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dimanche 10 mars 2019

Journée du 08 mars, Droits des femmes ou fêtes des femmes?

Si les femmes intellectuelles du Mali se souciaient de l'avenir de nos enfants. Elles auraient choisi Cette journée du 08 mars 2019 pour manifester leur mécontentement par rapport à la situation dégradée de l'école, soit par une grande marche ou par des conférences de presse à travers tout le territoire.

Partout au Mali, c'était manger, danser, rigoler, publier sur facebook et puis c'est tout.

Vous êtes les épouses et les mères des grévistes enseignants et élèves.

Les autorités ont bien fêté sous les regards affamés de vos époux et enfants.

Vos enfants n'iront nulle part pour étudier, c'est ici où ils doivent forger leur avenir quelque soit le prix à payer.

"Éduquer une femme, c'est éduquer une nation", c'est archi faux. 

Hier, nous avons assisté aux folklores organisés par les femmes Maliennes comme si tout allait bien.

C'est de l'hypocrisie, du simulacre. Reveillez-vous et devenez des leaders, non pas des opportunistes.

Ne liez pas la politique à tous vos combats. 

Nous avons connu des grandes dames leaders au Mali avant votre soi-disant "combat d'émancipation" qui est un faux débat. 

Au Mandé, Il y a eu des Reines, des Guerrières, des "Gnélénis" (femmes qui géraient leur foyer et travaillaient aux champs comme des hommes), des dames dans tous les domaines, qui n'ont pas abandonnés leur rôles de mères et épouses et qui étaient des LEADERS respectées.

Dans le domaine de l'enseignement, rien ne marche au Mali, vous êtes là à applaudir les discours insensés, danser comme des marionnettes avec des "sextoys"dans vos sacs.

A titre de rappel, le 08 mars est une "journée des droits des femmes" et non, une journée de fêtes des femmes. 

Djibril TRAORÉ

2 commentaires:

OMBOTIMBE S.S a dit…

Bien dit cher Djibril.
Je suis presque d'accord à tout point de vue, sauf que je me pose la question du pourquoi du jusque boutisme des enseignants.
D'une part il se peut que je ne connaisse pas le fond du problème, d'autre part je sais que l’État fait du deux poids deux mesures. Mais, de là à refuser catégoriquement toute concession, je ne comprends pas ce comportement des enseignants.
Et honnêtement, je leur porte un doit accusateur en me posant une autre question: ont ils eux aussi souci de l'école malienne, de la qualité des formations? J'ai de fort doute.
Exemple: le salaire d'un Enseignant de Catégorie B est dans la même fourchette que celui d'un Ingénieur (catégorie A, avec BAC + 5)de l'IPR et de l'ENI.
Donc un Enseignant de Catégorie A est beaucoup mieux payer qu'un Ingénieur A, BAC+5.
Mais tous ces deux méritent un salaire plus élevé qu'un Magistrat.

Ceci dit j'ai toujours soutenu et je continuerai de soutenir que s'il y a un corps qui mérite toutes les attentions d'un pays, surtout les notre en développement, c'est le corps des enseignants. l’État a fait quelque chose, il doit encore mieux faire, mais j'ai la ferme conviction qu'on ne doit pas exiger tout et tout de suite.

Peut être que ce comportement cache quelque chose que je ne sais pas.
En tous les cas que Dieu nous aide à nous entendre dans ce pays.

Toutes mes félicitations et chapeau pour ta clairvoyance habituelle.
C'est juste une position personnelle, une contribution.
Je te soutien, acceptons toutefois de dire clairement aux enseignants que céder face à un État n'est pas de la faiblesse, au contraire.
Il faut qu'ils arrêtent cette grève incessamment, c'est eux qui doivent faire le premier pas de recul.
Un père peut être injuste entre les fils, mais il demeure le père.

Djibril Elhassane Traoré a dit…

Merci très cher Ombotimbé pour votre contribution.