Quand un ancien premier ministre sous ATT et ministre des finances sous feu Moussa TRAORE (Paix à son âme) va jusqu’à dire publiquement et avec fierté que
« le Mali n’avait pas gagné la guerre contre le Burkina Faso », cela
s’appelle du délire.
Comment
peut-on être rancunier jusqu’à vouloir chercher à se venger en manipulant l’histoire ?
En plus, notre ancien premier ministre s’appuie sur le fait que le Président Moussa
avait sanctionné son chef d’état-major juste après la guerre. Selon lui cela ne
peut être que signe de défaite. Il le dit aujourd’hui plus de trente ans après
les faits.
Est-ce
difficile à comprendre que la discipline est à la base du succès d’une armée? Un
militaire est sanctionné après une faute qu’il ne doit pas commettre. Surtout
en temps de guerre, il y a des erreurs à sanctionner même après avoir remporter
la victoire.
Le
général Moussa TRAORE était un homme rigoureux, tout ceux qui ont travaillé
avec lui le savent. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il ne s’entendait
pas bien avec cette nouvelle génération de politiciens qui étaient capable de remplacer
le cheval par l’âne.
Notre
ancien premier ministre s’expose publiquement aujourd’hui en oubliant que cette
agitation politique ne fait que redonner raison à Moussa Traoré lors qu’il se débarrassait
de certaines personnes qui jouissaient sous son ombre sans le mériter. Pour s’en
rendre compte, il suffit juste d’analyser leurs états d’esprits de nos jours et
au moment des faits.
Certains
acteurs du mouvement « démoncratique » ne digèrent jamais leur chute.
De toutes les façons, seule la voie empruntée par les autorités actuelles importe.
Celle de la libération totale du Mali.
Les
faits sont connus et les écrits restent. Nous allons tout simplement mettre ces
vieux rancuniers sur les rails.
Qu’est
ce qui a bien éclaté une guerre entre le Mali et le Burkina Faso ? Je vous
invite à relire les archives.
Il
s’agit de la bande d’Agacher, une zone frontalière litigieuse. Il y a eu
un conflit en 1974 et un autre en 1985 qui a durée cinq jours de combats meurtriers.
Dans un article de Benjamin Roger sur le site de jeune Afrique (voir le lien Il y a trente ans éclatait la « guerre de Noël » entre le Mali et le Burkina Faso – Jeune Afrique) le Mali avait déployé sur le terrain le 25 décembre 1985, environ 150 chars et des Mig 21 bombardaient les deux principales villes du nord du Burkina, Djibo et Ouahigouya.
L’armée malienne, dont la puissance
de feu est supérieure, s’enfonce en territoire burkinabè. Son objectif est
de prendre en tenailles la seconde ville du pays…
Le Mali était une puissance militaire avant
1991. Ce sont ces mêmes acteurs « démoncratiques» qui ont détruit cette armée
en voulant se venger de Moussa Traoré.
Heureusement, de nos jours, l’espoir renait
avec Assimi Goita et Choguel Kokala Maiga, le Mali regagne sa place d’antan de « gendarme
de la sous régions », un terme qui existait avant 1991.
Djibril El Hassane TRAORE
Le guerrier solitaire
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