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mercredi 22 octobre 2025

Politique: Kadidia Fofana en manque de cohérence dans les discours et les faits


Au Mali, celui ou celle qui veut faire carrière en Politique, doit faire preuve de cohérence, ne pas jouer avec la conscience du peuple, « réduire sa langue en une seule », en d'autres termes, rester véridique quelles que soient les circonstances. 

Kadidia a commise l'irréparable: cette dame a été chargée de mission au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale sous le régime d'IBK. 

Pourtant, elle faisait partie de l'opposition au régime d'IBK et a joué un rôle actif dans la lutte pour sa chute.

Après le renversement d'IBK, elle a soutenu le régime militaire initialement, puis est entrée en conflit avec la transition militaire 

Actuellement, elle est en France et prétend vouloir restaurer une certaine démocratie, mais de quelle démocratie parle-t-elle ?

C'est le peuple malien qui ne veut plus de politiciens sur son territoire; tu es un exemple parfait. On ne veut plus de vous !!!

Vous pouvez berner les Blancs chez eux, mais ici, votre carrière politique est terminée. Occupez-vous du commerce de bazin ou de woussoulan.

Cette fois-ci, les Maliens sont décidés à en découdre avec les néocolonialistes et leurs mercenaires, comme ces pseudo-politiques et ces soi-disant journalistes réfugiés à l'étranger.

Coupez-nous l'oxygène si vous le pouvez, vous ne réussirez jamais à nous détourner de notre objectif.

Djibril Elhassane Traoré

mercredi 15 octobre 2025

Société malienne: Le président Modibo KEITA etait il prêt a diriger le Mali?

Ils ont réussi à transformer les propos du ministre Abdoulaye Diop en polémique stérile.

Je ne voulais pas me mêler à ce débat inutile, car ce sujet n'est ni nouveau ni intéressant. Cependant, il y a trop de bruit, je jette ma part de cailloux dans la mare.

De nos jours, au Mali, il y a un sérieux problème : les gens sont rancuniers ! 

Qu'est-ce qui a créé ce phénomène dans notre Mali, un si beau pays ?

Est-ce une insulte de dire que le premier président, Modibo Keïta, n'était pas préparé à diriger le Mali ?

En cherchant la réponse à cette question, il faudra répondre à d'autres : peut-on être prêt à diriger un pays ? 

Si la réponse est oui, trouvons ensemble dans l'histoire du Mali qui était prêt à diriger le pays. 

S'il était prêt, comment a-t-il dirigé le Mali ?

Notons que « être prêt à faire quelque chose » signifie « être préparé, disposé ou décidé à accomplir une action. Cela implique d'avoir terminé la préparation matérielle, morale ou intellectuelle nécessaire et d'être en état d'agir. »

Aucun de nos chefs d'État n'a totalement réussi sa mission de président ; il y a eu des hauts et des bas à tous les niveaux.

Le seul à avoir terminé son mandat de dix ans est Alpha Oumar Konaré. Malgré cela, il est jusqu'à présent critiqué pour avoir dégradé son armée.

Pour Ibrahim Boubacar Keïta, c'est la société civile qui a affaibli son pouvoir avant l'intervention des militaires. 

De surcroît, après le coup d'État contre Modibo Keïta, c'est cette même société civile qui a applaudi sa chute. 

Ceux qui veulent transformer les propos du ministre Diop en une insulte doivent garder le silence. 

Pour défendre le premier président Modibo Keïta, les « faux héritiers » sont priés de faire ce geste chez lui, dans la grande famille « KEITALA ».

Nous devons dépassionner le débat et réfléchir pour ne pas mentir par amour ou par rancune sur feu Modibo Keita. Nul n'est parfait!

Djibril Elhassane Traoré

mardi 7 octobre 2025

Sécurité au Mali : Le peuple attend des actions fortes pour protéger son honneur.

FAMA defilé du 22 septembre 2025

Le Mali est en guerre contre le terrorisme. Les terroristes, ceux qui les soutiennent et ceux qui font leurs communications sont tous des Maliens. Une guerre compliquée ! 

Les terroristes sont des bandits armés. Ils sont dévoués à leurs causes. Ils sont bien payés et bien armés. Ils pensent qu'ils iront au paradis après leur mort. 

Il y a plusieurs batailles dans cette guerre, comme celle sur les hydrocarbures. Pour le moment, ils réussissent à rendre difficile l'importation de carburant. Si cela continue, même ceux qui brûlent des citernes ne pourront pas bouger. Cette stratégie est un piège qui se referme sur eux-memes! Ils sont stupides, tant mieux ! 

Il n'y aura pas de vainqueur dans cette bataille sur les hydrocarbures, c'est sûr. C'est surtout un échec pour les terroristes qui circulent en motos et qui n'ont pas d'autres moyens de conserver leur carburant que des bidons de 20 litres. 

Cette fois-ci, les terroristes ont raté leur cible. Il est clair que l'Armée Malienne n'a pas encore déployer les grands moyens pour changer la donne. Faut-il brûler la case pour se débarrasser des cafards? 

Par exemple, les autorités peuvent créer des groupes armés pour assurer l’auto-défense de la population civile dans les zones où les forces de l’ordre ne sont pas présent permanemment.

Cela est une des solutions envisageables car au Mali, la population connaît les terroristes et sait où ils se cachent. Elle n'a juste pas les moyens logistiques pour les aneantir afin de cultiver les champs en sécurité. 

Les volontaires, les bras valides ne manquent pas au Mali, les hommes attendent que les autorités réagissent à leur faveur.

Le peuple malien veut se libérer de toute forme de domination (culturelle, religieuse, politique, etc.) et ne veut pas de dialogue avec les terroristes. Le terrorisme n'a pas d'avenir au Mali, la seule option pour les assaillants est d'abandonner les armes au risque d'être anéanti.

Djibril Elhassane TRAORE


mardi 22 avril 2025

Terrorisme au Mali : La source du mal se trouve-elle à Bamako ?

 

Le professeur Aly Nouhoum Diallo évite d'utiliser le mot « terroriste » pour parler de ceux qui brûlent, tuent des citoyens et imposent un pacte aux villageois désarmés et impuissants. Il les appelle « les hommes de la brousse ».

Lors d’une interview récente, Le professeur Aly Nouhoum Diallo a fait une déclaration incroyable qui décrit sa position par rapport au terrorisme qui secoue le Mali depuis des décennies.

Il affirme que « partout où il y a une accalmie, c’est qu’il y a des accords avec des gens de la brousse comme nous les appelons ». Malgré notre armée qui monte en puissance, elle est isolée partout, at-il ajouté.

Ce que beaucoup de gens ignorent, est que ces « hommes de la brousse » ne sont que des terroristes et des bandits armés, ce que Monsieur Diallo appelle de l’accalmie n’est autre que de la barbarie et de l’humiliation que des citoyens innocents subissent quotidiennement dans les villages où l’état est absent, malheureusement.

Il faut d’abord connaître les conditions dans lesquelles ce pacte ou « Benkan » est imposé aux villages.

Les terroristes affaiblissent d'abord le village en tuant les gens (donzons et milices auto défenses) qui protègent le village et en brûlant les récoltes. Ils emportent les bétails, endommagent les routes et placent des mines dans les champs.

Ces volontaires d’auto-défenses appelés communément donzons ne peuvent pas faire face aux terroristes lourdement armés. Dans la plupart des cas, ils abandonnent faute de munitions et d’armes adéquates.

Après ces actes horribles, ils encerclent le village. Personne n'entre, personne ne sort, jusqu'à ce que les villageois quittent le village ou signent le « benkan » qui n'est autre qu'un « pacte de soumission ».

Ce pacte est une humiliation : les armes physiques (fusils, munitions, etc.) et mystiques (gris-gris et autres) doivent être rendues aux « nouveaux hommes forts ».

De surcroît, le village doit fournir des hommes et des femmes. Les hommes sont envoyés aux combats contre l’Armée Nationale ou les milices d’auto-défenses d’autres villages résistants et les femmes réduites en esclaves se font violer. Tout cela se passe au nom de l'islam.

Celui qui ne livre pas sa femme ou sa fille est tué publiquement. C'est ce qui s'est passé à Tiontiè, un village près de Touara, dans le cercle de Macina.

C'est une manière d'encourager les villageois à coopérer avec les « hommes de la brousse ». Signer un pacte avec les bandits armés c’est trahir l’état du Mali. Toute personne qui encourage ce pacte porte atteinte à l’honneur des citoyens et affaiblit l'État. Tout village sous tutelle terroriste est obligé de coopérer avec eux contre les FAMAS.

Comme Aly Nouhoum Diallo, beaucoup d’autres hommes politiques sont en déphasage total avec la réalité dans ces zones occupées par des terroristes qui se font appeler « djihadistes ». Le comble est qu’ils se permettent de s’exprimer publiquement sur ce sujet.

Il faut recadrer tous ces leaders politiques qui n'agissent que quand on parle de partis politiques, leurs petites boutiques.

Le professeur Diallo, comme beaucoup de politiciens, ne se soucie guère des conditions atroces dans lesquelles vivent les citoyens sous tutelles terroristes.

Pourtant, cette semaine, des terroristes ont brûlé des boutiques et volé du bétail dans le village de Mbewani non loin de Sisani. Lequel de nos leaders politiques a condamné ces actes barbares?

Bamako c'est la capitale du Mali, c'est aussi le lieu où commencent toutes les révolutions contre le pouvoir en place.

 Djibril El Hassane TRAORE 

lundi 14 avril 2025

L'AES face à l'Algérie: L'union doit imposer le respect

En détruisant un drone Malien, l'Algérie teste la capacité militaire de l'Alliance des États du Sahel (AES).

Les chefs d'état-major de l'AES ont certainement compris ce message de la part de leur voisin indésirable.

L'AES doit désormais imposer le respect face à ses pays limitrophes.

L'heure des discours et des manœuvres politiques est terminée; les autres doivent nous respecter maintenant.

Les erreurs et l'arrogance de la diplomatie française ont permis aux dirigeants Maliens de se libérer du joug de la politique Française et de l'Union européenne; c'est de cette même manière que le voisinage indésirable de l'Algérie renforcera la politique militaire de l'AES. 

Il suffit de profiter de chaque lapsus politique et militaire que commettra l'Algérie.

Se réunir au sein de l'AES c'est bien, mais agir ensemble est encore mieux. Le peuple de l'AES vous attend. 

Le guerrier solitaire

jeudi 27 mars 2025

Touara infos: La situation sécuritaire dans le cercle de Macina se dégrade.

Depuis plus de deux ans, les djihadistes armés en motos et pick up ont imposé leur loi dans beaucoup de villages presque partout au Mali. 

A Macina, dans la région de Ségou, certains villages impuissants tels que Fiah, Dinanbougou, Diri, Tiontiè, etc, sous une forte pression, ont été obligés de signer un pacte "benkan" avec les djihadistes, devenus maîtres des lieux.

Ce pacte est une forme de colonisation dégradante et humiliante. Les habitants sont obligés de partager tout avec leurs nouveaux maîtres : récolte, bétails, femmes et enfants, richesses et armes.

Au delà des villages signataires du "pacte dit de soumission" imposé par les nouveaux maîtres (les djihadistes), les autres qui ont refusé ce pacte notamment Touara, Ouani, Ndokoro, etc. sont sous une forme de blocus. 

Les habitants de ces villages ne peuvent se déplacer que sous escorte militaires comme se fut le cas une semaine avant le carême.

Rappelons que, les écoles, les medersas et les CSCOM sont fermés depuis deux ans. Les blessés suite aux attaques des djihadistes, les femmes enceintes et les malades sont difficilements évacués vers la ville de Macina à 15km.

La situation devient de plus en plus insoutenable pour beaucoup d'autres villages, tous s'accordent à dire que les patrouilles militaires, dans une zone aussi vaste que l'inter fleuve, sont insuffisantes pour sécuriser le cercle de Macina et environnants.

Si seulement les équipes militaires pouvaient passer dans chaque village au moins une fois par mois, cela soulagerait la souffrance des populations vulnérables. 

Et si rien n'est fait pour arrêter la progression de ces bandits armés, ce sont d'autres villages qui seront obligés de participer passivement et activement à l'invasion djihadistes sur le reste du territoire Malien.

Dans ce combat contre le mal, nous pensons qu'il faille associer certains combattants de nos brigades villageoises. Ils ont l'avantage de bien maitriser le terrain.

Par le Comité de rédaction des ressortissants du village de Touara à Bamako

jeudi 15 février 2024

Touara, Cercle de Macina : Les FAMA redéployent des moyens terrestres et aériennes pour sécuriser le convoi humanitaire bloqué à Macina depuis samedi.

 Il a fallu une escorte militaire solide pour accompagner la pinasse commerciale de Touara jusqu’à Macina le samedi 10 février. Ce jeudi 15 février, c’est le même dispositif militaire qui a facilité son retour à Touara sous surveillance aérienne au grand bonheur des habitants impatients et inquiets.

Une population en manque de denrées de premières nécessités due au blocus terroriste n’avait d’autre choix que de prier, de se battre et d’appeler les autorités compétentes à l’aide.

Pourtant, dans plusieurs de nos publications, nous attirons l’attention des plus hautes autorités Maliennes sur la situation humanitaire déplorables que mènent les habitants de plusieurs villages du cercle de Macina.

Cela est due au blocus imposé par les bandits armés ou terroristes qui infestent cette zone depuis plusieurs mois. Touara figure parmi les villages résistants qui ont refusé de signer « le pacte de soumission » ou « benkan » imposé par les terroristes.

Un pacte qui n’a d’autres objectifs que d’humilier et « recoloniser » les populations désarmées et affamées par des règles insoutenables à appliquer à tout prix. Une de ces règles consiste à livrer des femmes aux bandits.

Ce « benkan », pourtant encouragé par certains notables consiste non seulement à désarmer complément le village de ces bras valides mais aussi de ces moyens de défenses (armes et gilets de protection), sans compter les bétails et autres biens. Une forme de colonisation pure et simple imposée à nos populations impuissantes.

Certes, les autorités ont déployé des moyens pour éradiquer le mal, mais force est de reconnaitre que les assaillants résistent avec l’aide des complices parmi la population.

Pour le cas du village de Touara, situé à 15 km de Macina ville à l’est, plusieurs contingents militaires ont déjà séjourné dans le village pour sécuriser les personnes et leurs biens de novembre 2023 à nos jours. Le cinquième est déjà sur place depuis le lundi 12 février 2024.

Avant leur arrivé au village, les bandits armés avaient installé des check point au niveau du village de Sélèye entre Touara et Macina pour empêcher les habitants de participer à la foire hebdomadaire de Macina.

« Macina soukou » qui se tient chaque samedi, est une foire indispensable pour la survie de la population de Touara. La ville de Macina reste la seule porte qui nous mène aux restes du Mali.

Pour vaincre ces terroristes, les patrouilles militaires doivent être multipliées avec la participation des « donzos » expérimentés qui maitrisent les zones servant de cachettes aux assaillants et leurs armes et butins.

Les habitants de Touara félicitent et remercient les autorités de la transition pour leur assistance nuit et jour sans quoi le village serait déjà déserté. Sans l’Armée Malienne, Touara ne tiendra pas face aux bandits armée.

Djibril TRAORE