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lundi 6 novembre 2023

Insécurité dans le cercle de Macina: Un autre « Kidal » se forme au vu et au su de nos autorités

Les terroristes, ou plutôt les bandits armés, ont imposé « un pacte de soumission » aux différents villages. Cela se passe dans le cercle de Macina au vu et au su des autorités. Que se passe-t-il ? C’est la question que se posent les habitants des villages qui refusent de fuir espérant sur une intervention des forces de sécurité dans cette zone.

Ce qui est évident, c’est l’absence de l’état qui a permis aux terroristes de régner en maitres absolus. Les villages situés sur la rive droite de Macina Ville ne dorment plus sous les coups de feu nuits et jours.

Ces villages sont Touara, Souley, Dihri, Tenin, Dinanbougou, Tiontiè, Konkonbougou, Dièmertogo, Moutikè, etc. Ces habitants se dirigent vers Matomo et Macina ville pour chercher refuge.

Pourtant, comme « un malheur ne vient jamais seul », le fleuve s’est montré ingrat cette année, tout est sec ; Notons que tous ces villages sont en ce moment accessible, contrairement à ce que beaucoup de gens pensent.

Les villageois ont été obligé d’abandonner leurs champs dont ils s’apprêtaient à faire les récoltes. L’objectif des assaillants est d’affamer les citoyens afin de les soumettre à leur domination totale.

Plusieurs de ces villages ont malheureusement signé le pacte de soumission appelé en langue Bambara « benkan ».

Ce pacte est un moyen pour eux de rester en vie faute d’espoir venant des autorités; malheureusement, son application reste difficile et humiliante.

La première étape de l’application de cet accord est le désarmement total du village. Armes à feu, munitions et même les tenus de protection sont remis aux terroristes.

 La deuxième étape consiste à faire la « zakat » qui n’est autre que le partage des récoltes avec les assaillants.

L’étape la plus humiliante est la livraison des femmes pour « laver les habits des guerriers », selon leur terme. C’est en ce moment que beaucoup de signataires refusent de se soumettre et par conséquent, ils subissent le mauvais sort : Pillage et destruction. Le cas de Payaka en est un exemple parmi tant d’autres.

Notons que certains villages, tel que Touara, ont refusé de signer ce pacte espérant sur la présence des forces de sécurité. Dès lors, les bandits armés continuent de leur mettre sous pression.

Chaque jour, il y a un affrontement entre ces groupes armés et les groupes d’auto défenses composés de volontaires pour protéger le village et les champs.

Si les autorités ne réagissent pas en ce moment, la situation risque de les dépasser dans les jours à jour.

Djibril TRAORE

 

mercredi 6 septembre 2023

Touara: Un grand Baobab vient de s'incliner dans mon village natal #Touara.

Sekou Farota dit Gnagna ka Sekou est décédé aujourd'hui mercredi à la suite d'une courte maladie.

C'est un grand Baobab par son initiative d'organiser un groupe d'autodéfense composé de chasseurs pour protéger les citoyens contre les bandits armés que certains appellent "djihadistes".

Il n'y a pas de djihad au Mali mais du banditisme armé pour terroriser les pauvres citoyens innocents et désarmés.

Nos chasseurs n'ont ni armes automatiques ni moyens de déplacement adéquats pour faire face aux bandits lourdement armés.

Pourtant, ils ont réussi à imposer la paix et la quiétude à Touara et les autres villages environnants.

Reconnaissons-le, n'eut été leur engagement patriotique, nos villages auraient déjà disparus.

Ce sont de vrais patriotes restés debout les armes à la main avec des moyens dont ils disposent, en général plus mystiques que palpables.

Tout ce dont ils ont besoin c'est le soutien matériel, moral, financier pour aider les forces de l'ordre dans leur mission de sécuriser l'ensemble du territoire national.

Aidez-moi à prier pour le repos de l'âme de Sekou Farota et de tous les disparus. Il laisse derrière lui sa famille, des frères d'armes et tout le village de Touara inconsolables.

Il rejoint ainsi son grand frère footballeur feu Ousmane Farota ancien gardien des aigles du Mali.

 Djibril Elhassane TRAORE

 


 

mardi 5 septembre 2023

LA PART DU GENERAL EL HADJI GAMOU, LE LION DU DESERT

 

Didier Dakouo,Elhadji Gamou et Assimi Goita
La part du Général Gamou: Arrêtez d’associer le nom du Lion du désert à vos soucies politiques et personnels

Lorsque vous partiez au Liban pour rencontrer le Hezbolla, El Hadji Gamou était-il au courant ? Qui vous a envoyé ? Qui a financé ce déplacement politique sans le peuple ? Vous vous exprimez au nom de quel peuple ? Les sages de Ségou, de Kayes, de Tombouctou, de Kidal, des autres régions du Mali ont-ils été informés de ce déplacement ? Entre autres questions qui ne sont pas encore répondus.

Le Général Gamou est un homme intègre, soucieux d’un Mali un et indivisible et qui est resté fidèle à son engagement auprès de ses hommes sur le terrain bien avant la naissance de votre mouvement politique.

El Hadji Gamou est avec le peuple Malien; en tant que Général il fait partie des décideurs de ce pays. En plus, il n’a pas besoin de votre « buzz » pour avoir une visibilité.

Le peuple Malien n’a pas besoin de l’aide du Hezbolla pour tracer son destin. Cela revient aux autorités de la transition de mener le bateau à bon port.

A retenir que nul n’est au-dessus de la loi. Nous restons unis et fort derrière nos autorités de la transition.

Guerrier solitaire

Djibril El Hassane Traoré

mardi 25 avril 2023

Niger : Un Général « pot de fleurs » jaloux de la bravoure de notre Assimi Goita a lâché le morceau.

Dans une vidéo, le général Nigérien Abou Tarka a attaqué de façon barbare le Mali et le Burkina Faso par rapport à leurs situations sécuritaires qui selon lui ne reflètent pas la réalité sur le terrain.

Il a ensuite dénoncé les communiqués des autorités du Mali et du Burkina Faso en les traitant de « propagandes mensongers ».

Il a couronné son discours haineux par des menaces en utilisant des termes tels que « réalité désastreuse » et « réveil douloureux ». Voici le prototype de « Peau noire, masques blancs » de Frantz Fanon.

Ce faux général maquillé du Niger n’a vraiment rien dans la tête. Il tient le discours d’un homme qui a oublié que sa femme était déjà mariée à un autre homme qui l’a foutu dehors.

Il se vante des partenaires que le Mali a chassé pour insuffisance de résultats et connivence avec des terroristes. Quel Honte !

Comment peut-il se vanter de la France que le Mali a remercié publiquement? il aurait dû nous chanter les prouesses de son armée en matière de lutte contre le terrorisme s’il y en a bien sûr.

A quoi sert d’être entouré par des puissances si les terroristes continuent à vous massacrer à domicile ? Qui pouvait croire à la présence d’un second Bazoum au Niger. Le peuple Nigérien est pris en otage et encerclé par des « ordures ».

C’est dommage pour le peuple Nigérien. Heureusement que le Mali n’a pas commencé en 1960, « nous fûmes avant que beaucoup ne soient ». Bazoum le sait, toute l’Europe le sait, le Monde entier le sait aussi.

L’avenir nous en dira plus sur ce Bazoum et ses « partenaires imaginaires » !

Le Guerrier Solitaire

Djibril El Hassane TRAORE

jeudi 16 mars 2023

Carte Biométrique: Trop de tracasseries et pertes de temps pour une mise à jour

 Les autorités de la transition savent-ils que l’organisation de la campagne de mise à jour de la carte biométrique laisse à désirer.

Le déroulement des opérations n’est pas à la hauteur des attentes de la population.

La mauvaise organisation de ce travail précieux est caractérisée par l'insuffisance de machines, de personnels formés, etc.

Pourquoi ne peut-on pas le faire dans toutes les mairies ou même chez les chefs de quartiers ou village.

L’essentiel est la disponibilité du personnel formé et des machines comme c’était le cas lors du recensement des habitats.

En plus de cela, le délai est très court, fin mars 2023. Pour quelle raison ???

Pourtant, nous avons vu comment s'est déroulé la campagne de recensement des habitats, NINACAD.

Le personnel se déplaçait même dans les quartiers avec leurs machines à zéro francs. Pourquoi ne pas faire pareil?

Une simple mise à jour de "carte d'identité nationale" ne doit pas être un "parcourt de combattant", on dirait une recherche de visa d'entrée en Europe.

Que se passe-t-il au juste?

Djibril El Hassane TRAORE


Politique nationale: Les autorités de la transition à l'œuvre pour un Mali Unis et Fort.

Les efforts que cette transition est entrain de fournir pour rendre la liberté et la fierté aux Maliens sont immenses et palpables. Seul un égoïste opportuniste ne peut pas le reconnaitre.

Ceux qui ne le savent pas doivent se renseigner ou se taire au lieu de semer le doute chez d'autres personnes.

Bientôt le Mali sera la première puissance militaire en Afrique de l'ouest.

Pendant ce temps, d'autres crient à la vie chère, ils ne voient que la cherté du sel, du sucre, de la pomme de terre... en langue bamanankan on dit « popapo kan » ou foutaises.

La Liberté d’expression ne doit pas être un bâton dans les roues du « train qui est en marche » pour un Mali souverain et digne.

Honte aux opportunistes à « mille langues » qui ne se soucient que de leurs ventres au moment où le monde entier observe nos autorités.

Aucun Malien ne doit oublier que nos autorités ont lancé des défis qu’elles doivent relever à tout prix avant toute passation de pouvoir aux civils.

Les obstacles politiques, géographiques et administratifs doivent être écartés avant la prise de pouvoir du futur président élu. Le moment est donc mal choisi pour « aboyer ».

Dites aux autorités de la transition de faire taire les brebis galeuses avant qu'ils ne forment un troupeau pour gangrener la ferme.

Djibril El Hassane TRAORE


mardi 31 janvier 2023

Religions au Mali : Une nouvelle génération de prêcheurs menace la quiétude

L’atmosphère est tendue entre cette nouvelle génération de prêcheurs au Mali, chacun veut créer sa propre « buzz » comme font les influenceuses pour s’attirer des « likes », des commentaires et partages.

Ils se « clachent » sur les réseaux sociaux, ils s’insultent et se provoquent comme si leurs récompenses se limitent ici-bas.

Que faut-il enseigner à cette nouvelle génération de prêcheurs musulmans en cette période de lutte contre le terrorisme ?

Il est urgent que les autorités de la transition prennent leur responsabilité pour recadrer les prêcheurs qui débordent.

Les faits sont évidents, dans une de ses nombreuses vidéos, un prêcheur musulman citait le nom du « Pont Fadh » comme une œuvre humanitaire construit au Mali par un pays musulman.

Un autre prêcheur le répond en le traitant d’égoïste ou même pire car lorsqu’on traite quelqu’un de « niengo dén » en langue Bamanankan cela veut dire espèce d’égoïste.

Selon lui, au lieu de citer le seul « Pont Fadh », il aurait dû citer le nom du troisième pont aussi qui a été offert par la Chine, un pays non musulman.

Un tel langage vulgaire n’est pas approprié pour un prêcheur qui a pour devoir de sensibiliser et cultiver l’amour entre les citoyens.

Ensuite, dans une autre vidéo récente, le même prêcheur traité d’égoïste critique à son tour avec virulence un autre leader religieux qui a dit publiquement qu’il a acheté des photos posters de « matiki », Jésus, en France pour en faire cadeau aux leaders religieux Chrétiens.

Un musulman ne doit-il pas faire un cadeau à son prochain quel que soit sa religion ?

Au lieu d’enseigner l’Islam pour attirer d’autres personnes à y adhérer, ils font le contraire avec leurs discours haineux et méchants.

En cette période de terrorisme, chaque Malien et Malienne a le devoir de cultiver l'amour, le pardon et la sensibilisation afin que nous vivions dans la quiétude.

Djibril Elhassane TRAORE