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lundi 13 juillet 2020

Crises au Mali: Le dernier geste d'un régime en agonie

En tirant sur des civils désarmés, le régime d'IBK n'a fait qu'agraver la situation. Les citoyens révolutionnaires sont "gradés" au niveau de martyrs inoubliables. "Désormais, leurs morts ne seront plus vaines", c'est le mot d'ordre sur toutes les lèvres. A qui la faute?

Est ce le dernier geste d'un moribond? Toute personne, toute force humaine, tout régime, avant de mourir, disparaître, essaie d'exécuter des gestes de self-sauvetage contre la mort. Des mouvements de désespoir qui n'empeche pas la fin.

Dans un contexte social tendu par la crise économique due, non seulement, à la pandémie du covid-19, des actes barbares provoqués par des djihadistes, mais aussi par son cortège de chômage.

Des chefs de famille désoeuvrés par la mauvaise gestion des différentes crises, se métamorphose en révolutionnaires pour accélérer la chute d'un régime incapable qui n'apporte plus de solutions idoines aux problèmes.

En utilisant des balles réelles contre les manifestants, des enfants en général, au lieu du gaz lacrymogène, et eau chaude, les autorités ont mis de l'huile sur le feu. "Ces pertes en vies humaines ne resteront plus impunis", selon les parents inconsolables d'un martyr du vendredi.

A cet effet, il faut mener une enquête et punir le coupable qui a fait intervenir les FORSAT (Forces Spéciales Antiterroristes) sur ce terrain inoffensif au moment où les djihadistes font la lois partout au Mali.

Ensuite, dissoudre l'Assemblée Nationale et mettre en place un gouvernement d'Union Nationale avec à sa tête un premier ministre de plein pouvoir proposé par Mahmoud Dicko lui même.

Nous savons tous que le président est allergique aux propositions venants de quelqu'un d'autre. Qu'il le fasse ou pas, on s'en fout c'est son pouvoir qui est au bord du gouffre.

Djibril Elhassane TRAORE

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