Après le
décès de deux personnes, un imam et un infirmier maliens de la fièvre ébola, les autorités Maliennes ont
annoncé la fermeture et la mise en quarantaine de la clinique pasteur jusqu’à
nouvelle ordre. Mais, la réalité est tout autre.
En réalité, la clinique n’est ni fermée ni en
quarantaine, les personnes en soi-disant
quarantaine ont pris la tangente malgré un dispositif mis en place autour de la clinique.
Selon Ben Baba, responsable de la clinique, les
gens ont peur et se sont sauvés : « Malheureusement, vu la psychose et la peur de nos
employés et des infirmiers, beaucoup sont partis…personne ne veut les soigner, les gens ont
peur. Il y a une psychose généralisée», a t-il annoncé sur rfi aujourd'hui.
Et pourtant
en voyant le dispositif militaire autour de la clinique pasteur aujourd’hui
13/11/2014, on a l’impression qu’un djihadiste est prêt à exploser sa ceinture. Certains passants se protègent même les
narines de crainte d’attraper le fameux virus. Les blindés entourent les lieux,
très empressant le dispositif, on dirait une prison.
Les policiers de garde se sentent en
insécurité, ils n’ont même pas mangé aujourd’hui à plus forte raison avoir des
masques et des gants pour se protéger.
En plus de cela un autre problème: Les
patients sont abandonnés à eux-mêmes. Les médecins et les infirmiers se sont
volatilisés, pas assez de nourriture, pas de soins même pour les malades qui n’ont
pas ebola. C’est le responsable Ben Baba lui-même qui se charge souvent d’apporter à
manger aux malades.
C’est la panique partout en ville, deux
autres cas sont signalés au centre ville à l’hôpital Gabriel Touré, un confirmé
et un suspect.
Les autorités semblent être dépassées par l’ampleur
du fléau. L’urgence est de fermer les frontières et mettre en quarantaine les
personnes suspectes.
Djibril Traoré
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