Pages

dimanche 19 novembre 2017

L'ESCLAVAGE CONTINUE PARTOUT MEME AU MALI

Certains Maliens sont étonnés de voir qu’en Libye des Africains sont vendus comme du pain au marché. Il n’y a rien de surprenant dans cette affaire. A Bamako, nos sœurs sont vendues chaque année en Arabie Saoudite ou au Koweït.
Le business se passe dans certaines agences de voyages. Elles sont recrutées pour travailler dans ces pays Arabes comme femme de ménage moyennant un « bon salaire ». Une fois sur place, c’est tout à fait le contraire qui les attend. Elles deviennent des objets sexuels souvent obligées de coucher avec des chiens. Elles travaillent nuit et jour sans repos.

De surcroit, certaines pouponnières font exactement la même chose en vendant les enfants aux étrangers sous forme d’ « adoption » légalisée. Nos autorités sont bien au courant de ce nouveau système d’esclavage.

Le cas de la Libye ne date pas d’aujourd’hui et tous ceux qui vont en Libye pour traverser la mer afin de rejoindre le « paradis » le savent. La solution n’est pas de « tuer » les Libyens qui font cette pratique, mais c’est de rester chez soi et bosser. C’est tout.

Il n’y a pas longtemps le gouvernement malien en partenariat avec l'Organisation Internationale de la Migration avaient rapatrié près de 200 maliens installés en Libye. Pourquoi ne pas répéter la même opération pour ceux qui désirent revenir.

Le paradis se trouve à la maison.

Djibril El Hassane TRAORE