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vendredi 23 août 2013

LES DEFIS DU NOUVEAU PRESIDENT IBRAHIM BOUBACAR KEITA



Le nouveau Président du Mali, aura du pain sur le plancher ; Les défis à relever sont énormes. Si le nord est un souci pour le futur gouvernement, les faits récents à Bamako nous amènent à conclure que le sud aussi constitue pour Ibrahim Boubacar Keita un obstacle à franchir afin de réussir son premier mandat de cinq ans.

Le désarmement définitif du Mnla et alliés constitue sans doute une priorité avant toute négociation. On ne peut pas parler de paix, de réconciliation nationale pendant que l’autre partie reste sur la défensive avec des armes.

Les internautes réagissent sur la situation: « Il faut battre le fer pendant qu’il est chaud, le Président ne doit pas tourner autour de la question d’Azawad, c’est cela le vrai soucie des Maliens, le MNLA et alliés ne doivent pas imposer leur proposition au gouvernement, c’est ensemble à Bamako que le problème du nord doit être débattu, pas à Ouagadougou », nous explique Yacouba.  

Moussa Diakité pense qu’il faut surtout éviter de négocier avec les seuls Touarègues qui sont minoritaire au nord. Il ajoute également que la négociation doit impliquer toutes les couches sociales sans distinction de classe sociale, de race ou d’ethnie.

« Il faut exclure puis sanctionner tous ceux qui se sont associé aux islamistes pour détruire leur propre pays au profit de quelques billets de dollars, il s’agit bien des membres du Mnla, d’Anesardine, ils sont tous des criminelles qui se voilent pour cacher leurs vrais identités », propose Ali Touré.

L’accord de Ouagadougou stipule, dans son article 20 du chapitre III, que le nouveau Président doit renouer le dialogue avec le MNLA et alliés 60 jours après sa mise en place. Il doit aussi, en collaboration avec la commission dialogue et réconciliation, entamer des pourparlers de paix avec toutes les communautés du nord. Plusieurs questions seront débattues afin d’établir une paix globale et définitive au nord du Mali.

En plus de la question d’Azawad, la situation économique du pays est déplorable. Avec la crise, certaines familles ont du mal à manger trois fois par jours. Beaucoup de chefs de famille restent sans emplois suite à des  licenciements économiques, ou chômages techniques. Les jeunes diplômés sans-emplois augmentent de jours en jours. Les foyers se disloquent faute de moyens de survies. Le prix des denrées alimentaires montent de jour en jour.

A cela s’ajoute l’insécurité dans les villes et même dans les campagnes. Certaines personnes malveillantes passent par la violence pour trouver une solution à leurs problèmes. Les vols de motos, de voitures, des pillages de magasins, les braquages à mains armés sont le quotidien du citoyen lambda à Bamako. La population reste impuissante face à ces crimes odieux qui se produits à longueur de journée.

De surcroit, Les hôpitaux et centre de santés communautaires manquent d’équipements adéquats, d’agents compétents. Ce qui fait qu’au lieu de soigner les patients, on les achève en les prescrivant des médicaments non conformes à leurs maladies.

Dans les Ecoles et Universités publiques, la formation laisse à désirer. Elèves et étudiants manquent d’enseignement de qualité qui répond aux besoins du marché de l’emploi. Ce qui fait que le manque de travail tant décrié par les jeunes diplômés est surtout dû à leur manque de niveau aussi. La vente de diplôme et de note dans les écoles et universités est devenue un business florissant. L’association des élèves et étudiants du mali (AEEM) s’est transformée en une association de malfrats qui sème chaque année la terreur au campus universitaire de Bamako.

Le citoyen lambda cherche la paix au nord sans coup de feu, une réconciliation nationale, un Mali unis et fort. Cela n’est pas possible sans l’implication de tous dans la gestion des affaires publiques. Pour bien s’en sortir, le Président Ibrahim Boubacar Keita doit cesser d’être le leader du RPM au moment où il franchit les portes de Koulouba. Il doit se démarquer de ces prédécesseurs pour réussir sa mission.

Nous souhaitons qu’il soit le « Président de la réconciliation nationale », selon les termes du Président Ibrahim Boubacar Keita, aujourd’hui 21 Aout 2013 à son domicile, lors de sa déclaration suite à la proclamation des résultats définitifs. « Une réconciliation est nécessaire, pour faire face aux exigences légitimes de notre peuple : reconstruction d’un Etat de droit, redressement de l’armée et de l’école, lutte contre la corruption, développement économique et social.  Je serai le Président de la refondation nationale », a-t-il conclu.
Djibril Elhassane Traoré


mercredi 14 août 2013

SOUMAILA CISSE, LE NOUVEAU PRINCE DE LA CLASSE POLITIQUE MALIENNE



Soumaila Cissé, affectueusement appelé par ses partisans Soumy, le candidat du parti Union pour la République et la Démocratie (URD) vient d’enseigner les bonnes manières aux autres futurs candidats. Sa nouvelle théorie consiste à mettre la famille avant tout, en politique surtout. Il s’est rendu chez son Grand frère et son challenger IBK pour le féliciter à l’issu du second tour de la présidentielle au moment où l’on ne s’y attendait pas du tout.

Le lundi soir, c’est accompagné de sa famille que Soumaila Cissé s’est rendu chez son Grand frère Ibrahim Boubacar Keita pour le féliciter de sa victoire du second tour des élections présidentielles. Une victoire qui attend d’être confirmé par la cour constitutionnelle. Selon Soumy, «IBK a été choisi par les Maliens, il doit être considéré comme le président de tous les Maliens».

Cet acte qu’il a posé est une première dans l’histoire de la démocratie au Mali, en Afrique et même dans le Monde entier. Il vient d’apprendre aux autres futurs candidats et à l’humanité le respect des ainés, le fair- play, mais aussi le sens de la famille en politique. Ce geste de grandeur est un atout en Afrique qu’il faut désormais exploiter et une solution aux crises post-électorales. Pourquoi ne pas en faire une loi après chaque élection ?

Le Mardi 13 aout 2013, il a animé une conférence de presse à l’hôtel Salam de Bamako au cours de laquelle il a éclairci sa position. « Je ne poserai aucun acte, je ne tiendrai aucun propos susceptible d’affaiblir mon pays ou de porter atteinte à la cohésion de notre nation. C’est au regard de la fragilité de la situation du pays que mes alliés et moi ne souhaitons pas ouvrir une page de contestations et d’instabilité au Mali. Alors nous déclarons solennellement accepter les résultats que le gouvernement proclamera. Je n’introduirai aucune requête auprès de la cour constitutionnelle». Il a ajouté également que c’était pour la paix qu’il s’était rendu chez IBK pour le féliciter.

En retour, c’est lui qui reçoit des félicitations du Monde entier pour son geste patriotique et honorable. Tiéman Coulibaly, Ministre des Affaires étrangères: «Soumaïla Cissé a posé là un acte qui marque vraiment le retour du Mali à sa démocratie».

Alassane Dramane Ouattara, Président de la Côte d’Ivoire, a salué « l’attachement aux valeurs républicaines et démocratiques » de M. Cissé, Selon un communiqué de la présidence ivoirienne le 14 aout 2013.

Il faut reconnaitre que même les partisans du parti Rassemblement Pour le Mali (RPM), le parti du futur nouveau Président IBK ont reconnu la grandeur de l’acte de Soumy. « Il a montré l’exemple, désormais je souhaite que le gouvernement Malien institutionnalise ce geste, ne serait-ce que pour éviter les crises post électorales, que le vaincu se rend chez le vainqueur pour le féliciter », nous témoigne un membre influant du parti RPM.

C’est un nouveau Mali, ou Malicoura en langue nationale, qui voit le jour grâce à un homme, Soumaila Cissé. Il reste à souhaiter une bonne chance au futur Président Ibrahim Boubacar Keita pour les défis à relever.

Soumy, le « champion » a réussi ainsi à transformer sa défaite en victoire. On reconnait les grands hommes non pas par leurs paroles, mais par leur actes. Faire acte de « soumisme » après chaque élection ne fera qu’apaiser les tensions post-électorales.
Djibril Elhassane Traoré

samedi 10 août 2013

PRÉSIDENTIELLE AU MALI : STOP AUX, FRAUDES ET TRAFICS


Confisquer en politique est un acte qui relève de l’égocentrisme et la preuve irréfutable de l’absence de l’estime de soi.

Ce n’est pas une honte de se parler entre malien ou africain et de se dire toutes les vérités. Ce n’est pas une honte de dépoussiérer nos pages d’histoire et de faire jaillir la lumière pour guider nos enfants sur le chemin de la patrie. Ce n’est une honte de demander pardon et présenter ses excuses pour les actes criminels commis contre le peuple et la patrie.

Ce n’est pas une honte de restituer les biens du peuple qui ne sont pas les vôtres et revenir sur le chemin de l’honnêteté. Ce n’est pas une honte de renoncer à la confiscation de la souveraineté de notre peuple et de respecter sa voix et son choix pour un pays libre et indépendante.

Ce n’est pas une honte de reconnaître ses faiblesses et ses erreurs et laisser la gestion du pays et le pouvoir aux compétences nationales capables de remettre notre Mali (Afrique) sur les rails du développement pour construire un état moderne. Ce n’est pas une honte d’écouter notre jeunesse et lui donner la chance de prouver ses capacités, de relever les défis et de faire face aux enjeux du siècle présent.

Ce n’est pas une honte de laisser le pouvoir aux enfants de la nation et de quitter avec les honneurs pour aller écrire (si vous avez des choses à dire) pour enrichir les pages de notre histoire. Ce n’est pas une honte de gagner le pouvoir et non de le voler au peuple par des élections farcies au trucage et à la tricherie.

« Par Contre »

La honte est de vivre dans le péché du mensonge. La honte est de construire sa vie et faire nourrir ses enfants avec de l’argent de la corruption. La honte est de voir le peuple du haut de votre perchoir à l’image de Maitre corbeau, sur un arbre perché. La honte est de voir avec jouissance le monde extérieur qui vous glorifie, un monde qui rit de vous et qui vous réduit à l’état de sous-développement intellectuel.

La honte est de ne pas avoir honte.

Pour toutes ses raisons plausibles, le respect de la volonté populaire demeure inconditionnel pour construire un Mali, ou une Afrique de lumière qui fera la fierté de nos enfants. Notre devoir est de rejoindre le parcours de la démocratie pour mettre fin à la politique du clanisme, de béni-amis, du régionalisme et de charlatanisme.

L’unité du peuple et son engagement à édifier un pays de droits et devoirs peut être encore possible par une volonté politique des forces supérieures animées par l’amour de la patrie et l’attachement nationaliste et indéfectible aux valeurs de Juillet-Août et de la république a organiser des élections propres et intègres. Il est encore temps et possible de retrouver la paix civile, la coexistence pacifique entre toutes les parties de la société civile, le partage du travail et les richesses nationales, le respect de la loi et l’amour de la patrie. 


Les présidentielles 2013 reste un indicateur de volonté politique entre les mains de ceux qui décident pour l’Algérie de nos enfants et des générations a venir. A cet effet, le choix d’un homme doit exprimer la volonté du peuple. Le peuple doit être maitre de son destin et de sa patrie. Le peuple ne doit pas être sous la tutelle d’un homme, d’un clan ou d’une confrérie. Le peuple doit être souverain pour construire un pays souverain avec un projet politique et un état souverain.

L’Etat souverain n’est pas redevable de son statut aux forces extérieures. Le président du peuple possède toute la créditation pour engager le pays dans la direction de son projet pour son épanouissement économique et social. Il est temps de finir avec le sérail de la recommandation, de la tutelle, de la négation et de règlement de comptes.

Le peuple est majeur et responsable, a droit à une vie décente et à la paix. Sa jeunesse possède toutes les énergies possibles pour conquérir le monde du savoir, de la science, de la technologie, de la politique et des affaires. Cette richesse inestimable à besoin d’être valorisé, écouté et respecté par les dirigeants du pays.


Source: http://www.baobab-news.com/spip.php?article504
Samedi 10 août 2013, par Cissé Makan.

vendredi 9 août 2013

CONSEILS POUR APPRENDRE A BIEN COMMUNIQUER ..!



Il est essentiel de savoir bien communiquer dans notre vie politique, sociale, professionnelle ou familiale. C’est alors que nous pouvons établir et entretenir, développer et consolider des relations harmonieuses avec nos enfants, nos épouses, notre voisin l’élu, le ministre, l’enseignant…

Ni le président ni le gouvernement ne rendent compte de ce qu’ils font ou ne font pas.
Nous avons tous vécu, et nous vivons presque régulièrement cette situation d’échec lorsqu’une discussion se termine en règlement de compte, en dispute, en reproches, en accusations ou bien se solde par l’incompréhension ou le mécontentement de notre interlocuteur. Il est clair que le fait de mal communiquer entraine de facto des dégâts considérables. Mais saviez vous que pour bien communiquer avec les autres, il faut, avant tout, apprendre à bien communiquer soi-même
.

Ainsi, savoir dire au peuple des vérités toutes simples concernant par exemple l’état des dépenses du gouvernement , les salaires des ministres, les conditions de vie de nos troupes aux frontières, chercher à obtenir des renseignements pour être rassuré sur des questions religieuses, savoir ce que les autres veulent, chercher à connaître les dépenses de la commune de son territoire, l’agenda du maire, être informé de la santé du président de la république…

Cette dernière question a de manière étrange suscité au printemps 2013 une polémique sans limite à cause de la vacance prolongée du poste de président de la république. Parce que l’on a très mal communiqué de haut en bas, résumant les bulletins de santé du premier magistrat du pays à des annonces incohérentes et interdisant au peuple de le voir par l’image. Ne serait-ce que sur son lit d’hôpital, ce qui aurait certainement renforcé davantage sa crédibilité ébréchée par les affaires de corruption de son entourage.

Nous oublions peut-être que chez nous, le président de la république et les ministres n’ont aucun compte à rendre à la population, ni sur leur bonne santé, ni sur leur maladie, ni sur l’argent qu’ils dépensent .Ceci est une exigence en démocratie. Pas en Afrique. Le peuple considère dés lors que la politique est une activité sans rapports avec sa vie quotidienne.

Cependant, il nous sera impossible de communiquer de façon constructive avec les autres, si notre communication intérieure s’avère incohérente, sujette aux contradictions, aux mensonges et si une multitude de peurs, de doutes ou de croyances viennent perturber son fonctionnement. Alors comment faire ? Bien communiquer avec soi, signifie savoir identifier et exprimer ce que nous pensons, ce que nous nous disons, ce que nous nous racontons, savoir ce que nous voulons et ce que nous ne voulons pas. Si nous ne communiquons pas correctement avec nous-mêmes, si nous avons tendance à nous mentir, à refouler, à déformer ou ignorer les choses, à faire comme si certains faits, certaines données n’existaient pas, alors la communication avec les autres sera particulièrement pénible, voire dangereuse.

L’Africain se sait pas communiquer, depuis l’enfance jusqu’au stade adulte. Ceci est une réalité qu’on ne peut pas occulter. Très souvent, un déficit de communication entraine des violences verbales ou physiques entre des individus ou des groupes d’individus qui laissent des séquelles profondes chez les hommes.

L’absence de communication intérieure ou une mauvaise communication avec nous-mêmes va nous entraîner vers une sorte de dépendance vis-à-vis des autres. C’est ainsi que nous risquons de compter constamment sur autrui pour qu’il nous explique ce qui ne va pas chez nous. Et c’est pourquoi les africains vont rechercher les informations ailleurs qu’en Afrique parce que les gouvernants ne communiquent pas ou le font mal.

Les informations que nous recueillons de cette manière sont forcément mauvaises car la meilleure des informations est celle qui est obtenue sans aucune forme de manipulation. Information et morale se rejoignent en ce que les deux disciplines sont liées dans un ensemble cohérent destiné à exposer aux citoyens les grandes questions qui les intéressent et pour lesquelles ils se regroupent au nom des intérêts de la nation qu’ils forment.

Cette manière de faire du pouvoir africain nous renvoie à l’analyse de Machiavel qui estime que "dans leurs jugements et leurs actes, les gouvernants ne doivent pas tenir compte de considérations morales". Politique et morale sont deux domaines distincts ?.
En terme plus clair, le système algérien est coutumier de l’opacité depuis l’indépendance pour deux raisons
.

- La première est culturelle : le peuple communique mal ou pas du tout. Aussi, un débat pluriel doit être engagé entre les différents acteurs de la société algérienne pour diagnostiquer cette attitude et proposer des remèdes à cette atrophie verbale.

- La deuxième est politique : la gouvernance n’est pas institutionnalisé car elle reste tributaire des aléas du quotidien et du rafistolage à l’approche de chaque échéance électorale.

 Source: http://www.baobab-news.com/spip.php?article329   
 vendredi 9 août 2013, par Cissé Makan.