Le Ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Mohamed Ag Erlaf a présidé, vendredi dernier, la session de la formation politique du cadre de concertation nationale dans la salle de conférence dudit ministère.
L’ordre du jour de la rencontre portait sur trois points à savoir : Le rappel des points saillants de la session précédente, Les propositions de modifications de la loi électorale et les questions diverses.
La rencontre a enregistré également la présence de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et la Plateforme.
Il faut rappeler que ce Cadre de concertation national (CCN) entre le gouvernement, les partis politiques, la société civile et les représentants des mouvements signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale (CMA, Plateforme) a été instauré par le Premier ministre Soumeylou Boubeye Maiga par decret N°2019-0129/PM-RM du 28 février 2019.
Ce Cadre a pour mission de « donner des avis et formuler des propositions au gouvernement sur les questions qui lui sont soumises ».
A sa sortie de la salle, le représentant de l’Alliance « Ensemble Pour le Mali » (EPM), un regroupement de 70 partis politiques de la majorité présidentielle, Ibrahim Bocar Bah a félicité, dans son intervention, le ministre Ag Erlaf pour la « très bonne conduite du débat avec beaucoup de tact, de patience et d’adresse ».
Il a ensuite rappelé les trois points inscrits à l’ordre du jour de la réunion. Selon M. Bah, le premier point qui concerne les questions saillantes avait déjà été abordé lors de la précédente session.
Il s’agit, a-il expliqué, de cinq thématiques à savoir : La révision de la Constitution, la loi organique sur le nombre de député, la révision du code des collectivités, la révision de la loi électorale et le découpage administratif.
En ce qui concerne le deuxième point débattu aujourd’hui, selon les propos du représentant de l’EPM, c’est-à-dire les propositions de modification de la loi électorale. C’est « tambour battant », «chacun a pu s’exprimer autour de la table et les choses vont dans le sens du rapprochement », a-t-il ajouté.
Toutefois, les parties ont été invitées à réfléchir à l’interne sur la question avant une prochaine rencontre.
Les questions diverses portaient surtout sur un espace plus grand afin que les participants se sentent plus à l’aise.
Quant aux représentants de la CMA et de la Plateforme, respectivement Sidi Brahim Ould Sidatt et Ibrahim Diallo, « les deux points débattus aujourd’hui ont duré deux ans et ont buté sur le problème de révision constitutionnelle ». Sidi Brahim Ould Sidatt a ainsi annoncé la suspension de leur participation au CCN jusqu’à ce que la révision constitutionnelle ait lieu d’abord et après ils pourront rejoindre la table de dialogue sur les autres questions.
C’était la raison pour laquelle ils n’ont pas fait plus de 30 minutes dans la salle. La prochaine participation de la CMA et la plateforme fera l'objet de communiquer. A conclu le porte parole Sidi Birame Ould Sidatt.
Le cadre de concertation nationale est-il possible sans la participation de la CMA, de la Plateforme et de l’opposition ? Les prochaines rencontres nous édifieront sur le sujet.
Djibril TRAORE
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