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mercredi 29 juillet 2020

Désobéissance civile ou militaire: Le dernier espoir d'un peuple opprimé.

Désobéissance civile ou militaire: Le dernier espoir d'un peuple opprimé.

De l'antiquité à nos jours, les hommes se sont toujours révoltés pour mettre fin aux carnages, à l'abus de pouvoir, exercés par les "maîtres", du temps de l'esclavage à la période de démocratisation en passant par la colonisation.

Personne, aucun état n'a inventé la liberté; elle est née de révoltes et de désobéissances civiles ou militaires aux chefs malhonnêtes, aux tyrans...

Les lois arrangeaient toujours les plus forts, ce sont eux qui les rédigeaient, dès fois au nom de Dieu, pour bien légitimer leurs animosités.

Rappelons que les différentes révoltes sanglantes des esclaves noirs aux États-Unis ont fini par terroriser et affaiblir l'autorité des "maîtres"blancs.

 Pendant l'application de cette loi de désobéissance, beaucoups de ces esclavagistes sont anéantis et tués par leurs propres esclaves maltraités.

Ces tyrans étaient obligés de se trouver une porte de sortie honorable. D'où la fameuse loi de l'abolition de l'esclavage aux États Unis et partout dans le Monde.

Abraham Lincoln n'avait pas le choix pour décréter l'abolition de l'esclavage en 1865. Les esclaves noirs étaient décidé à se libérer au prix du sang.

Pendant la colonisation en Afrique de l'Ouest, c'est exactement la même loi de désobéissance à l'envahisseur qui a obligé le general Charles De Gaull à poser la fameuse question aux indépendantistes.

Au Senegal en 1958, les "porteurs de pancartes", les independantistes, ont désobéi aux autorités en soulevant leurs pancartes face à De Gaull.

En voyant ces révolutionnaires, De gaull s'enerve et s'exprime: "Je veux dire un mot, d'abord, aux porteurs de pancartes. Je veux leur dire ceci : " Ils veulent l'indépendance. Qu'ils la prennent le 28 septembre ". Oui, l'indépendance, que les porteurs de pancartes la prennent le 28 septembre prochain".

Les Africains ont ainsi imposé leur indépendance.

En ce qui concerne l'ère de démocratisation, le Mali l'a obtenu au prix du sang, le sang des martyrs tombés avant et après le 26 mars 1991. C'était suite à plusieurs actes de désobéissances civiles et militaires.

Pour quelles raisons, Les mêmes acteurs de la révolution du 26 mars 1996 s'opposent à la célèbre loi de la désobéissance civile contre un regime mourrant?

Nous avons déjà compri, ils s'y opposent pour leurs propres intérêts.

Pour parfaire cette démocratie dans notre pays, la jeunesse consciente a déjà compri. Cette jeunesse ne tombera ni avec la CMAS ni avec le M5-RFP. La lutte ne fait que commencer.

D.E.Traoré

La loi du respect ou la punition inévitable. Le président n'est pas un dieu.

La constitution c'est du papier recyclable. Respectons-nous d'abord avant toute chose. Toute organisation reussi repose sur le respect.

Pourquoi certains de nos chefs d'États Africains violent la constitution et ils ne risquent rien après?
 
En plus, quand on essaie de l'écarter, ce sont ces mêmes franc-maçons qui viennent à son secours?

Pourtant, dans toutes les organisations, secrètes ou pas, les membres sont obligés de respecter les règles au risque d'être exclu ou tuer.

Commençons par la simple tontine mensuelle de nos soeurs. Celui qui ne paye pas son quota est exclu. Les mauvais payeurs ne sont pas membres.

Qu'en est-il pour nos gardiens de la cité? Chez les chasseurs, si tu commets l'adultère, tu es "tué à la chasse par un animal", ou par un ennemie dans la guerre de protection du territoire.

Chez les franc-maçons, tu es exclu et éliminé plus tard. C'est la "règle du couteau". Tu payes par ton sang. 

Chez les illuminatis, tu n'oses même pas, si non c'est le suicide en pleine cérémonie rituelle. Chez eux, c'est Dieu seule qui sait pardonner, pas les humains. 

Dans la sorcellerie, tu es mangé au prochain repas.

Reveillons-nous, laissons ces lois à côté et réglons nos problèmes en fonction des réalités. 

Celui qui tue doit être tué. Celui qui vol, rembourse. Quand tu détruis, tu construi, ainsi de suite. Est ce que c'est difficile? 

Celui qui ne nous aime pas, n'est pas l'un de nous. Notre cité est notre paradis et notre enfer.

D.E.Traoré

vendredi 24 juillet 2020

Crises au Mali: Mahmoud Dicko seule contre six chefs d'États.

Rencontre avec les cinq chefs d'États en tourisme politique au Mali: "Cracher pour éduquer".


On dirait que Goodluck Jonathan n'a pas fait un compte rendu fidèle à ces pères de la CEDEAO.   Après le tourisme, ces cinq chefs d'États regrettent déjà leur séjour infructueuse au Mali face à un seul Homme, Mahmoud Dicko. 

Le seul Homme qui fait peur à toute la sous-région. S'il sort victorieux de cette révolution, c'est la fin de la "démoncratie" enseignée par la France dont profitent tous ces vampires.

Les signes sont favorables au M5-RFP, il suffit d'un tire bien visé pour sauter la serrure.

Trois de ces cinq chefs d'États ont un point en commun avec leur homologue Malien, d'où la riposte de Dicko en solo. Quels sont ces points?

Commençons par l'ex complice de Guillaume Soro pendant la rébellion, le président Alassane Dramane Ouattara (ADO).

Bien vrai qu'il ait fait plus de réalisation que IBK, son principal opposant, Guillaume Soro, est en exil à cause d’un mandat d’arrêt surprenant contre lui. Pourtant, ils ont combattu Laurent Bagbo ensemble dans une rébellion sanglante de 2002 à 2007.

Quant au président Macky SALL du Sénégal, c'est un travailleur qui est entrain de transformer le Sénégal, mais son principal opposant, Khalifa Ababacar SALL, avait été condamné à 5 ans de prison en mars 2017.

Sous la pression de certains puissants leaders religieux, Il a fini par le libéré le dimanche 29 septembre 2019, en lui accordant par décret, une « remise totale des peines principales » à l’ancien maire de Dakar et à deux de ses coaccusés. Pour le cas de l'autre opposant Karim Wade, il reste en exil.

En ce qui concerne le Niger, le président, Mahamadou Issoufou, Son principal opposant, Hamma Amadou, était également en prison pour une affaire de "trafic de bébé". Il a été libéré récemment avec d'autres prisonniers à cause de la pandemie du covid-19.

Enfin, Ibrahim Boubacar Keita qui est en dernière position en terme de réalisation; malgré cette defaite cuisante, son principal opposant, Soumaila Cissé, est pris en otage par des inconnus quelque part. Personne ne sait où à part le président lui même.

Nous comprenons maintenant les raisons qui ont motivées ces trois présidents à se joindre à la délégation. Sauvons notre camarade, c'est tout.

Au vu de toutes ces réalités, Mahmoud Dicko n'a pas mâché ses mots. Sans complexe, il les a renvoyer au mur en ces termes: "Chers Présidents, je vous le répète, nous ne sommes pas un Peuple soumi ou résigné... Nous sommes un Peuple debout et résistant. Nous préférons mourir que de trahir... IBK a tué des maliens à Badalabougou, et sa gestion est catastrophique, ces martyrs ne peuvent pas mourir pour rien. Nous ne pourrons plus continuer à travailler avec les auteurs de ces actes..."


Dans un jargon en langue bamanankan de Segou, Cela s'appelle "Cracher pour éduquer". N'oublions pas que la visite de ces chefs d'État a été facile grâce à la trêve observée par les acteurs du M5-RFP jusqu'au lendemain de la fête de Tabaski. 

Malgré leurs titres, l'imam Dicko n'a pas eu froid aux yeux. Il leur a fait face avec bravoure et fierté. En d'autres termes il les a "placé sur orbite".

Aux suivants...

Djibril Elhassane TRAORE

dimanche 19 juillet 2020

La mentalité à imposer aux autorités politiques et religieux

Être élu ou nommé à un poste de responsabilité ne fait de personne un Roi ou un Seigneur, mais un  serviteur pour le peuple. 

Le président, le Député, le Maire, n'est pas plus béni que les autres, il est au service des autres.

Si vous vous gambader dans vos grands boubous susurrant la langue étrangère comme si vous êtes le meilleur, le plus instrui, la jeunesse consciente est là pour vous plonger dans les égouts.

Les leaders religieux doivent retenir que la religion n'est pas une profession. La prière n'est pas le travail, on apprend d'abord à travailler avant de s'asseoir pour prier. 

C'est en luttant avec corps et âme que nous obtiendrons l'indépendance totale et la liberté. Le prophète Mohamed (psl)et ses collaborateurs ont lutté avec corps et âme pour instaurer l'autorité musulmane.

Prenons l'exemple sur nos prédécesseurs. Ils ne se sont pas assis, ils ont bossé physiquement armes à la main pour imposer leur vision. C'est la raison pour laquelle nous fêtons chaque année le resultat de leur lutte: l'indépendance.

Pour obtenir le nouveau Mali, il faut lutter pour l'imposer. Le grand boubou, le costume, ne fait de personne un héros, c'est la lutte acharnée.

Seule la lutte libère.

D.E. TRAORÉ

samedi 18 juillet 2020

Crise au Mali: les dés sont déjà jetés, jouons.

Les Maliens ne toleront plus la mauvaise gouvernance. Après sept ans passés au pouvoir sans aucune réalisation concrète, la population en a assez de IBK et son clan.

Le pouvoir a déjà dépassé la ligne rouge en tuant la population lors de la manifestation du 10 et 11 juillet 2020. Ce qui est et reste inadmissible.

La CEDEAO c'est comme Hollywood, elle fait la promotion des acteurs talentueux pour jouer devant les grandes puissances. Ces puissances qui nous veulent morts ou capturés.

Cette Commission ne fera qu'essayer de protéger le président. Pourtant, le sang a suffisamment coulé au Mali au vu et au su de la communauté internationale. Des villages sont complètements rayés de la carte par des inconnus. C'était en ces moments qu'il fallait intervenir.
De surcroît, la mauvaise gestion de la crise scolaire, du covid-19, a donné raison à la population de se révolter contre ce regime budgetivore.

Je reviens sur ma thèse, en Afrique, une demande de démission d'un président, est une declaration de guerre.

Au niveau où nous en sommes au Mali, la guerre est déjà déclenchée, il faut la gagner au risque de périr. 

Cette nouvelle révolution est un exemple à suivre dans les autres pays Africains où le président cherchent à briguer un troisième mandat.

Dorénavant au Mali, le mouvement crée le 05 juin 2020 intitulé M5 reste la force de frappe qui veillera aux activités de tout chef d'État élu. Si le président trébuche, il finira dans les égouts.

Vive la révolution!

D.E.TRAORE

lundi 13 juillet 2020

Crises au Mali: Le dernier geste d'un régime en agonie

En tirant sur des civils désarmés, le régime d'IBK n'a fait qu'agraver la situation. Les citoyens révolutionnaires sont "gradés" au niveau de martyrs inoubliables. "Désormais, leurs morts ne seront plus vaines", c'est le mot d'ordre sur toutes les lèvres. A qui la faute?

Est ce le dernier geste d'un moribond? Toute personne, toute force humaine, tout régime, avant de mourir, disparaître, essaie d'exécuter des gestes de self-sauvetage contre la mort. Des mouvements de désespoir qui n'empeche pas la fin.

Dans un contexte social tendu par la crise économique due, non seulement, à la pandémie du covid-19, des actes barbares provoqués par des djihadistes, mais aussi par son cortège de chômage.

Des chefs de famille désoeuvrés par la mauvaise gestion des différentes crises, se métamorphose en révolutionnaires pour accélérer la chute d'un régime incapable qui n'apporte plus de solutions idoines aux problèmes.

En utilisant des balles réelles contre les manifestants, des enfants en général, au lieu du gaz lacrymogène, et eau chaude, les autorités ont mis de l'huile sur le feu. "Ces pertes en vies humaines ne resteront plus impunis", selon les parents inconsolables d'un martyr du vendredi.

A cet effet, il faut mener une enquête et punir le coupable qui a fait intervenir les FORSAT (Forces Spéciales Antiterroristes) sur ce terrain inoffensif au moment où les djihadistes font la lois partout au Mali.

Ensuite, dissoudre l'Assemblée Nationale et mettre en place un gouvernement d'Union Nationale avec à sa tête un premier ministre de plein pouvoir proposé par Mahmoud Dicko lui même.

Nous savons tous que le président est allergique aux propositions venants de quelqu'un d'autre. Qu'il le fasse ou pas, on s'en fout c'est son pouvoir qui est au bord du gouffre.

Djibril Elhassane TRAORE

samedi 11 juillet 2020

La marche du 10 juillet, qui en est responsable?

C'est simple, que chacun réponde de ses actes, à commencer par la cour constitutionnelle.

Les personnes de bonne foi ont demandé au president de corriger les erreurs commises pendant les elections législatives. Est ce que c'est fait?

La cour constitutionnelle a imposé le président de l'Assemblée Nationale et d'autres députés en falsifiant les résultats des élections législatives.

C'est de là que tout est parti. À quoi sert la démocratie si un peuple ne peut plus choisir ses représentants à l'Assemblée Nationale? Les USA, la France ne nous diront pas le contraire.

La désobéissance aux lois de la démocratie, à la constitution ne peut rester impunie. Qui a violé la constitution?

Quand une équipe de football ne gagne pas, on commence par changer l'entraîneur, ensuite le capitaine et le gardien.

L'armée Malienne a perdu beaucoup de batailles, qui avons-nous changé? 

Le Mali, ce bateau qui tangue dans l'océan sans gouvernail, va sombrer bientôt. Tout le Monde le sait, qui allons-nous changé?

Combien de fois avons-nous changé de gouvernement? Tout ceux qui espéraient avoir une ou des propositions concrètes de la part du président sont désespérés.


Le mot d'ordre c'est le changement. L'équipe du Mali ne gagnera plus. Changeons de capitaine.

Djibril Elhassane TRAORE

dimanche 5 juillet 2020

Le rendez-vous à Koulouba, et si on en rit pour détendre l'atmosphère.



Ils ont tous rencontré le chef de L'Etat à Koulouba, personne ne lui a rémis la lettre de démission. Pourquoi???

La question mérite d'être posée aujourd'hui. En langue bamanankan On dit "bi sera", c'est à dire en français facile, on le savait.

Toute personne lucide savait que demander la démission d'un président était une déclaration de guerre qui mérite un plan avant d'entrer en action. Ce plan, il y en avait aucun. 

Malgré ce manque de préparation, le vendredi 19 Juin, devant les témoins Mahmoud Dicko a confié une lettre de démission à trois personnes afin de la remettre à Bina Boua.
 
Arrivée au niveau du jardin zoologique, ces trois chevaliers, par crainte pour le gaz lacrymogène,  auraient confié ladite lettre à des apprentis chauffeurs de sotrama en ajoutant, bien sûr, le transport aller retour entre Koulouba et le marché Soukounikroi.

Ces derniers seraient à leurs tours chargés de remettre le courrier aux policiers. Pour le moment, personne ne sait si IBK a reçu le message ou pas.

Pourtant, Dicko, Choguel et les autres leaders de la  "révolution" ont tous rencontré le président en personne à Koulouba.

Selon nos témoins, personne n'a remis cette lettre de démission au chef suprême de la magistrature. 

Que s'est il passé entre le 19 juin et aujourd'hui 05 juillet 2020?

Est ce que c'est la règle de Bakari Togola qui a marché: "ka djoni djo bèda" (donner un peu un peu à chacun)? Ou bien c'est IBK qui a remporté la victoire? 

Les marcheurs vous observent.

Djibril Elhassane TRAORE