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lundi 10 novembre 2014

Burkina Faso : parler de démission, c’est trop le respecter, Blaise a été chassé du pouvoir.


Vingt sept ans et quinze jours au pouvoir, après avoir éliminé son frère d’arme Thomas Sankara le jeudi 15 octobre 1987, suite à un coup d’état,  Blaise Compaoré est bien chassé du pouvoir le jeudi 30 octobre 2014. 
Les signes parlent! Pour éviter ce jeudi, il griffonne un document le vendredi pour tromper les historiens. Non ! Monsieur Blaise, la population Burkinabé vous a chassé du pouvoir le jeudi 30 octobre 2014. C’est cette date que nous allons désormais retenir. 

Selon Djafar Hema, un prêcheur musulman, "même les Blakoros (bambins en langue Dioula) ont demandé le départ de Blaise". Ils l’auraient chassé avec "des balais, des cartons, des écritures à l’aide de charbon". 

Selon un confrère Malien, « il est venu par la petite porte et s’en va par la même porte ». L’homme aurait pu sortir par la grande porte et devenir l’un des grands médiateurs d’Afrique, mais comme on le dit,  « quand la vérité tarde à agir, c’est qu’elle est allée chercher un gros bâton pour mieux châtier le coupable ».

Les autorités Maliennes ont toujours déclaré que cet homme n’était pas bien placé pour être médiateur dans la crise Malienne. Mais, personne ne les a écouté même François Hollande. La vérité vient d’éclaté.

Le Burkina Faso ne peut pas donner une leçon de démocratie au Mali. Le Sénégal non plus, car le vieux Wade avait bien tenté de violer la constitution, n’eut été la mobilisation de l’opposition à l’époque il aurait fait trois mandats au vu et au su de la France et de l’Union Africaine.

Djibril Elhassane Traoré

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