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samedi 25 août 2012

UNE JOURNEE DE "DELUGE" A BAMAKO AU MALI


Le vendredi 24 Août 2012, c'était le "déluge" à Bamako, la Capitale du Mali.
Le matin vers 08h00, il pleuvait à verse. C’était comme si les anges avaient ouvert une porte du ciel sur Bamako. Le courant d’eau en plein centre ville qui emportait tout sur son passage. Certains motocyclistes avaient du mal à s’en sortir. D’autres ont du laissé leur engin partir dans les flots. Les voitures flottaient comme si c’était le vrai « déluge de Noé », la scène était pareille. Gare aux piétons qui s’aventuraient sur la voie entre les voitures et les motos en pleine course à la nage. La question qui surgit tout de suite est de savoir pourquoi ce désastre à Bamako chaque fois qu’il pleut. Cela interpelle la mairie du district de Bamako ou plutôt les maires de chaque commune.

Bamako est une capitale mal loti, mal construite, en fin une urbanisation nulle. Quand, il pleut à Bamako, même au centre ville, c'est l'inondation due aux fossés bouchés ou mal dégagés. De temps en temps, on voit des ouvriers qui nettoient les fossés mais le comble est qu’au lieu d'emporter les ordures, ils les déposent aux abords des caniveaux. Ce qui fait que quand il pleut et même avec le temps, tous redescend encore comme avant. C'est tout une chaine de médiocrité, de négligence, d’incompétence de la part de nos autorités municipales. 

Quand je vois nos maires qui pataugent dans ces eaux boueuses sans se rendre compte que c’est leur devoir de rendre le quartier, la ville propre et belle, je reste bouche bée. Mais, ils sautent les étapes pour aller à Koulouba. Dommage !!! La mairie a-t-il d’autres priorités différentes de l’aménagement et de l’entretien du territoire ? Les mots ne manquent pas pour se defendre. Mais s’il s’agit de célébrer les mariages, en ce moment ils ne manquent pas au rendez-vous, même s’il faut nager dans la boue. En réalité, cette autre image nous fait honte.
 Djibril Elhassane TRAORE

la route de yirimadjo après le stade du 26 Mars
la route de yirimadjo après le stade du 26 Mars


la route de yirimadjo après le stade du 26 Mars

la route de yirimadjo après le stade du 26 Mars

la route de yirimadjo après le stade du 26 Mars

la route de yirimadjo après le stade du 26 Mars

la route de yirimadjo après le stade du 26 Mars

la route de yirimadjo après le stade du 26 Mars

la route de yirimadjo après le stade du 26 Mars

la route de yirimadjo après le stade du 26 Mars

la route de yirimadjo après le stade du 26 Mars

la route de yirimadjo après le stade du 26 Mars

la route de yirimadjo après le stade du 26 Mars

la route de yirimadjo après le stade du 26 Mars

Il se bat contre le courant d'eau pour ne pas perdre sa moto à yirimadjo

la traversée n'est pas facile à yirimadjo sur la voie principale

finalement, il laisse la moto partir dans les flots à yirimadjo

vers l'hopital de yirimadjo

Yirimadjo en allant au stade du 26 Mars, Route de Moussabougou à droite

les magasins au bord du goudron à yirimadjo

la route de yirimadjo avant d'arrivée au stade du 26 Mars

sotrama allant en ville depuis yirimadjo

devant la cours d'appel à Banankabougou

cours d'appel à banankabougou

vers l'hopital de yirimadjo

vers la cours d'appel à Banankabougou

en face de la cours d'appel à Banankabougou

Banankabougou

Banankabougou

Cours d'appel

Banankabougou, coté cours d'appel

Banankabougou

Banankabougou

Shell Mali, coté échangeur après Badalabougou
Yirimadjo

Shell Mali, coté échangeur après Badalabougou

mercredi 1 août 2012

CRISE DU NORD : LE RETOUR DE TOURAMAKAN ET LA FIN DE MNLA


MNLA observe un « repli tactique » à Ouagadougou Chez leur « frère » Blaise Compaoré

Le soit disant Mouvement Nationale pour la Libération de l’Azawad est bloqué, comme disent les internautes, dans sa course sans fin. Un mouvement pour la « liberté » ou plutôt « l’indépendance » qui ressemble à une assemblée de grenouille dans la marre, il suffit de jeter un caillou et le silence revient.
membres de mnla
A la question où se trouve le gouvernement de mnla ? La réponse est : A Ouaga chez Blaise (l’autre renégat de la CEDEAO) qui, du rôle de médiateur  s’est métamorphosé en complice. « Azamerde » se trouve alors entre les mains de l’autre faux frère barbu Iyad aghali. Comment peut-on croire à un tel projet de rêve qui disparait comme une fumée dans l’air ? Le faux-président de l’azawad et son faux-gouvernement n’ont pas honte de gouter au « fadén to » (le plat de l’autre). Comment voulez-vous que le gouvernement Malien fasse confiance à un tas de fuyards et de lâches qui préfèrent emprunter le « souraka train » (prendre la poutre d’escampette), plutôt que de se défendre et de défendre l’honneur de tous les « Azawadiens fictifs » ; fictifs car les populations réelles du nord sont toujours présentes face à l’oppresseur.
Une indépendance se prépare sur tous les plans : Militaire, économique, sociale et culturelle. Le mnla a brulé ces étapes raison pour laquelle il se trouve hors de son soi-disant « territoire ». Il ressemble maintenant à un chasseur qui réveille le lion blessé et puis après il fui ; imaginez son sort.
Blaise compaoré, l’autre complice

Le soi-disant médiateur de la CEDEAO, Blaise Compaoré héberge en ce moment le gouvernement de mnla. Un mouvement qui a perdu déjà sa « légitimité » face à l’adversaire, les moudjahidines, en laissant la population dans un « sauve-qui-peut » légendaire. Si Blaise a osé loger et nourrir les rebelles fuyards, cela sous entend qu’il souhaite que ce mouvement réussisse et que le Mali soit divisé en deux. Pourquoi le souhaite-il ? Nous attendons de lui des explications. Cet acte ne surprend guerre un Malien avisé qui sait déjà comment cet homme est venu au pouvoir. Cette autre trahison de la part du «compagnon de Thomas SANKARA » n’étonne pas un Africain. Qui se ressemble s’assemble.

Le Discours ambigüe de sa « Majesté » Dioncounda TRAORE

 « Je n’ai rien compris de ce discours » se confis un internaute; En réalité, on attendait de lui un discours d’union nationale, mais il a déjà fait un faux pas. Il éclate le gouvernement en mille morceaux pour gérer la crise du nord. On sait déjà que « konokoulou djèlén de bè biy fo », (l’union fait la force). C’est dans les fissures que se cache un margouillat ; Dioncounda a déjà fait des fissures sur le mur de l’édifice national avec son premier discours depuis son retour de France. Il a donné l’occasion à des brebis galleuses de s’approcher de la troupe par ce discours. Des titres de journaux préparent déjà le désastre politique : « Dioncounda Traoré-Cheick Modibo Diarra: Une nouvelle crise politico-institutionnelle se dessine », et aussi « Schéma de sortie de crise du président Dioncounda Traoré : Des organes innovants avec des risques réels de conflits de compétence ». Il faut reconnaitre que ce discours de Dioncounda TRAORE n’est pas digne du chef d’un Etat  en guerre contre le terrorisme. A quoi sert un Conseil national de transition (CNT) ayant une compétence consultative et regroupant les représentants des partis politiques présents ou non à l’Assemblée Nationale et des représentants de la société civile? Ce CNT sera piloté, par le vice-président représentant les forces vives. Dans ce cas, le Président lui-même représenterait qui ? Les forces mortes ? A cela s’ajoute encore une Commission nationale aux négociations (CNN). Proposition inutiles !!!  

La question qui se pose maintenant est de savoir si le budget d’état supportera toutes ces charges et continue de financer la guerre de récupération du nord. Il faut avoir les moyens de sa politique si tu veux être libre. Espérons qu’il ne compte pas tendre la main aux esclavagistes d’antan. 

Monsieur le Président, vous avez décidé de continuer votre lutte malgré ce qui vous est arrivée à Koulouba, bravo !!! Mais de grâce, ne cherchez plus à vous venger, ce n’est pas le moment. On a besoin de vous en tant qu’homme de culture soucieux de l’avenir de son pays divisé par vingt années d’incompétence de la part des deux chefs d’états démocratiquement élus. Les yeux sont braqués sur vous, sur ce que vous allez faire et dire. Nous souhaitons que votre RETOUR soit celui de TOURAMAKAN. Vous n’avez pas droit à l’erreur, Monsieur le Président !!! 

Djibril Elhassane TRAORE