Il y a à peu près dix mois que
notre pays est menacé de partition. Des Maliens ont collaboré avec des
terroristes pour occuper une partie du territoire qui les intéresse. C’est une
guerre historique qui a pris de l’ampleur après la chute d’Amadou Toumani
TOURE. A près l’occupation des trois
régions du nord, Tombouctou, Gao et Kidal, le MNLA est pris à son propre
piège : Le balayeur balayé. Comme par malheur, ils se sont faits expulsé
bredouille de leur propre terrain de jeu après la chasse. Quand on pactise avec
le diable, on finit toujours les mains vide et avec des larmes de regrets. A la
question, où est le MNLA ? La réponse c’est : à Ouaga, chez Blaise.
Le MNLA a tout perdu au profit
d’ANE SARDINE, ou l’incarnation du Satan.
Ils ont coupé des mains, tué des gens, violé des femmes au nom de leur
dieu, comme si le CORAN n’existait pas au Mali. Ils se servent aussi des
versets de ce même CORAN pour justifier leurs actes horribles. Si seulement le
MNLA avait crée un parti politique pour un début à leur lutte ; ils se
seraient fait des amis auprès des Nations Unies. C’est évident, ils se sont
trompés de lutte et de partenaire. Mais, ils ne se sont pas trompé
d’adversaire, c’est bien le sud leur ennemie. Plus précisément les autorités
Maliennes et le fameux SYSTEME DE GOUVERNANCE,
le CERCLE DE FEU qui regroupe les membres d’une même famille autour du
plat commun, le bien publique. C’est ce système obscur qui leur fait échouer
jusqu’à présent.
Les autorités Maliennes
avaient commencé à lutter au début, mais de nos jours leur lutte ressemble
plutôt à un projet en quête de financement, un business entre les membres de la
transition et les bailleurs de fond. Qui
l’aurait cru, les quarante jours du président par intérim, après le coup d’état
n’ont servis à rien. Il n’ya eu aucune
riposte militaire concrète contre les bandits armés qui occupent anarchiquement
le nord. Mais, par contre nous assistons chaque jour à des rencontres, des
marches politiques sur cette histoire. Jamais, l’armée Malienne n’a eu l’audace
de prendre sa responsabilité, comme elle l’avait fait le 22 Mars 2012. Tout le monde parle du nord mais personne ne
se rend au nord pour défendre les nordistes, toutes les propositions de
récupération restent sur papier. On dirait un compte de fée. De surcroit, cette transition sert de
tremplin à certains politiciens membres du gouvernement. Ces responsables
« sans soucies » et naïfs se permettent même d’annoncer leur
candidature aux prochaines élections.
Finalement, la crise du nord
est comparable à la théorie de la fin du Monde. Il y a le « site de la fin
du Monde », la « Chaine de la fin du Monde », des projets sur la
fin du Monde comme s’il ne s’agissait pas de la FIN DU MONDE. Plus on traine
sur cette crise, plus cela devient un autre SIDA dans notre pays. Quand un
fléau fait vivre des milliers de gens, il n’est pas évident qu’il prenne fin un
jour. C’est pareil à la théorie de la démocratie, on se sert de cette mascarade
politique pour sucer le sang des plus faibles et des innocents. Au Mali
aujourd’hui, pour avoir un financement à son projet, il faut y inclure la crise
du nord. La transition finira par devenir un mandat de cinq ans, car les
membres ne sont pas prêts à aller au nord. Pourtant c’est cela leur rôle :
la libération du nord.
Si la crise ressemble à ces
monstres que je viens de citer, c’est grave car il n’a y aura pas de fin de
monde en décembre, ni un remède contre le sida : le danger fait vivre. Une
solution infaillible à la crise du nord signifie la fin de la transition, un
remède contre le sida signifie également le chômage des milliers de personnes
et la « fin du monde » fera plus de bonheur que de malheur. Les
prêtres et les imams diront : « prions, prions, prions », oui
cela est vrai, mais n’oublions pas que l’ennemie aussi prie. Alors, comme
disait mon professeur d’histoire au Lycée, « chacun pour soi, Dieu
pour personne ».
Djibril Ehassane TRAORE