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samedi 31 mars 2012

LE CNRDRE : LE RETOUR DU « MESSIE » AU MALI

Amadou Haya SANOGO (Président du CNRDRE)
Le coup d’état du 22 Mars 2012 est un acte de bravoure, de courage et d’honneur pour la majorité de Maliens. Il a libéré le Mali du règne du démagogue, de l’Hypocrite et du faux patriote qui n’est autre qu’Amadou Toumani TOURE. La population accueille le capitaine Amadou Haya SANOGO avec des larmes de bonheurs aux yeux.

Le Général Amadou Toumani TOURE s’est fait renversé par son homonyme le 22 Mars 2012 suite à un cours circuit verbale entre les hommes du capitaine et le Général Sadio GASSAMA (ex Ministre de la défense). Selon les propos du Capitaine Amadou Haya SANOGO, les événements auraient mal tournés avec ce dernier, d’où ce coup d’état à l’improviste. En dehors des causes immédiates, il y avait mille et une raisons de mettre fin au règne du Général, entre autres la prise de Ménaka par les rebelles, le fameux « replis tactique » de l’armée Malienne faute de munition devant une poignée de vagabond, la cherté de la vie au Mali.. Si ATT avait envoyé la munition de KATI au nord, il n’allait pas abandonner koulouba. S’Il ne voulait pas la guerre au nord, on ne sait pas pourquoi, il a bien été vaincu dans une autre guerre tout près de lui. A cause de sa politique sournoise, on n’allait oublier qu’il y avait bien des militaires dans ce pays. Oui !!! Le capitaine SANOGO nous a prouvé par sa rapidité et son efficacité qu’il y avait encore des munitions, ne serait-ce que pour faire déguerpir le Général Amadou Toumani TOURE de Koulouba. Bienvenue le MESSIE au Mali.

Voilà un acte de bravoure qui est à saluer. Les jeunes militaires nous ont débarrassés de notre pou. Le général était devenu un comédien pendant que le pays, affamé et meurtri dans son intégrité territoriale, est en pleine guerre contre les bandits armés. Ce coup d’état était inévitable et incontournable pour la survie de notre démocratie. Si la démocratie est le pouvoir du peuple par le peuple, ce coup d’état est celui du peuple et par le peuple (voir photo).
manifestation de soutien au CNRDRE à BAMAKO

Le premier signe de la chute du Général ATT était celui de la marche des femmes des militaires de Kati. Elles ont reproché au Général d’être du côté des rebelles et serait même leur source d’information. Elles se sont appuyées sur plusieurs raisons : manque de munitions, manque d’armement adéquat, manque de nourritures aux hommes sur le terrain, manque de suivi et de contrôle des actions du gouvernement… Chaque point souligné par les femmes mérite la démission sans délai d’un chef d’état. Pour la simple raison que son souci principal doit être la sécurité des citoyens, l’autosuffisance alimentaire, sans parler de l’éducation. Ce sont nos soldats qui avaient faim sur le terrain, du jamais vu au Mali. En plus du manque de munitions, nos soldats étaient confrontés aux manques d’armements. Que faisait Amadou Toumani TOURE à KOULOUBA pendant dix ans? Qu’est ce qu’il voulait de ce pays?

La réponse est très claire, ATT n’a rien foutu contre les bandits armées qui sévissent dans notre pays. Au contraire, il les a accueillis à Koulouba sachant qu’ils sont venus de Libye avec des armes de destruction massive. Aqmi ou autres, ce qu’il faut retenir est que l’insécurité n’a régné au Mali que sous les deux mandats d’Amadou Toumani TOURE. Il devait démissionner de lui-même et avouer son échec et son incapacité à gérer la crise du nord parmi des milliers d’autres. Il n’est pas seul, tout ceux qui le suivaient têtes baissées comme des robots sont aussi coupables. Ils doivent tous être jugés pour CRIME DE SANG et CRIME ECONOMIQUE.

Cette rébellion est une vieille guerre, chaque fois qu’elle éclate, c’est avec la dernière rigueur qu’il faut châtier ses meneurs. Cela a toujours été ainsi depuis le premier président Modibo KEITA. Ce dernier avait sa propre stratégie : Il matait d’abord les bandits armés jusqu’à la source. Cette solution consistait à mener une intervention militaire sans faille contre les rebelles. Ensuite, le président Modibo KEITA menait une campagne de sensibilisation pour informer la population du nord qu’il n’a pas à faire à une ethnie, mais à des vagabonds. Donc, toute tentative de soutiens à ceux-là est une trahison contre l’état Malien et sera punie avec la dernière rigueur. En fin le président Modibo KEITA n’oubliait jamais la coopération des pays voisins pour qu’ils ne servent pas de nid aux bandits armés.

Il faut avouer que le Général Amadou Toumani TOURE n’a réussi aucune de ses trois solutions. Car, il fallait d’abord franchir la première étape qui est de neutraliser les ennemies du peuple Malien. Il parlait d’AQMI, ou autres. Le peuple Malien ne connaît ni AQMI ni AZAWAD, il ne connaît que les vagabonds qui sévissent à l’intérieur du pays. L’armée à le devoir de les massacrer quelque soit les moyens.

Il ne faut pas laisser Amadou Toumani TOURE impuni. Lui et ses compagnons doivent répondre de leurs actes criminels contre le Mali. S’il est vrai que nul n’est au dessus de la loi, ils doivent être jugés pour CRIME DE SANG et CRIME ECONOMIQUE.

Djibril Elhassane TRAORE