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dimanche 12 février 2012

LA REBELLION TOUAREG AU NORD DU MALI : LE DEBUT DU MASSACRE ET LA FIN DU CAUCHEMAR

le Général Sadio Gassama et le ministre Sidiki N'fa KONATE
         La rébellion Touareg au nord du Mali dure depuis 50 ans maintenant. La première guerre a eu lieu en 1964. C’est une rébellion séparatiste, même si on évite ce terme. Cette poignée de bandits lourdement armées décide de faire la guerre à toute l’armée Malienne. Comme on a coutume de le dire, c’est après la guerre que l’on peut connaitre le vainqueur. Ainsi soit-il, en fin.

        Une partie de la population au nord du Mali veut prendre son indépendance. Cette guerre d’indépendance a commencé depuis les années 60. De massacre en massacre, les rebelles ou bandits armées agissent comme des fourmis, ils transmettent la guerre de père en fils et ainsi de suite. Mais, ce qu’ils ne doivent pas ignorer est que : « Wara dounan tè gniokari yan », en français on peut dire : « le séjour d’un tronc d’arbre dans l’eau ne le transforme pas en crocodile ».

        Le mali est un et indivisible, Un peuple, Un but, Une foi. La carte du Mali ne sera pas découpé en morceau comme le souhaite certaines forces obscures. Nos autorités sont résolues à mater cette rébellion avant la tenue des élections en avril 2012. Après une inspection des troupes à Gao, le Général Sadio Gassama, le nouveau Ministre de la Défense et des anciens combattants a tiré une conclusion: «Nous avons à mener une mission très limitée dans le temps. Les élections sont dans trois mois et nous devons trouver une solution dans ce délai-là».

         Dans la guerre, l’ennemi doit être éliminé complètement. Il faut déraciner le mal avant qu’il ne se propage. Notre mal est déjà partout. Mais, nous savons de qui il s’agit. L’ennemi n’est pas la communauté touareg ; selon le ministre  « les touaregs qui ont pris les armes ne sont pas représentatifs de la communauté touareg. Ceux qui ont toujours pris les armes depuis l'indépendance à nos jours sont connus de tous. Ils appartiennent à une seule communauté de Kidal. Ils ne sont ni représentatifs de la communauté touareg de Gao, ni celle de Tombouctou encore moins celle de toute la région de Kidal". La preuve est que « nos opérations sur le terrain sont menées par des touareg et des arabes. Si nous voulons gagner la bataille, sortons de cette logique de purge ethnique » à en croire le ministre.

        On en a marre de cette guerre interminable. Les autorités doivent remuer ciel et terre pour finir le travail. Le Général est décidé : « Cette guerre, nous allons la mener jusqu'au bout. Nous sommes des militaires et c'est pour cela que nous avons été incorporés. Nous sommes prêts à nous sacrifier pour le pays ». Promesse de général.

        Ce qu’il faut dire aux forces obscures est que le Mali ne sera pas comme le soudan. Nos autorités ne doivent en aucun cas demander secours ni à la France ni aux Etats Unis d’Amérique ni à aucune autres puissances étrangères. Il faut gérer la situation quelque soient les circonstances. Il faut bouter la rébellion hors du Mali comme les pères de notre indépendance ont bouté le colonisateur hors du Mali. C’est cela la LIBERTE, et c’est cela l’INDEPENDANCE.

Djibril El Hassane TRAORE