Pages

mercredi 29 avril 2020

Fake news et Covid-19 au Mali (suite et fin)

J'avais promis de revenir sur les fake news concernants la mort d'un Imam et de son "falake" dans une Mosquée à Banankabougou et aussi celle de feu Gaoussou, le fils de l'imam Guidjo à Segou.

Par respect pour les morts, et aussi pour ne pas jouer le jeu des "buzzistes" (ceux qui publient justes pour faire le buzz) et des "scoopards" ( ceux qui veulent toujours être le premier à publier une information et s'acharnent à la défendre même si c'était fausse). Désolé, vous ne trouverez pas ces deux mots dans le dictionnaire.

Gaoussou souffrait d'une autre maladie bien connue plusieurs mois avant le covid-19. Je m'arrête là. Je ne fouillerai ni à la morgue, ni au cimetière, je ne donnerai pas aussi des billets de banque à un agent de santé proche du défunt pour me livrer son dossier médical. Je me met juste à la place des parents du disparu. Question de moral et d'éducation.

Quant à la mosquée fermée, selon une de nos sources "l'Imam avait opté pour la fermeture, comme son grand frère à Torokorobougou. En ce moment le Mali n'avait enregistré que 2 cas".

Il n'était pas le seul, beaucoups d'autres imams avaient fermé leurs mosquées, mais avec le mois de carême, ils ont reouvert les mosquées de plus belle pour les fidèles.

J'invite les "buzzistes" et les "scoopards" à se concentrer sur d'autres sujets d'actualités moins polémiques au lieu de transformer leurs organes de presses en entreprises de pompes funèbres.

Formons-nous et informons-nous avant d'informer le public.

Djibril Elhassane TRAORE

Fake news et Covid-19 au Mali

Celui qui a publié qu'un "Imam et son falake"de Banankabougou seraient mort du coronavirus peut-il nous dire de quel Imam et de quelle Banankabougou il s'agit?

Nous avons mené des investigations après sa publication, nous avons découvert que même la photo d'illustration de son poste n'était pas la mosquée de Banankabougou, mais plutôt celle de Badalabougou. Où est la logique cher journaliste?

S'il faut s'asseoir et vomir des fake news juste pour pousser le gouvernement à fermer les mosquées, faites-le avec professionnalisme.

Le covid-19 n'est pas dans les mosquées, il est dans le non respect des consignes de sécurité que tout le Monde connaît par coeur.

En plus de cela, personne n'est obligé d'aller prier dans une mosquée. Je ne vois donc pas la raison de mentir sur les leaders religieux en les souhaitant le malheur.

Le covid-19 est là, dans nos bureaux, dans nos maisons, dans les transports en commun, aux marchés...Personne ne sait s'il sera épargner ou pas.

Le Monde entier est entrain de prier, les musulmans font ces prières dans les mosquées. Ceux qui n'ont peur que de Dieu iront prier dans les mosquées, c'est pas le petit covid-19 qui les fera reculer.

Je suis pour la sensibilisation, respectons les consignes et restons honnêtes et sincères dans cette campagne de communication anti-covid-19. Les clowns n'ont pas leurs places dans ce travail de sensibilisation.

Arrêtez de mentir.

Affaire à suivre

Djibril Elhassane TRAORE

mercredi 22 avril 2020

Oui au remède Malgache contre le covid-19

Les grandes puissances veulent que tout passe par eux.

Si les Africains se laissent faire, ils vont dire un jour que le mil est mauvais pour la santé.

 Il y a les casques bleus pour nous "protéger", il y a l'OMS pour nous "guérir", finalement, l'objectif est de contrôler le Monde. C'est aux Africains de se réveiller.

Ils veulent que le Monde entier attende le vaccin miracle de l'OMS contre le covid-19.

Pourtant,  l'Afrique a sa médecine avant la création de cette Organisation.

En un mot, on s'en fout de l'OMS. Que chacun soigne son peuple avec son remède.

Djibril Elhassane TRAORE 

jeudi 16 avril 2020

Education au Mali: Quand des "fantomes" s'y impliquent.

Tous les Maliens savent que l'éducation scolaire, publiques et privées, est foutu au Mali depuis 1991 par la faute de nos autorités politiques. Tous les chefs d'État qui ont dirigé le Mali pendant ce temps en sont responsables.

L'enseignement de qualité n'est plus fourni par des professeurs de qualité faute de formation de qualité depuis la base.

Tous ceux qui ont étudié pendant ce temps, de 1991 à nos jours, manquent de niveau; par conséquent, certains ont dû se perfectionner après pour affronter le Monde du travail.

Comme si l'année blanche décrétée en 1994 par le même IBK, premier ministre à l'époque, n'a pas suffit; le gouvernement d'Ibrahim Boubacar Keita veut achever l'éducation Malienne, en 2020, par des cours fantômes en ligne.

L'année académique est déjà sacrifiée par les grèves des enseignants réclamant leurs droits. Le gouvernement joue au manque de moyens.

Pourtant, L'enseignement en ligne n'est pas gratuit. Le forfait internet coûte plus cher que ce que les enseignants réclament. Où se trouve la logique?

Certains parents d'élèves sont confinés chez eux faute de travail. La fermeture de l'aéroport pour lutter contre la propagation du covid-19 a causé plus de dégâts que le covid-19: Le chômage.

Le Monde du tourisme et de hôtellerie est sérieusement affecté. Les hôtels et restaurants sont vides.

Ces entreprises privées ont été obligé de mettre la majorité de leurs employés à la "retraite anticipée" (chômage technique).

Dans ce contexte de crise économique, comment peut-on encourager des cours fictifs en ligne qui ne sont pas gratuites en plus.

Bamako manque d'eau et de l'électricité, les chefs de famille se soucient plus du vivre et de l'eau potable que de forfait internet.

Nous demandons au président de se réveiller de son sommeil. Sebenikoro  n'est pas une préfecture de "la ville lumière" (Paris). Ici, c'est le Mali, population malade, affamée, sans eau ni électricité.

Djibril Elhassane TRAORE

samedi 11 avril 2020

Des centaines de milliards "pour sauver le Mali". Qui peut bien croire à un discours de campagne?

C'est tellement simple à comprendre, ouvrez vos yeux et analysez les faits en cours. Ce n'est pas lui qui pourra sauver le Mali.

Analysons les faits ensemble: Le premier ministre qui renonce à deux mois de salaire, c'est en tant que Premier ministre ou ministre de l'économie et des finances?

C'est lui qui gère non seulement les deux postes, mais aussi les 500 milliards, un poste strategique pour préparer l'avenir des enfants...

Il y a anguille sous roche. Des ambitions cachées refont surface.

Ils aiment tellement le Mali qu'ils sont prêts à sacrifier 500 milliards pour sauver le peuple. Pourtant, nos enfants ne vont plus à l'école, toute une année est déjà blanche. Cela a des répercussions sur leur avenir. L'education n'est-elle pas le pilier du développement? Qui ignore cela?

Quant à La gratuité de l'électricité et de l'eau pendant trois mois. Nous savons tous que la majorité des Maliens n'a ni eau ni électricité. La gratuité c'est pour qui?

Les plus grands consommateurs de l'eau et de l'électricité sont des riches commercants et leurs complices dans l'administration, les "sangsues".

La gestion des deux sociétés, EDM SA et la Somagep, est tout simplement catastrophique. Les clients qui ont toujours payé n'ont jamais eu de satisfaction.

A la question d'où viennent ces milliards? La somme de 300 milliards serait un don de l'Union Européenne. Une Union qui assiste à la destruction du Mali depuis 2012. Ne cherchez pas loin, on ne saura jamais la vérité sur la provenance.

Ont-ils pitié du Mali et du peuple Malien? La reponse est clair, c'est Non. Dans le cas contraire, ils n'auraient pas dépensé des milliards à des avions en carton qui tuent nos braves patriotes sur le champs d'honneur, des blindés en plastiques, des camps militaires sans forages, sans clôtures, sans soutiens aériens, des vieilles talky-walky de la deuxième guerre mondiale, bref de la pacotille pour fonder une armée.

Nous ne sommes pas des animaux herbivorent qui oublient vite leurs souffrances en voyant une poignée de foin. Pas de poissons frais, nous voulons apprendre à pêcher comme vous et vos enfants.

Nous y reviendrons

Djibril Elhassane TRAORE
#MaliHebdo