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jeudi 16 novembre 2023

Insécurité dans le cercle de Macina: Les FAMAS déploient les grands moyens pour éradiquer le mal

La population du village de Touara situé à 15 km de Macina avait lancé l’alerte aux autorités de la transition. Les terroristes et leurs complices étaient en train de massacrer la population et leur faire subir toute sorte d’humiliation inhumaine.

Dès lors, les grands moyens ont été rapidement déployés par les autorités militaires pour mettre fin à la souffrance et à l’humiliation des populations de toute la zone.

Les forces de défense et de sécurité sont entrain de nettoyer le village de Touara et l’ensemble du cercle de Macina, les efforts ainsi fournis sont à la hauteur des attentes des citoyens.

La libération de Kidal et de nos villages est la preuve que nos autorités de la transition contrôlent effectivement la situation.

Mais, les complices de ces terroristes doivent aussi être traqués pour qu’ils ne songent pas à une vengeance après le départ des forces de l’ordre.

Les réalisations du Colonel Assimi Goita et son gouvernement resteront gravées dans les annales. Ils sont entrain de relever des défis inimaginables sur toute l’étendue du territoire Malien.

La lutte de la libération et de l’Independence totale du Mali engagée par nos cinq colonels est le début d’une nouvelle gouvernance adaptée aux réalités du Mali.

Djibril TRAORE

lundi 6 novembre 2023

Attaque terroriste à Touara cercle de Macina

Les terroristes, tous peulhs, aux nombres de six lourdement armés ont attaqué le village de Touara le samedi matin vers 10h00.

Rappelons que Touara est situé sur la rive droite du fleuve Niger à 15km de Ké Macina en allant à Diafarabé.

Auparavant, les terroristes avaient déjà attaqué et détruit le village de Payaka et ont fait signé un "pacte de soumission" à beaucoup d'autres villages, tels que Fiah à 6 km de Touara.

Ils ont d'ailleurs mis en garde les ressortissants de Fiah de ne pas se rendre à Touara car ils vont passer à l’attaque.

C'est ce qu'ils ont fait ce matin à leur perte heureusement. Les chasseurs les ont repoussés. Ils auraient perdu deux hommes au cours des fusillades. Ils seraient répartis avec les deux corps.

Nous lançons encore l'alerte aux autorités compétentes de répondre aux cris d'alarmes des habitants du village de Touara pour sauver des vies pendant qu'il est temps.

Le cas de Payaka fut le médecin après la mort. Nous lançons l'appel au secours pour éviter une catastrophe humanitaire à Touara.

Djibril Traoré

Insécurité dans le cercle de Macina: Un autre « Kidal » se forme au vu et au su de nos autorités

Les terroristes, ou plutôt les bandits armés, ont imposé « un pacte de soumission » aux différents villages. Cela se passe dans le cercle de Macina au vu et au su des autorités. Que se passe-t-il ? C’est la question que se posent les habitants des villages qui refusent de fuir espérant sur une intervention des forces de sécurité dans cette zone.

Ce qui est évident, c’est l’absence de l’état qui a permis aux terroristes de régner en maitres absolus. Les villages situés sur la rive droite de Macina Ville ne dorment plus sous les coups de feu nuits et jours.

Ces villages sont Touara, Souley, Dihri, Tenin, Dinanbougou, Tiontiè, Konkonbougou, Dièmertogo, Moutikè, etc. Ces habitants se dirigent vers Matomo et Macina ville pour chercher refuge.

Pourtant, comme « un malheur ne vient jamais seul », le fleuve s’est montré ingrat cette année, tout est sec ; Notons que tous ces villages sont en ce moment accessible, contrairement à ce que beaucoup de gens pensent.

Les villageois ont été obligé d’abandonner leurs champs dont ils s’apprêtaient à faire les récoltes. L’objectif des assaillants est d’affamer les citoyens afin de les soumettre à leur domination totale.

Plusieurs de ces villages ont malheureusement signé le pacte de soumission appelé en langue Bambara « benkan ».

Ce pacte est un moyen pour eux de rester en vie faute d’espoir venant des autorités; malheureusement, son application reste difficile et humiliante.

La première étape de l’application de cet accord est le désarmement total du village. Armes à feu, munitions et même les tenus de protection sont remis aux terroristes.

 La deuxième étape consiste à faire la « zakat » qui n’est autre que le partage des récoltes avec les assaillants.

L’étape la plus humiliante est la livraison des femmes pour « laver les habits des guerriers », selon leur terme. C’est en ce moment que beaucoup de signataires refusent de se soumettre et par conséquent, ils subissent le mauvais sort : Pillage et destruction. Le cas de Payaka en est un exemple parmi tant d’autres.

Notons que certains villages, tel que Touara, ont refusé de signer ce pacte espérant sur la présence des forces de sécurité. Dès lors, les bandits armés continuent de leur mettre sous pression.

Chaque jour, il y a un affrontement entre ces groupes armés et les groupes d’auto défenses composés de volontaires pour protéger le village et les champs.

Si les autorités ne réagissent pas en ce moment, la situation risque de les dépasser dans les jours à jour.

Djibril TRAORE