Le Manque de vigilance et de préparation du protocole de la république et la garde rapprochée a failli couté la vie au Président en publique.
Nul
besoin d’être spécialiste en sécurité pour savoir que cette équipe du
président
n’est pas du tout prêt pour le sécuriser contre les ennemies internes et
externes.
Le jour de la fête de tabaski, après la prière, le président était assis dans la mosquée en attente de l’Imam qui devrait immoler son mouton. Soudain, un homme habillé en chemise blanche et jean pantalon surgit avec un couteau pour égorger le président.
Heureusement, le président a su se protéger et l’homme a été maitrisé.
Cet homme ne devrait pas atteindre le président si les agents arrêtés derrière lui étaient vigilants et bien formés.
Les adeptes de la théorie du complot ignorent que cet acte barbare est une humiliation aussi bien pour le colonel Assimi Goita que pour l’Armée Malienne. Le manque de formation est évident ! Ceux qui parlent de montage, n’ont rien compris.
Le président va-t-il accepter d’humilier toute l’Armée Malienne, le protocole de la république, la garde rapprochée juste pour faire le buzz? Le président est certainement blessé à la main, même s’il ne le déclare pas publiquement. Cette façon de se protéger contre le couteau n’est pas sans risque.
Après avoir visionné la vidéo récente, des questions de sécurité restent sans réponse : A quoi sert le protocole de la république? Quel est le rôle de la garde rapprochée d’un président ? Est-ce que le président était obligé d’attendre que l’imam égorge son mouton?
Pourquoi, les gardes n’ont pas formé un cercle autour du président assis ? Pourquoi toutes ses paparazzi à zéro mettre du président dans une mosquée en plus? Je le conseille de prier chez lui en sécurité.
Un tel coup raté peut être interprété comme complot par les ennemis, mais un tel coup réussi est un coup d’état. Tant pis pour le président qui veut se rapprocher trop prêt de son peuple.
Enfin de compte, l'homme accusé d'avoir tenté de poignarder le president Assimi Goita est décédé à l'hôpital, où il était placé en détention sous la surveillance des services de sécurité, a annoncé, dimanche 25 juillet, le gouvernement.
De toutes les façons, le président comprendra que chaque Malien est exposé de cette manière. Nous ne sommes pas en sécurité.
Djibril El Hassane Traoré
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