Sans les defenseurs du terroir, Les combattants infatigables, Touara serait aujourd'hui une ruine.
Plusieurs fois, les djihadistes peulhs envahissent le village de Touara, soit pour endoctriner les villageois dans la mosquée, pour brûler les matériels de vote, ou pour fermer l'ecole.
Nos pauvres parents ont souffert pendant longtemps et ont demandé de l'aide en vain. Personne n'est venu à leur secours.
Un message facile à comprendre, cela sous entend débrouillez vous. Finalement, c'est ce qu'ils ont fait.
Les chasseurs se sont regroupés et se sont "préparés" pour relever les défis. Ils se sont retournés vers le passé pour réveiller les ancêtres.
Pour ceux qui l'ignorent, sans leur aide, le village de Touara serait une ruine aujourd'hui.
C'est le même scénario dans tous les villages environnants. Les chasseurs ont formé une coalition pour sauver les personnes et leurs biens.
C'est facile de parler de désarmement des chasseurs aujourd'hui, mais quand Kouffa invitait les peulhs à rejoindre son djihad pour réhabiliter hamdallaye, aucun regroupement peulh ne l'a rappeler à l'ordre.
Peulh et bambara, peulh et bozos, peulh et dogon nous formons une seule communauté depuis des temps immémoriaux. C'est un peulh qui est venu semer le désordre, il faut le reconnaître et le rappeler.
Il faut également noter que le fusil n'est pas l'arme fatal et redoutable d'un vrai donzo. Son arme c'est son âme.
C'est la seule confrérie qui est restée fidèle à nos ancêtres. Le colonisateur n'a pas pu les détruire.
Dans cette confrérie, deux maux de notre société sont à éviter pour garantir sa protection antiballes, selon Karamoko Sidy Coulibaly: la fornication et l'adultère.
Celui qui se cache pour le faire, tombera à la prochaine bataille. En ce moment, il devient de la viande consommable, insiste karamoko Gnagnaka Sekou.
On ne peut pas désarmer un donzo. Il peut se désarmer en s'adonnant à ces deux pratiques ci-dessus citées.
A Touara, nos donzos sont des commandos infatigables, de vrais blindés humains. Sans leur présence, il n y aurait pas eu d'école, ni d'élections, ni signe de vie.
Vive la confrère des chasseurs, vivent les patriotes.
Djibril Elhassane TRAORÉ
Plusieurs fois, les djihadistes peulhs envahissent le village de Touara, soit pour endoctriner les villageois dans la mosquée, pour brûler les matériels de vote, ou pour fermer l'ecole.
Nos pauvres parents ont souffert pendant longtemps et ont demandé de l'aide en vain. Personne n'est venu à leur secours.
Un message facile à comprendre, cela sous entend débrouillez vous. Finalement, c'est ce qu'ils ont fait.
Les chasseurs se sont regroupés et se sont "préparés" pour relever les défis. Ils se sont retournés vers le passé pour réveiller les ancêtres.
Pour ceux qui l'ignorent, sans leur aide, le village de Touara serait une ruine aujourd'hui.
C'est le même scénario dans tous les villages environnants. Les chasseurs ont formé une coalition pour sauver les personnes et leurs biens.
C'est facile de parler de désarmement des chasseurs aujourd'hui, mais quand Kouffa invitait les peulhs à rejoindre son djihad pour réhabiliter hamdallaye, aucun regroupement peulh ne l'a rappeler à l'ordre.
Peulh et bambara, peulh et bozos, peulh et dogon nous formons une seule communauté depuis des temps immémoriaux. C'est un peulh qui est venu semer le désordre, il faut le reconnaître et le rappeler.
Il faut également noter que le fusil n'est pas l'arme fatal et redoutable d'un vrai donzo. Son arme c'est son âme.
C'est la seule confrérie qui est restée fidèle à nos ancêtres. Le colonisateur n'a pas pu les détruire.
Dans cette confrérie, deux maux de notre société sont à éviter pour garantir sa protection antiballes, selon Karamoko Sidy Coulibaly: la fornication et l'adultère.
Celui qui se cache pour le faire, tombera à la prochaine bataille. En ce moment, il devient de la viande consommable, insiste karamoko Gnagnaka Sekou.
On ne peut pas désarmer un donzo. Il peut se désarmer en s'adonnant à ces deux pratiques ci-dessus citées.
A Touara, nos donzos sont des commandos infatigables, de vrais blindés humains. Sans leur présence, il n y aurait pas eu d'école, ni d'élections, ni signe de vie.
Vive la confrère des chasseurs, vivent les patriotes.
Djibril Elhassane TRAORÉ
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