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samedi 23 mars 2019

Où est mon Maliba?

Au moment où les jeunes soldats meurent aux fronts, des civils innoncents sont massacrés sans que l'on ne sache par qui, d'autres font la fête comme si tout allait bien, comme si le Mali avance.
Cela s'appelle: de l'insouciance, de l'hypocrisie, de la traîtrise.

Un régime s'éfrite quand les hommes de confiance sont distraits, incompétents ou insouciants. C'est le cas au Mali aujourd'hui.

En temps de guerre, c'est le mieux renseigné qui emporte la victoire. C'est tellement facile de mettre sur écoute nous pauvres citoyens, mais qu'en est-il des réseaux de communication utilisés par ces bandits armés, ces traitres qui s'évissent sur notre propre territoire?

Un grand complot internationale est en cours pour détruire le Mali que nous connaissons tous.

Le Mali de la diversité culturelle, de la solidarité, du cousinage, le Mali de l'entente, le Mali de la paix, le Mali vaste, le Mali riche.

Il faut un dialogue, une concertation nationale impliquant leaders religieux, politiques, groupes armés, toutes les couches sociales pour retrouver ce Mali qui disparaît petit à petit devant nous en plus.

Il faut vite agir avant qu'il ne soit trop tard.

Des têtes sont tombées à dioura, le village de ogossagou-peulh dans le cercle de Bankass ravagé, d'autres villages dogons détruis, des têtes doivent aussi tombées à Bamako, des têtes incapables.

Les concertations en cours se déroulent dans un cadre trop restreints, trop politisés pour relever ce défi énorme de la paix.

Il n'y a pas que l'"azawad", il y a aussi le problème peulh-dogon à résoudre illico-presto.

Les groupes armés sont bien représentés, mais qui représente les peulhs, les dogons, les bambara, les autres ethnies. Il faut réunir tout ce beau monde pour parler du MALI.

S'il vous plaît, mettez la France en dehors de ce dialogue, c'est à huis clos. Lavez ce linge sale en famille.

D. E. Traoré

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