CRISE AU NORD DU MALI : MIEUX
VAUT CÉDER LE NORD PLUTÔT QUE DE DEMANDER DE L’AIDE AUX ÉTATS-UNIS D’AMERIQUE
OU A LA FRANCE
Modibo KEITA, Premier Président de la République du Mali |
La crise au nord du Mali est une
erreur de la diplomatie Malienne depuis le 22 Septembre 1960. Si le
gouvernement de Modibo KEITA avait su faire le partage du « GATEAU COMMUN »,
on n’aurait pas assisté à cette GUERRE D’HERITAGE entre des frères d’une même Famille.
Donc, au lieu de demander des armes aux autres, pourquoi ne pas chercher à
communiquer avec l’adversaire qui n’est autre que LE FRERE ET LA SŒUR.
Aller au nord pour
combattre n’est qu’une utopie. Non seulement, c’est n’est pas une solution,
mais en plus la guerre n’a jamais résolu une crise de ce genre nulle part dans
le Monde. L’aide provenant de la France et les Etats-Unis d’Amérique ne fera
qu’empirer les choses ; il suffit de voir chez le voisin pour s’en rendre
compte. Le Mali vaut mieux que La Libye actuel de Moustafa
Abdel Jalil qui n’est que
l’ombre de lui-même. Pourtant, il a lui aussi reçu de l’aide provenant du
« monstre », c'est-à-dire L’OTAN (Organisation
du Traité de l'Atlantique Nord). Un monstre conçu par les plus riches pour
détruire uniquement les pauvres et ceux
qui ne sont pas du même avis qu’eux. rien de plus. Dieu !!!
Quand
est-ce les Africains vont se réveiller pour comprendre cela ? Certains ont
déjà compris, mais impuissant face à leur force dévastatrice. Parmi ceux-ci,
Mouammar Kadhafi faisait parti, il fut liquidé tout simplement. Ne souhaitons
pas la même chose pour notre chère patrie. La crise du nord n’est qu’une guerre
d’héritage entre les membres d’une même famille. Un héritage se partage
équitablement. Soit on le partage, ou on le gère ensemble. C’est là les deux questions
à traiter avec intelligence. C’est le résultat de l’échec de la diplomatie Malienne depuis le 22 Septembre 1960. Si jamais la France et les Etats-Unis
s’impliquent, le Mali est foutue à jamais. C’est leur objectif depuis des
années : Brulé le Mali. Qu’est-ce qu’ils vont faire ? Nous fournir de
l’armement pour tuer nos parents du nord ? Alors, dans ce cas, ils n’ont
qu’à nous doter en armement nucléaire,
nous pourrons gérer le reste nous-mêmes.
Le Mali est une famille, nul besoin
de le répéter. Une famille qui doit son harmonie et sa beauté à sa diversité
culturelle. Il n’ya pas une ethnie dominante, mais des ethnies qui vivent
ensemble et qui ont lutté ensemble pour la guerre de libération. A la fin de la lutte, chacun s’attend à sa
part de butin. Après notre accession à l’indépendance, qu’à fait le
gouvernement pour que les uns et les autres ne se sentent pas rejeter ? On
n’a nullement besoin d’encyclopédie pour
comprendre cela, les erreurs du passé émergent sur les événements du présent.
C’est ce que nous assistons actuellement au nord du Mali. Le partage n’a pas
été bien observé entre nordiste et sudiste. Alors, qu’avez-vous fait
papa ?
Ce qui est sure, l’instauration de
la seule langue de Bamanakan comme langue nationale parmi des centaines dans un
pays multiculturel comme le Mali est l’une des « ultimes erreurs » qui a provoqué ce sentiment de rejet chez
beaucoup d’ethnies non bambara, tel que les arabes, les touarègues, les tamasheqs,
les sonrais, peulhs…..Mais, l’erreur fut si minime aux yeux des pères de
l’Independence qu’elle fut oubliée complètement pendant 50 ans. Aucun autre
chef d’état n’a VU mieux que Modibo KEITA. Nous nageons dans du cendre chaud pendant
ces 50 années écoulées, ce sentiment de rejet continue de travailler les
mentalités de beaucoup de parents nordistes. A cela s’ajoute, la « Grande Erreur » de Modibo
KEITA : le « socialisme à la
Malienne ». Il voulait instaurer ce système de gouvernement dans un
pays où même les intellectuels ne peuvent pas écrire leur propre nom dans leur
langue. Perdition ? Ou ignorance ? Le socialisme ne marche jamais
dans aucun état où les langues nationales ne sont pas une priorité dans le
système éducatif national. La chine devait lui servir d’exemple. Une seule
langue n’était pas suffisante comme langue nationale. Vous allez certainement
poser la question de savoir quelle autres langues pouvaient s’y ajouter ?
Très simple, si le Bamanakan est la langue parlé par la majorité des Maliens,
quelle langue pouvait la remplacer au nord. Il fallait tout simplement faire la
part des choses en faisant de l’enseignement des langues nationales une
priorité dans notre système éducatif tout jeune. Revenons en arrière.
La première
République du Mali fut marquée par une tentative de transformation radicale de
la société : il s'agissait de s'affranchir des structures laissées par la
colonisation, et d'affirmer l'indépendance du pays. Le parti de Modibo Keita,
l'U.S.-R.D.A., devint parti unique de fait. Il était censé jouer un rôle de
premier plan dans la construction du socialisme : c'était en son sein
qu'étaient définies les grandes options économiques, sociales et
politiques ; c'était lui qui était chargé d'encadrer la population…..
Cependant, cette politique se solda par un échec retentissant. Les sociétés
d'État devinrent un gouffre financier et aboutirent à une bureaucratisation
stérile de la vie économique pour le seul profit d'une classe pléthorique de
fonctionnaires. La production agricole stagna, et l'État dut avoir recours à
d'importants achats à l'étranger, déséquilibrant ainsi la balance des paiements
[…].
En tout cas le temps file, Ils sont
encore présent, ces pères de notre indépendance. Allez-y leur poser la
question. Certains d’entre eux crient au racisme chaque fois que Nicolas
Sarkozy trébuchait dans la langue française à l’encontre des Africains. Dès
fois, ces sois disant Intellectuels mobilisaient des historiens Africains
contre Sarkozy. Mais, ils se sont tus pendant que le Mali brule. Nous leur
jetons à la figure en disant ceci « Professeur, votre agrégat n’a rien
servi pour le Mali ».
Djibril ElhassaneTRAORE
1 commentaire:
Bienvenue chers lecteurs!!!
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