Personne ne saura faire la différence entre MNLA et ANESARDINE ;
deux groupes de bandits armés qui ont envahis les trois grandes régions au nord
du Mali à partir de Mars 2012. Ils ont les mêmes accoutrements, les mêmes
méthodes de lutte (le viole des femmes surtout mariées ou mineures, le trafic
de drogue, le massacre des innocents). L’un réclame l’indépendance du nord et
l’autre veut faire du Mali un état Islamique (drôles d’idées, n’est ce pas)?
N’oublions
pas que c’est après le coup d’état du 22 Mars 2012 que le MNLA a violé toute
possibilité de négociation avec le gouvernement Malien. Ce dernier n’a jamais
refusé le dialogue. Le MNLA s’est associé avec MUJAO, ANESARDINE, et AQMI pour
occuper avec barbarie et ignorance les trois plus grandes régions du mali
(Tombouctou, Gao et Kidal). Pourtant, avec les différents accords signés entre
le Mali et les vagabonds armés, tout était possible autour de la Table.
L’indépendance se négocie, on ne le force pas, l’état islamique aussi se
négocie mais ne se force pas, car le Mali est un Etat laïc. On ne saurait
changer cela du jour au lendemain sans aucune concertation. Avec l’aide de ses
terroristes drogués, les éléments du MNLA se croyaient invincible. En quelques
mois ils ont mis leur faux gouvernement en place qui disparait par la suite
comme un feu follet. Selon M. COULIBALY: « Le linge était sale et pouvait être
lavé en famille, mais avec les massacres sur la population civile malienne, le
linge est déchiqueté et inutile à laver ».
Le
MNLA a massacré des soldats Maliens désarmés à Aguel Hoc aux yeux du Monde
entier. Aucun organisme de droit de l’homme n’a levé le petit doigt pour les
dénoncer. Les photos des soldats égorgés circulent encore sur internet. A Ménaka,
l’armée Malienne a subit la même humiliation, les femmes ont étés violées, leur
époux qu’ils qualifient de chien furent égorgés devant leurs enfants. Quel
traumatisme !!!! La femme de Bilali fut violée à Gao par les éléments du MNLA
devant lui, depuis ce jour il ne parle plus.
Je me rappel encore de cette femme qui a reçu
l’appel de son fils : « Maman, il faut prier pour moi, je n’attends
qu’une personne pour être égorger. Mon fils, répond la mère la gorge desséchée,
tu as ma bénédiction, quoi qu’il arrive
reste homme, tu es là-bas pour défendre ton pays ». Après ces
échanges de mots entre mère et fils ainé, on lui arrache le téléphone sans le
décrocher afin que la maman puisse entendre son fils crier sous la douleur du
couteau. Et après, on lui lance ces mots : « Alors, nous venons
d’égorger ton chien,… bye ». N’oublions pas ces mains et pieds coupés au
nom d’Allah, sans aucune preuve ; n’oublions pas aussi ce couple lapidé
pour adultère. Voilà, l’image de MNLA aux yeux de ceux qui le connaissent,
c'est-à-dire les Maliens. Souvenons-nous de Aicha, qui fut violée devant son
mari et après ramenée devant Iyad Aghali pour être son épouse ; même les
chiens n’agissent pas ainsi.
Comment
faire la différence entre ces deux groupes ? Sauf si on oublie le jour où
ils ont fait fusion à Alger pour combattre ensemble contre le Mali.
Selon
la presse Algérienne, Ançar Eddine et le MNLA ont signé, à Alger, un accord de
partenariat de sept points arrachés grâce à une médiation algérienne. Les deux
parties, qui dénoncent toute intervention militaire étrangère au nord du Mali,
se sont entendues pour cesser toute forme d’hostilité, sécuriser les zones
qu’elles contrôlent et permettre la libération des otages et des captifs. Les deux organisations, représentées par Baye Ag Diknan
(MNLA) et Mohamed Akhanit (Ançar Eddine), estiment dans l’accord qu’elles ont
paraphé, hier en présence de la presse à Alger, être conscientes des
«événements malheureux et tragiques qui par suite d’une gouvernance défaillante
par le pouvoir central ont conduit à une partition de fait, troublé gravement
la paix et la sécurité au Mali, compromis sa souveraineté et entravé ses
efforts de développement», et de ce fait, «elles ont réitéré leur engagement au
dialogue avec les autorités maliennes pour un règlement pacifique, durable et
définitif du conflit». Un règlement qui, selon les deux mouvements, doit se
faire dans le cadre «des principes
islamiques en harmonie avec les valeurs authentiques du peuple de l’Azawad
et dans le respect de toutes les libertés fondamentales sans distinction de
race ou d’appartenance ethnique ainsi que des règles universelles pertinentes
des droits de l’homme, gouvernance et de l’Etat de droit.
Quand
à Cherif Ousmane HAIDARA, Dans une interview qu’il a accordée à RFI : « Un voleur reste un
voleur, même s’il change d’habit. Quelque soit son look, il reste un voleur et
doit être traité comme tel ». Il ajoute qu’il faut être dingue pour croire
encore à la sincérité du Mouvement islamique de l’Azawad (MIA) appelant à une
solution politique (c’est-à-dire la négociation) et s’engageant même à
combattre ses anciens alliés.
Djibril Elhassane TRAORE
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