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vendredi 26 avril 2013

Mariage pour tous en France : L’Afrique indigné



La France est sur le point d’adopter une loi qui autorisera les personnes de même sexe à se marier comme un couple ordinaire. Cela se passe à un moment où Le Président François Hollande est traité de Saint au Mali du à la rapidité et à l’efficacité de son intervention militaire au nord.

Le mariage pour tous est une lutte qui continue en France, la victoire ne tardera pas à être au coté des homosexuels.  « Papa Hollande » pour certains, ou « sa sainteté François Hollande » pour d’autres (On lui a octroyé le titre de 334 eme saint à Tombouctou),  l’homme est confronté en ce moment au poids du mouvement des homosexuelles chez lui. Si cette loi est votée à l’assemblée, la France deviendra le 14eme pays dans le Monde à avoir légalisé le mariage entre personnes de même sexe. Les langues se délient en Afrique plus précisément au Mali.

« Finalement, nous ne savons plus à quel saint se vouer, si nous envoyons nos enfants  dans les pays Arabes pour étudier, ils reviennent avec des idées Islamistes, et quand nous les envoyons en Europe, ils deviennent des homosexuelles, que faire alors ? » s’interroge Malick Yatassaye, commerçant.

Quand à Seydou KONE, résident en France, il a peur de l’avenir de ses enfants, quand « je vois tout ce monde homosexuel, j’ai pitié de François Hollande, car il n’y peut rien, ils vont voter cette loi à l’assemblée et on est foutu ». Mais, « il peut s’imposer en tant que Chef d’Etat contre cette loi », martèle Karim ; « non c’est la démocratie chez eux, le Président seul ne peut rien contre la majorité à l’assemblée », lui répond Hassan, tous deux anciens expatriés de la France.

Beaucoup de Maliens résidants en France s’inquiètent de l’avenir de leurs progénitures qui peuvent tôt ou tard subir les conséquences de cette nouvelle loi. Ce que Bourama craint, c’est plutôt les conséquences de cette loi au Mali, cela va encourager les quelques homosexuels fréquent dans les bars et boites de nuit.
En Gambie, le président Yahya Djammeh est clair, «Nous savons ce que sont les droits de l'Homme. Les êtres humains du même sexe ne peuvent pas se marier ou sortir ensemble. Si vous pensez que détruire notre culture relève des droits de l'Homme, vous faites une grosse erreur parce que si vous êtes en Gambie, vous êtes au mauvais endroit.»

Le Cameroune est reconnu pour sa politique de tolérance zéro réservée aux homosexuels. Elle reste un crime passible des tribunaux, mais surtout, peut valoir un lynchage par la foule.

Ce qui est sure, le vent de l’homosexualité a déjà soufflé en Afrique, mais pour le cas du Mali, les musulmans et les chrétiens ont encore du poids. 

Djibril Elhassane TRAORE

mardi 23 avril 2013

L’IMAM REFUSE DE PRIER SUR SON CORPS A LAFIABOUGOU BOUGOUDANI: IL NE PRIAIT PAS



Le vendredi 05 Avril 2013,  les habitants de Lafiabougou bougoudani ont assisté à un enterrement bizarre, celui du défunt M.K.

L’imam a catégoriquement refusé de prier sur son corps car dans l’assistance, personne n’a pu répondre à la question d’usage que les imams posent aux parents du défunt avant de procéder à la prière funèbre : « Est –ce qu’il priait ? ».

M.K., Par respect pour son âme nous allons l’appeler ainsi, était un jeune du quartier que tout le monde connaissait par son style de vie. Il boit, il fume, il fréquente les boites de nuit et les bars chinois de Bamako. Même après son mariage, il continua ce même mode de vie. Les parents ont tout fait pour qu’au moins il puisse prier avec les autres jeunes à la mosquée, mais en vain.

C’est dans ce train de vie qu’une maladie incurable le terrassa, il a tout fait pour se soigner, mais Dieu avait décidé autrement. Le vendredi au petit matin, il rendit l’âme.

 Au moment où tout le monde attendait l’imam pour la prière, une voix s’élève. « Il y a-t-il quelqu’un dans ce public pour témoigner devant Dieu que ce défunt était un musulman » ? Soudain quelqu’un répond d’une voix non rassurante, «  Moi je peux témoigner qu’il priait », c’était le grand frère du défunt ; « toi-même, tu es saoul en ce moment même -répliqua l’imam- tout le monde te voit, tu marches à peine, nous ne pouvons pas nous fier à ton témoignage. « Pourtant, continua l’imam, j’ai bien prié sur votre défunt père ».

 C’est après cela que l’imam et sa délégation rebroussent chemin en laissant le cadavre entre les mains des jeunes du quartier. Ils l’ont précipitamment enfoncé dans sa dernière demeure vers 10h00 sans attendre la prière du vendredi.

Cela servira t-il de leçon aux jeunes musulmans (es) non pratiquant. En tout cas, L’imam de la mosquée de Lafiabougou bougoudani a été clair, « je ne prierai sur aucun cadavre non musulman ».

 Djibril Elhassane TRAORE