Vingt
sept ans et quinze jours au pouvoir, après avoir éliminé son frère d’arme
Thomas Sankara le jeudi 15 octobre 1987, suite à un coup d’état, Blaise Compaoré est bien chassé du pouvoir le jeudi
30 octobre 2014.
Les
signes parlent! Pour éviter ce jeudi, il griffonne un document le vendredi pour
tromper les historiens. Non ! Monsieur Blaise, la population Burkinabé
vous a chassé du pouvoir le jeudi 30 octobre 2014. C’est cette date que nous
allons désormais retenir.
Selon Djafar Hema, un prêcheur
musulman, "même les Blakoros (bambins en
langue Dioula) ont demandé le départ de Blaise". Ils l’auraient chassé avec "des
balais, des cartons, des écritures à l’aide de charbon".
Selon un confrère Malien, « il
est venu par la petite porte et s’en va par la même porte ». L’homme
aurait pu sortir par la grande porte et devenir l’un des grands médiateurs d’Afrique,
mais comme on le dit, « quand la vérité tarde à agir, c’est qu’elle
est allée chercher un gros bâton pour mieux châtier le coupable ».
Les autorités Maliennes ont
toujours déclaré que cet homme n’était pas bien placé pour être médiateur dans
la crise Malienne. Mais, personne ne les a écouté même François Hollande. La
vérité vient d’éclaté.
Le Burkina Faso ne peut pas
donner une leçon de démocratie au Mali. Le Sénégal non plus, car le vieux
Wade avait bien tenté de violer la constitution, n’eut été la mobilisation de l’opposition
à l’époque il aurait fait trois mandats au vu et au su de la France et de l’Union
Africaine.
Djibril Elhassane Traoré
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