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jeudi 15 février 2024

Touara, Cercle de Macina : Les FAMA redéployent des moyens terrestres et aériennes pour sécuriser le convoi humanitaire bloqué à Macina depuis samedi.

 Il a fallu une escorte militaire solide pour accompagner la pinasse commerciale de Touara jusqu’à Macina le samedi 10 février. Ce jeudi 15 février, c’est le même dispositif militaire qui a facilité son retour à Touara sous surveillance aérienne au grand bonheur des habitants impatients et inquiets.

Une population en manque de denrées de premières nécessités due au blocus terroriste n’avait d’autre choix que de prier, de se battre et d’appeler les autorités compétentes à l’aide.

Pourtant, dans plusieurs de nos publications, nous attirons l’attention des plus hautes autorités Maliennes sur la situation humanitaire déplorables que mènent les habitants de plusieurs villages du cercle de Macina.

Cela est due au blocus imposé par les bandits armés ou terroristes qui infestent cette zone depuis plusieurs mois. Touara figure parmi les villages résistants qui ont refusé de signer « le pacte de soumission » ou « benkan » imposé par les terroristes.

Un pacte qui n’a d’autres objectifs que d’humilier et « recoloniser » les populations désarmées et affamées par des règles insoutenables à appliquer à tout prix. Une de ces règles consiste à livrer des femmes aux bandits.

Ce « benkan », pourtant encouragé par certains notables consiste non seulement à désarmer complément le village de ces bras valides mais aussi de ces moyens de défenses (armes et gilets de protection), sans compter les bétails et autres biens. Une forme de colonisation pure et simple imposée à nos populations impuissantes.

Certes, les autorités ont déployé des moyens pour éradiquer le mal, mais force est de reconnaitre que les assaillants résistent avec l’aide des complices parmi la population.

Pour le cas du village de Touara, situé à 15 km de Macina ville à l’est, plusieurs contingents militaires ont déjà séjourné dans le village pour sécuriser les personnes et leurs biens de novembre 2023 à nos jours. Le cinquième est déjà sur place depuis le lundi 12 février 2024.

Avant leur arrivé au village, les bandits armés avaient installé des check point au niveau du village de Sélèye entre Touara et Macina pour empêcher les habitants de participer à la foire hebdomadaire de Macina.

« Macina soukou » qui se tient chaque samedi, est une foire indispensable pour la survie de la population de Touara. La ville de Macina reste la seule porte qui nous mène aux restes du Mali.

Pour vaincre ces terroristes, les patrouilles militaires doivent être multipliées avec la participation des « donzos » expérimentés qui maitrisent les zones servant de cachettes aux assaillants et leurs armes et butins.

Les habitants de Touara félicitent et remercient les autorités de la transition pour leur assistance nuit et jour sans quoi le village serait déjà déserté. Sans l’Armée Malienne, Touara ne tiendra pas face aux bandits armée.

Djibril TRAORE


jeudi 11 janvier 2024

Situation sécuritaire critique dans le cercle de Macina

Les terroristes ont envahi tous les villages du cercle de Macina. Malgré les patrouilles militaires dans ces zones, les bandits armés restent encore invaincus. Une opération de grande envergure est indispensable pour éradiquer le mal.

Certains villages sont tout simplement vides, tel que Selèye à 6 km de Macina ville. Les terroristes ont ordonné aux habitants de quitter les lieux.

Ils veulent faire de ce village une base au bord du fleuve pour endurcir leur blocus sur Touara qui leur résiste depuis longtemps.

Chaque samedi, les habitants de Touara vont à la foire de Macina où ils font leurs courses de la semaine. C'est la seule voie qui donne la force aux villageois de continuer à lutter.

Pourtant, les forces de sécurité sont basées à Macina et Saye à moins de vingt km des lieux.

Notons que le village de Touara a reçu la visite successive de trois contingents militaires. Chaque contingent a fait une quinzaine de jours.

Au cours de leurs séjours, les militaires font des patrouilles et détruits des bases terroristes.

Malheureusement, dès qu'ils partent les terroristes retournent et recommencent à brûler des champs et semer la terreur. La question qui se pose est d'où viennent-ils? On sait qu'ils sont Maliens et qu'ils parlent peulhs entre eux.

Heureusement à Touara, les chasseurs ont maintenu leur résistance face aux forces du mal et ont toujours protégé le village et ses habitants du pillage.

Néanmoins, beaucoup d'autres personnes ont préféré rester réfugiés à Macina ville.

Au-delà de Touara, les terroristes ont brulé des champs et des greniers à Tielan, le village de Issa Konfourou, représentant du Mali aux Nations Unis. Le hangar en paille brulé est tombé sur un enfant qui est mort calciné.

Sur l'autre rive de Macina ville des hameaux ont été attaqués, le village de Konkourou prêt de Selèye est sous menace terroriste. Djimedjiela a été attaqué. Tous ces villages ne sont pas loin de Macina.

Ce qu'il faut noter également c'est la présence des disciples de la "Dawa"; des inconnus qui font des prêches pour enseigner l'islam, une technique venu d'Afghanistan.

La situation est très grave, une mobilisation sur terre ne suffit pas, il faut des moyens aériens.

Signalons que les complices de ces terroristes sont à Macina ville. Comment s'approvisionnent-ils en carburant, en vivre, en munition et en moyens de déplacements sans être vu?

C'est aux autorités de prendre des mesures nécessaires pour éradiquer les maux.

Nous l'avons signalé plusieurs fois au moment où les terroristes n'étaient pas nombreux, maintenant la situation est très compliquée.

Le "nettoyage" de la ville de Macina doit être une priorité avant d'aller dans les villages. Le mal s'y trouve.

Le mal, cherchons-le auprès des partisans du "Pacte de soumission" imposés aux villages.

Ces gens qui encouragent les villageois à signer ce pacte sont des représentants des terroristes.

Djibril Traoré

 

jeudi 16 novembre 2023

Insécurité dans le cercle de Macina: Les FAMAS déploient les grands moyens pour éradiquer le mal

La population du village de Touara situé à 15 km de Macina avait lancé l’alerte aux autorités de la transition. Les terroristes et leurs complices étaient en train de massacrer la population et leur faire subir toute sorte d’humiliation inhumaine.

Dès lors, les grands moyens ont été rapidement déployés par les autorités militaires pour mettre fin à la souffrance et à l’humiliation des populations de toute la zone.

Les forces de défense et de sécurité sont entrain de nettoyer le village de Touara et l’ensemble du cercle de Macina, les efforts ainsi fournis sont à la hauteur des attentes des citoyens.

La libération de Kidal et de nos villages est la preuve que nos autorités de la transition contrôlent effectivement la situation.

Mais, les complices de ces terroristes doivent aussi être traqués pour qu’ils ne songent pas à une vengeance après le départ des forces de l’ordre.

Les réalisations du Colonel Assimi Goita et son gouvernement resteront gravées dans les annales. Ils sont entrain de relever des défis inimaginables sur toute l’étendue du territoire Malien.

La lutte de la libération et de l’Independence totale du Mali engagée par nos cinq colonels est le début d’une nouvelle gouvernance adaptée aux réalités du Mali.

Djibril TRAORE

lundi 6 novembre 2023

Attaque terroriste à Touara cercle de Macina

Les terroristes, tous peulhs, aux nombres de six lourdement armés ont attaqué le village de Touara le samedi matin vers 10h00.

Rappelons que Touara est situé sur la rive droite du fleuve Niger à 15km de Ké Macina en allant à Diafarabé.

Auparavant, les terroristes avaient déjà attaqué et détruit le village de Payaka et ont fait signé un "pacte de soumission" à beaucoup d'autres villages, tels que Fiah à 6 km de Touara.

Ils ont d'ailleurs mis en garde les ressortissants de Fiah de ne pas se rendre à Touara car ils vont passer à l’attaque.

C'est ce qu'ils ont fait ce matin à leur perte heureusement. Les chasseurs les ont repoussés. Ils auraient perdu deux hommes au cours des fusillades. Ils seraient répartis avec les deux corps.

Nous lançons encore l'alerte aux autorités compétentes de répondre aux cris d'alarmes des habitants du village de Touara pour sauver des vies pendant qu'il est temps.

Le cas de Payaka fut le médecin après la mort. Nous lançons l'appel au secours pour éviter une catastrophe humanitaire à Touara.

Djibril Traoré

Insécurité dans le cercle de Macina: Un autre « Kidal » se forme au vu et au su de nos autorités

Les terroristes, ou plutôt les bandits armés, ont imposé « un pacte de soumission » aux différents villages. Cela se passe dans le cercle de Macina au vu et au su des autorités. Que se passe-t-il ? C’est la question que se posent les habitants des villages qui refusent de fuir espérant sur une intervention des forces de sécurité dans cette zone.

Ce qui est évident, c’est l’absence de l’état qui a permis aux terroristes de régner en maitres absolus. Les villages situés sur la rive droite de Macina Ville ne dorment plus sous les coups de feu nuits et jours.

Ces villages sont Touara, Souley, Dihri, Tenin, Dinanbougou, Tiontiè, Konkonbougou, Dièmertogo, Moutikè, etc. Ces habitants se dirigent vers Matomo et Macina ville pour chercher refuge.

Pourtant, comme « un malheur ne vient jamais seul », le fleuve s’est montré ingrat cette année, tout est sec ; Notons que tous ces villages sont en ce moment accessible, contrairement à ce que beaucoup de gens pensent.

Les villageois ont été obligé d’abandonner leurs champs dont ils s’apprêtaient à faire les récoltes. L’objectif des assaillants est d’affamer les citoyens afin de les soumettre à leur domination totale.

Plusieurs de ces villages ont malheureusement signé le pacte de soumission appelé en langue Bambara « benkan ».

Ce pacte est un moyen pour eux de rester en vie faute d’espoir venant des autorités; malheureusement, son application reste difficile et humiliante.

La première étape de l’application de cet accord est le désarmement total du village. Armes à feu, munitions et même les tenus de protection sont remis aux terroristes.

 La deuxième étape consiste à faire la « zakat » qui n’est autre que le partage des récoltes avec les assaillants.

L’étape la plus humiliante est la livraison des femmes pour « laver les habits des guerriers », selon leur terme. C’est en ce moment que beaucoup de signataires refusent de se soumettre et par conséquent, ils subissent le mauvais sort : Pillage et destruction. Le cas de Payaka en est un exemple parmi tant d’autres.

Notons que certains villages, tel que Touara, ont refusé de signer ce pacte espérant sur la présence des forces de sécurité. Dès lors, les bandits armés continuent de leur mettre sous pression.

Chaque jour, il y a un affrontement entre ces groupes armés et les groupes d’auto défenses composés de volontaires pour protéger le village et les champs.

Si les autorités ne réagissent pas en ce moment, la situation risque de les dépasser dans les jours à jour.

Djibril TRAORE

 

mercredi 6 septembre 2023

Touara: Un grand Baobab vient de s'incliner dans mon village natal #Touara.

Sekou Farota dit Gnagna ka Sekou est décédé aujourd'hui mercredi à la suite d'une courte maladie.

C'est un grand Baobab par son initiative d'organiser un groupe d'autodéfense composé de chasseurs pour protéger les citoyens contre les bandits armés que certains appellent "djihadistes".

Il n'y a pas de djihad au Mali mais du banditisme armé pour terroriser les pauvres citoyens innocents et désarmés.

Nos chasseurs n'ont ni armes automatiques ni moyens de déplacement adéquats pour faire face aux bandits lourdement armés.

Pourtant, ils ont réussi à imposer la paix et la quiétude à Touara et les autres villages environnants.

Reconnaissons-le, n'eut été leur engagement patriotique, nos villages auraient déjà disparus.

Ce sont de vrais patriotes restés debout les armes à la main avec des moyens dont ils disposent, en général plus mystiques que palpables.

Tout ce dont ils ont besoin c'est le soutien matériel, moral, financier pour aider les forces de l'ordre dans leur mission de sécuriser l'ensemble du territoire national.

Aidez-moi à prier pour le repos de l'âme de Sekou Farota et de tous les disparus. Il laisse derrière lui sa famille, des frères d'armes et tout le village de Touara inconsolables.

Il rejoint ainsi son grand frère footballeur feu Ousmane Farota ancien gardien des aigles du Mali.

 Djibril Elhassane TRAORE

 


 

mardi 5 septembre 2023

LA PART DU GENERAL EL HADJI GAMOU, LE LION DU DESERT

 

Didier Dakouo,Elhadji Gamou et Assimi Goita
La part du Général Gamou: Arrêtez d’associer le nom du Lion du désert à vos soucies politiques et personnels

Lorsque vous partiez au Liban pour rencontrer le Hezbolla, El Hadji Gamou était-il au courant ? Qui vous a envoyé ? Qui a financé ce déplacement politique sans le peuple ? Vous vous exprimez au nom de quel peuple ? Les sages de Ségou, de Kayes, de Tombouctou, de Kidal, des autres régions du Mali ont-ils été informés de ce déplacement ? Entre autres questions qui ne sont pas encore répondus.

Le Général Gamou est un homme intègre, soucieux d’un Mali un et indivisible et qui est resté fidèle à son engagement auprès de ses hommes sur le terrain bien avant la naissance de votre mouvement politique.

El Hadji Gamou est avec le peuple Malien; en tant que Général il fait partie des décideurs de ce pays. En plus, il n’a pas besoin de votre « buzz » pour avoir une visibilité.

Le peuple Malien n’a pas besoin de l’aide du Hezbolla pour tracer son destin. Cela revient aux autorités de la transition de mener le bateau à bon port.

A retenir que nul n’est au-dessus de la loi. Nous restons unis et fort derrière nos autorités de la transition.

Guerrier solitaire

Djibril El Hassane Traoré