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jeudi 19 juin 2014

LE MAL DU MALI, C’EST LA CORRUPTION ET NON UN PREMIER MINISTRE.


l'Assemblée Nationale du Mali

Un gouvernement d'union nationale, c'est quoi? C’est donner l'opportunité aux sangsues de sucer le peu de sang qui circule dans nos veines. Ces brebis galeuses de la classe politique Malienne font trop de bruits à l’assemblée Nationale, puisqu’ils ont été élus Députés, si non on les entendrait jamais.

Ils ne sont inspirés que quand on touche à leurs intérêts, ce sont des sangsues à l’état humaine. Depuis le départ du Premier Ministre Moussa Mara à Kidal. Les parties politiques de l’opposition crient avec tambours et balafons contre lui. Les naïfs pensent qu’il est le seul auteur de l’échec militaire du Mali face aux bandits armés du mnla.

Ils ignorent que le mal du Mali n’est autre que la corruption et la gabegie financière forgées par les faux démocrates depuis le coup d’état de 1991 contre le Général Moussa Traoré ; oui je dis bien le Général, car à part lui nous n’avons pas encore eu un autre général au Mali capable de défendre en chef de guerre l’intégrité territoriale du Mali.

Ce n'est pas une question de Moussa Mara, ou de Bourama ; c’est la corruption, ce système bidon et nuisible qui fait des ravages dans notre administration depuis 1991. Que Le premier Ministre reste ou qu’il part, cela ne change rien à notre souffrance tant que les auteurs de cette corruption ne sont pas expulser de l’administration Malienne.

S’il faut combattre le mal, il faut commencer par le plus difficile. Le mal qui fait le malheur de tous n’est autre que la corruption que tout le monde pratique. Ceux qui demandent le départ du Premier Ministre Moussa Mara sont pires que lui, ils veulent un gouvernement d’union nationale pour continuer à sucer le peu de sang qui circule dans nos veines. Ce sont de vulgaires sangsues à éliminer.

La CRISE AU NORD DU MALI ne date pas d’aujourd’hui, les acteurs de la classe politique sont en majorité responsables de cette situation d’une manière ou d’une autre. LES AINES ONT ÉCHOUE. C’est la conclusion à tirer.

Alors, il faut laisser la chance aux jeunes de trouver une solution à cette CRISE FANTOMATIQUE. Quand tu donnes ton avis, on te traite de pro-un tel, moi je ne suis pro personne. Je chante les actes de PATRIOSTISME et je SUIS AVEC LES PATRIOTES.

Djibril Elhassane TRAORE

lundi 16 juin 2014

MALI : LES SIGNES D’UN ÉCHEC CUISANT



Le Président IBK est-il fatigué à peine une année passée au pouvoir ? En tout cas, le constat est amer non seulement pour les opposants mais aussi pour les partisans musulmans en majorité qui l’ont hissé au pouvoir avec 77% des voix.

Tout d’abord, il faut noter l’achat inopportun d’un avion à vingt milliards de Francs CFA, sur fond de crise économique, à un moment où le pays tend la main pour demander du crédit auprès de la Banque Mondiale. Cela a fait couler beaucoup d’encre au Mali car jugé par la classe politique et la population inacceptable et inadmissible.

Ensuite, la défaite cuisante de notre armée à Kidal -avec la complicité de la France bien sur- le Président et son Premier ministre ont tous les deux refusé de porter le chapeau après avoir déclaré publiquement que « le Mali est en guerre ». Un autre repli tactique politique ou une crainte ? C’était une lâcheté de laisser les soldats et les victimes face à leur destin et face à la Minusma et le Serval.

De surcroit, le Diplôme d’Etude Fondamental  (DEF) et le Baccalauréat 2014 ont été couronné de fuites de sujets plusieurs jours avant le jour j. Un réseau qui existe pendant des années au sein du même Ministère tutelle et qui est un secret de polichinelle.

Et voilà aujourd’hui 16 Juin 2014 des prisonniers qui s’échappent de la Grande prison de Bamako peuplé d’éléments pénitentiaires armés et présents sur place. N’est ce pas la goutte d’eau qui pourrait déborder le vase ?

On ignore encore si les prisonniers de guerre, que le MNLA réclame, en font parti. Il se pourrait qu’il y ait même des djihadistes parmi les échappés. Une évasion préméditée, sans doute. Qui leur a ouvert la porte ?

« Tout ce que nous demandons au Président de la République IBK, c'est de mettre de l'ordre, pas à Kidal, mais à Bamako d'abord. C'est pour cette raison que nous avons voté pour lui et c’est ce que nous attendons de lui». Réaction d’un imam par rapport au désordre à Bamako en ce moment.

Ce qu’il faut signaler, c’est l’absence de l’autorité au Mali, on ne reconnait plus l’IBK qui avait décrété une année blanche en 1994, quand il était Premier Ministre, pour calmer les élèves et étudiants à l’époque et qui fit le succès du Président Alpha Oumar Konaré. Les pauvres citoyens continuent à prier ; mais, n’oublions pas que  Dieu, il est aussi avec les autres.

Djibril Elhassane TRAORE