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samedi 23 février 2013

MACINA ET DIAFARABE : LE MARCHE NOIR DE LA PIECE D’IDENTITE NATIONALE

Actuellement, pour avoir une carte d’identité nationale, à Macina et à Diafarabé, il faut « connaître le réseau ». La pièce est devenue source de richesse pour les agents de la gendarmerie « en complicité avec ceux de la mairie ». Comment tout cela se passe-t-il ? Suivons les témoignages:

«Je me suis rendu à la mairie pour chercher la carte d’identité, on me fait savoir que c’était finit et qu’il fallait que je me rende à la gendarmerie. Arrivée là bas, le prix est clair, quinze mille francs CFA (15.000) pour les nouveaux, avec une ancienne pièce c’est douze mille francs CFA (12.500), sans les photos. Je n’avais pas le choix, je m’en suis acquitté pour en avoir ; mais, cela a fait un trou dans mon budget car je ne m’y attendais pas, le prix normal ne dépasse pas au maximum quatre mille francs CFA (4.000)», nous témoignes K. DIENTA.

Moussa, chauffeur de bus : « ce n’est pas vrai, je ne peux pas comprendre que le stock que j’ai vu de mes yeux soit finit en si peut de temps, la mairie fait semblant, elle renvoie les gens à la gendarmerie, pour partager le butin après. Je ne comprends pas, les autres pays viennent à notre secours, les responsables s’en foutent. Nous les pauvres villageois, on se soucie plus de l’avenir de ce pays que les élus en qui nous avons confiance».
A Diafarabé c’est pire, le prix est fixé en fonction de ta présentation physique; Pour mettre la pression sur les pauvres illettrés, on leur fait croire que le stock est finit, alors là ils doivent s’inscrire en payant la somme colossale de Vingt Cinq Mille Francs CFA (25.000), sans photos, pour les nouveaux. Pour les renouvellements c’est 20.000 FCFA. Par contre, les intellectuels et leurs parents sont bien traités.

UN LAISSER-PASSEZ QUI COUTE MIILE FRANCS CFA (1000 FCFA)

Entre Ségou et Bamako, si tu n’as pas de pièce d’identité, il suffit de payer Mille Francs CFA (1.000 FCFA) pour passer les agents, et Cinq Cent Francs CFA (500 FCFA) au cas où la date de la pièce est dépassée. Mais, tout cela se passe presqu’inaperçu.
« Quand, on m’a dis que la date de ma pièce est dépassée, je me suis approché de l’agent, je lui ai demandé ce que je dois faire, il me dit de payer Cinq Cent Francs CFA (500) pour passer, mais j’ai vu des gens qui n’en avaient pas du tout, ils ont payé Mille Francs CFA (1.000). Pour qu’ils acceptent cela, il faut le faire discrètement », nous témoignes Malick TIENTA.

Rappelons que le régime d’ATT a chuté, car il n’y avait pas de contrôle. En ce moment, l’heure n’est pas à la magouille et à l’incivisme. Le contrôle doit être strict partout au Mali. De grâce, ne facilitez pas l’accès de notre pays aux terroristes, même s’ils vous promettent ciels et terres. Que Dieu veille encore sur notre cher Maliba.
Djibril Elhassane TRAORE

samedi 2 février 2013

SA « SAINTETE » FRANCOIS HOLLANDE, SEIGNEUR DE LA GUERRE CONTRE LE TERRORISME AU MALI, A DEPASSE LE GENERAL DEGAULLE.


François HOLLANDE et Dioncounda TRAORE, place de l’indépendance à Bamako
François HOLLANDE et Dioncounda TRAORE savourent leur victoire sur le terrorisme au Mali. Il suffit de voir les deux héros main dans la main pour être convaincu de la réussite de la mission « Serval du désert » lancée le 11 Janvier 2012 pour détrôner les esclavagistes et terroristes d’Iyad Aghali et ses alliés hors du Mali. L’image fait froid au dos des ennemies du Mali. François HOLLANDE promet l’assistance de la France jusqu’à la fin totale de cette crise, quelque soit la durée.

Jamais un chef d’état français n’a eu droit à un tel honneur au Mali, même le Général DEGAUL. Dioncounda Traoré a qualifié son homologue de "frère de tous les Maliens et les Maliennes » sur la place de l’indépendance devant une foule brandissant des drapeaux Maliens et Français. Le Mali est fière d’accueillir sa « Sainteté » François HOLLANDE.  Alhousseyni nous le confirme avec fierté : "Tout le monde veut le féliciter. Hollande est devenu aujourd’hui notre 334ème saint». La France a sauvé le Mali ; Ibrahim TOURE, un vieux notable est sûre que « sans les Français, jamais les bandits n’auraient quitté Tombouctou ». "Nous étions prisonniers des islamistes. C’est notre liberté que nous célébrons", ajoute Monsieur Yattara.

Rappelons que les terroristes infiltrés par le MNLA ont occupé les trois grandes Régions du Mali pendant près de dix mois. Ils ont effectué toutes sortes d’exactions sur la population civile aux yeux et à la barbe de Human Right Watch, de l’Amnistie International et autres petites ONG financées par le Qatar. Parmi ces actes indignes, il ya des mariages forcés, des violes collectives, des coupures de mains et des pieds au nom de leur dieu. C’était le comble de la sauvagerie humaine. Il a fallu qu’ils dépassent les bornes pour que la France s’y implique.

La France a intervenu au moment où les terroristes avaient pris la route de Mopti après avoir occupé Konna. N’eut été cette offensive Français, on aurait assisté au pire à Bamako, la Capitale. Leur objectif étant de faire du Mali un « Etat Islamique ». Pendant leur « règne », la population meurtrie du nord a vécu l’enfer des pures mécréants et drogueurs de MNLA associé au terroriste de MUJAO, ANESARDINE et AQMI.

Les quelques enviés et égoïstes qui dénoncent l’intervention français sur le sol Malien, le Président Français les répond : "Nous nous battons en fraternité, Maliens, Français, Africains, parce que moi je n'oublie pas que lorsque quand la France a été elle-même attaquée (...) qui est venu alors ? C'est l'Afrique, c'est le Mali. Merci merci ! Nous payons aujourd'hui notre dette à votre égard", Il faisait référence aux tirailleurs africains qui combattirent sous l'uniforme français dans les deux guerres mondiales, en Indochine ou en Algérie.

"La France est avec vous (...) fière de vous, et moi je veux vous dire que je viens sans doute de vivre la journée la plus importante de ma vie politique". A déclaré Francois Hollande accompagné par la directrice générale de l'Unesco Irina Bokova à Tombouctou ville inscrite au patrimoine mondiale.

"J'ai pris une décision grave d'engager les soldats français avec les soldats maliens, c'était l'appel que m'avait lancé le président Traoré, c'était le devoir de la France", "Depuis cette date du 11 janvier, ville après ville, village après village, les armées du Mali et de la France appuyées par les pays de l'Afrique de l'Ouest, rendent enfin au Mali son unité, son intégrité et sa force, le terrorisme a été repoussé, il a été chassé mais il n'a pas encore été vaincu", a-t-il ajouté.

Le Président Français est venu pour les Maliens et pour un Mali Un et Indivisible. Il n’a parlé ni de mnla, ni de l’Azawad. Quand aux exactions dénoncées par des organismes désœuvrées, Dioncounda TRAORE nous rassure : "Jusqu'à présent le comportement de nos troupes est quasi-exemplaire,… ». Selon lui, cette guerre se terminera sans aucun dérapage, aucunes représailles, et surtout avec « zéro exaction".

Djibril Elhassane TRAORE