 2019

Journée du 08 mars, Droits des femmes ou fêtes des femmes?

Si les femmes intellectuelles du Mali se souciaient de l'avenir de nos enfants. Elles auraient choisi Cette journée du 08 mars 2019 pour manifester leur mécontentement par rapport à la situation dégradée de l'école, soit par une grande marche ou par des conférences de presse à travers tout le territoire.

Partout au Mali, c'était manger, danser, rigoler, publier sur facebook et puis c'est tout.

Vous êtes les épouses et les mères des grévistes enseignants et élèves.

Les autorités ont bien fêté sous les regards affamés de vos époux et enfants.

Vos enfants n'iront nulle part pour étudier, c'est ici où ils doivent forger leur avenir quelque soit le prix à payer.

"Éduquer une femme, c'est éduquer une nation", c'est archi faux. 

Hier, nous avons assisté aux folklores organisés par les femmes Maliennes comme si tout allait bien.

C'est de l'hypocrisie, du simulacre. Reveillez-vous et devenez des leaders, non pas des opportunistes.

Ne liez pas la politique à tous vos combats. 

Nous avons connu des grandes dames leaders au Mali avant votre soi-disant "combat d'émancipation" qui est un faux débat. 

Au Mandé, Il y a eu des Reines, des Guerrières, des "Gnélénis" (femmes qui géraient leur foyer et travaillaient aux champs comme des hommes), des dames dans tous les domaines, qui n'ont pas abandonnés leur rôles de mères et épouses et qui étaient des LEADERS respectées.

Dans le domaine de l'enseignement, rien ne marche au Mali, vous êtes là à applaudir les discours insensés, danser comme des marionnettes avec des "sextoys"dans vos sacs.

A titre de rappel, le 08 mars est une "journée des droits des femmes" et non, une journée de fêtes des femmes. 

Djibril TRAORÉ

mercredi 6 mars 2019

Traduire la constitution dans toutes les langues, c’est le défi lancé par les membres de l’association Malienne des droits constitutionnels. Le chrono est en marche pour une tache de titan.

La cour constitutionnelle a organisé une rencontre pédagogique dans le cadre du 1er colloque international de l’Association malienne de Droit constitutionnel (ADMC) qui s’est tenu du 04 au 06 mars 2019 au grand Hôtel Azalai de Bamako sur le Thème : «  La constitution entre éternité et réalisme ».

La rencontre a regroupé les membres de la cour constitutionnelle et les participants dudit colloque au siège de la cour constitutionnelle sis à Hamdalaye ACI 2000.

Il faut noter que le rôle de l’ADMC est de vulgariser au mieux la science du droit constitutionnel, a laissé entendre le Pr. Cheick Amala Touré, président de l’ADMC. La réforme constitutionnelle étant en cours, un comité a été nommé à cet effet. Il revient aux universitaires de prendre le devant et appeler les collègues pour partager les expertises en la matière, a-t-il ajouté.

Selon le président de l’ADMC, les blocages par ci par là au tour du droit constitutionnel sont dus surtout au manque de communication. Il faut trouver les moyens afin que chacun puisse s’approprier des éléments qu’il faut pour la meilleure compréhension du droit constitutionnel. 

Une des taches énormes qui revient aux universitaires est de traduire la constitution dans  toutes les langues et essayer de véhiculer le continu. Cela permettra de dissiper en parti les problématiques autour de ce sujet, a martelé M. Touré.

La présence de la présidente de la cour constitutionnelle est une suite logique de l’évènement en cours, le colloque international de Bamako qui est un grand évènement sans précèdent au Mali réunissant pratiquement tous les universitaires des Etats d’Afrique noire  francophone. 

« Tous les états francophones d’Afrique noir ont connu cette révision constitutionnelle peut être avec des grincements de dents, les universitaires vont réfléchir d’abord, ensuite les fruits de nos réflexions vont servir la société malienne et toute l’Afrique », a conclu le Pr. Cheick Amala Touré. 

Djibril TRAORE

Cadre de concertation national (CCN): Les mouvements signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation (CMA, plateforme) ont suspendu leur participation.


Le Ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Mohamed Ag Erlaf a présidé, vendredi dernier, la session de la formation politique du cadre de concertation nationale dans la salle de conférence dudit ministère.

L’ordre du jour de la rencontre portait sur trois points à savoir : Le rappel des points saillants de la session précédente, Les propositions de modifications de la loi électorale et les questions diverses.

La rencontre a enregistré également la présence de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et la Plateforme.

Il faut rappeler que ce Cadre de concertation national (CCN) entre le gouvernement, les partis politiques, la société civile et les représentants des mouvements signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale (CMA, Plateforme) a été instauré par le Premier ministre Soumeylou Boubeye Maiga par decret N°2019-0129/PM-RM du 28 février 2019.

Ce Cadre a pour mission de « donner des avis et formuler des propositions au gouvernement sur les questions qui lui sont soumises ».

A sa sortie de la salle, le représentant de l’Alliance « Ensemble Pour le Mali » (EPM), un regroupement de 70 partis politiques de la majorité présidentielle, Ibrahim Bocar Bah a félicité, dans son intervention, le ministre Ag Erlaf pour la « très bonne conduite du débat avec beaucoup de tact, de patience et d’adresse ».

Il a ensuite rappelé les trois points inscrits à l’ordre du jour de la réunion. Selon M. Bah, le premier point qui concerne les questions saillantes avait déjà été abordé lors de la précédente session.

Il s’agit, a-il expliqué, de cinq thématiques à savoir : La révision de la Constitution, la loi organique sur le nombre de député, la révision du code des collectivités, la révision de la loi électorale et le découpage administratif.

En ce qui concerne le deuxième point débattu aujourd’hui, selon les propos du représentant de l’EPM, c’est-à-dire les propositions de modification de la loi électorale. C’est « tambour battant », «chacun a pu s’exprimer autour de la table et les choses vont dans le sens du rapprochement », a-t-il ajouté.

Toutefois, les parties ont été invitées à réfléchir à l’interne sur la question avant une prochaine rencontre.

Les questions diverses portaient surtout sur un espace plus grand afin que les participants se sentent plus à l’aise.

Quant aux représentants de la CMA et de la Plateforme, respectivement Sidi Brahim Ould Sidatt et Ibrahim Diallo, « les deux points débattus aujourd’hui ont duré deux ans et ont buté sur le problème de révision constitutionnelle ». Sidi Brahim Ould Sidatt a ainsi annoncé la suspension de leur participation au CCN jusqu’à ce que la révision constitutionnelle ait lieu d’abord et après ils pourront rejoindre la table de dialogue sur les autres questions.

C’était la raison pour laquelle ils n’ont pas fait plus de 30 minutes dans la salle. La prochaine participation de la CMA et la plateforme fera l'objet de communiquer. A conclu le porte parole Sidi Birame Ould Sidatt.

Le cadre de concertation nationale est-il possible sans la participation de la CMA, de la Plateforme et de l’opposition ? Les prochaines rencontres nous édifieront sur le sujet.

Djibril TRAORE

mercredi 2 janvier 2019

Guerre fratricide au Mali, sentiment anti-peulhs. Que s'est-il passé?

J'en veux aux associations peulhs qui se disent amoureux de la culture peulh et organisent même des festivals pour magnifier la culture peulh.

Au moment où Amadou Kouffa, le terroriste, appelait les peulhs au djihad et à la réhabilitation du Macina, aucune de ces associations n'a rappelé Kouffa à l'ordre.

Ils ont gardé le silence coupable qui pèse lourd sur eux aujourd'hui. C'est dommage!!!

Mêmes les intellectuels peulhs qui crient au désarmement des donzos n'ont pas condamné les actes barbares du peulh Amadou Kouffa contre bambara, bozos, dogon.... Que cachaient-ils?

Réhabiliter la ville de hamdallaye plaisait à beaucoup de peulhs d'où ce silence. Soutenir Kouffa et son "djihad" est une fierté chez les peulhs. Chaque famille est représentée par au moins un élément. Certains vendent des boeufs pour le soutenir.

Les autres aussi ont longtemps souffert sous le feu de kouffa et ses acolytes. Ils ont crié en vain.

Les peulhs terroristes ont brûlés des récoltes, des champs, tuaient des troupeaux de bétail, violaient des femmes. Il y a eu toute sortes de massacres perpétrés par des peulhs djihadistes.

Aujourd'hui les donzos se sont organisés et ont décidé de se venger. C'est cela que les gens ne comprennent pas. Or, "la vengeance est un plat qui se mange froid".

Avant de mourir, Kouffa avait semé le vent, les adeptes peulhs sont entrain de récolter la tempête aujourd'hui.

Pour arrêter ce massacre il faut désarmer le mouvement d'Amadou Kouffa et Iyad ghaly au lieu de vociférer sur les légitime defenseurs donzos.

Djibril TRAORÉ