Le drapeau
« tricolore » de la France a presque disparu de la ville de Bamako,
et partout ailleurs au Mali. Un sentiment d’anti-français s’affiche de jour en
jour crée par le refus catégorique de la France à toute occupation de l’armée
Malienne à Kidal, son propre territoire, au profil du Mnla, le mouvement
indépendantiste. La francophilie se transforme en Francophobie.
Hélas !!! en ce moment, c’est le revers de la médaille, le drapeau Malien flotte tout seul. Le bleu blanc rouge a presque disparu. Chez les vendeurs de drapeau, l’affluence a diminué, les clients se font rares. « Cela a commencé quand l’armée Française a empêché l’armée Malienne de rentrer dans la ville de Kidal ; à part les diplomates, le citoyen lambda Malien n’achète plus de drapeau Français », nous explique Lamine, un commerçant.
Dans la circulation, plus de bleu blanc
rouge, plus de slogan pro-français, les effigies et autocollants à l’image de
François hollande ne s’achètent plus. La population est en colère contre
l’attitude de la France face à l’occupation de Kidal par le Mnla. De surcroit,
l’armée Française empêche l’armée Malienne en position de force de libérer la
ville de Kidal du joug des bandits armés, Mnla et alliés.
Au début de l’intervention Française à travers
la mission « serval du désert » au nord Mali, les Maliens, où qu’ils
soient, manifestaient leur soutien et leur amour pour la France de François
Hollande en affichant partout le drapeau bleu blanc rouge. Un malien baptise, par amour, son nouveau né au
nom de François Hollande. A Tombouctou, il est
devenu 334ème saint de la ville sainte.
Autocollants à l’effigie
de François Hollande, chemises ornées de slogans pro-français, drapeaux
tricolores. La Francophilie était présente partout au Mali. On voyait le
drapeau bleu,
blanc et rouge sur
les toits dans les villages, sur les pinasses, les pirogues et même les
charrettes. En ville, on ne voyait jamais le vert jaune rouge sans le bleu
blanc rouge à coté devant les boutiques, sur le porte drapeau des voitures, des
bicyclettes.
Hélas !!! en ce moment, c’est le revers de la médaille, le drapeau Malien flotte tout seul. Le bleu blanc rouge a presque disparu. Chez les vendeurs de drapeau, l’affluence a diminué, les clients se font rares. « Cela a commencé quand l’armée Française a empêché l’armée Malienne de rentrer dans la ville de Kidal ; à part les diplomates, le citoyen lambda Malien n’achète plus de drapeau Français », nous explique Lamine, un commerçant.
L’amour porté à «sa sainteté François
Hollande», s’est volatilisé. Les citoyens ne parlent que de la « trahison
d’antan du néo-colonisateur ». « La France nous a lâché à la dernière
minute ; pourtant, sans Kidal, la mission « serval du désert »
n’est pas terminée, les Maliens sont vraiment déçu de François Hollande »,
se lamente Ali, un étudiant.
La France a libéré le Mali de l’occupation
des Terroristes, mais il faut reconnaitre que la bataille n’est pas terminée.
Car selon l’adage, « l’ami de ton ennemie reste ton ennemie ». Le
Mnla est et restera l’allié des terroristes quelques soient les accords qui
seront signés à Ouagadougou. Si la France oublie cela, elle regrettera un jour
sa générosité envers les bandits touaregs qui veulent rester maitre de Kidal
après tout. Les Maliens sont désormais méfiants avec la France.
Djibril Elhassane TRAORE
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