Ils ont réussi à transformer les propos du ministre Abdoulaye Diop en polémique stérile.
Je ne voulais pas me mêler à ce débat inutile, car ce sujet n'est ni nouveau ni intéressant. Cependant, il y a trop de bruit, je jette ma part de cailloux dans la mare.
De nos jours, au Mali, il y a un sérieux problème : les gens sont rancuniers !
Qu'est-ce qui a créé ce phénomène dans notre Mali, un si beau pays ?
Est-ce une insulte de dire que le premier président, Modibo Keïta, n'était pas préparé à diriger le Mali ?
En cherchant la réponse à cette question, il faudra répondre à d'autres : peut-on être prêt à diriger un pays ?
Si la réponse est oui, trouvons ensemble dans l'histoire du Mali qui était prêt à diriger le pays.
S'il était prêt, comment a-t-il dirigé le Mali ?
Notons que « être prêt à faire quelque chose » signifie « être préparé, disposé ou décidé à accomplir une action. Cela implique d'avoir terminé la préparation matérielle, morale ou intellectuelle nécessaire et d'être en état d'agir. »
Aucun de nos chefs d'État n'a totalement réussi sa mission de président ; il y a eu des hauts et des bas à tous les niveaux.
Le seul à avoir terminé son mandat de dix ans est Alpha Oumar Konaré. Malgré cela, il est jusqu'à présent critiqué pour avoir dégradé son armée.
Pour Ibrahim Boubacar Keïta, c'est la société civile qui a affaibli son pouvoir avant l'intervention des militaires.
De surcroît, après le coup d'État contre Modibo Keïta, c'est cette même société civile qui a applaudi sa chute.
Ceux qui veulent transformer les propos du ministre Diop en une insulte doivent garder le silence.
Pour défendre le premier président Modibo Keïta, les « faux héritiers » sont priés de faire ce geste chez lui, dans la grande famille « KEITALA ».
Nous devons dépassionner le débat et réfléchir pour ne pas mentir par amour ou par rancune sur feu Modibo Keita. Nul n'est parfait!
Djibril Elhassane Traoré
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire